j'suis ton boulet, t'es ma princesse. (billie)

Tu pensais être tranquille, qu'il allait laisser couler, qu'il ne reviendrait pas sur le sujet. Surtout quand il te répond pour la soirée et que tu l'écoutes sagement. Tu acquiesces, sortant du bâtiment avec lui. T'as tout de même hâte de voir ce qu'il peut bien donner aux platines, t'es sur que c'est bien, et qu'il est douée parce qu'il n'aurait pas aussi peur de vous en parlez si c'était juste pourri. Mais après tu peux comprendre, t'es pas du genre a exhiber tes dessins avec eux, non pas que tu as peur de la critique, tu as juste peur qu'on te demande pourquoi tu as dessiner une tombe ou un cadavre et pas une jolie licorne ou ce genre de trucs. Tu dessins de tout, et ça varie selon tes aspirations et tes humeurs aussi. Une fois dehors, il finit par relancer le sujet sur le tapis. Et zut, t'aurais du t'en douter dans le fond que ce n'était pas le genre a abandonner, surtout avec toi. Tu prends une petite moue, roulant des yeux comme pour lui faire comprendre qu'il s’inquiète vraiment pour rien. Tu te stoppe sur le chemin parce qu'il passe devant toi pour te fixer sévèrement, il est sérieux, trop sérieux même mais toi tu lui souris en l'écoutant. Pour toute réponse, tu viens embrasser sa joue avant de le contourner et reprendre ta marche en enfouissant tes mains dans les poches. « ça va, tu t’inquiète pour rien. Le beignet est juste pas passé, pas de quoi en faire un drame. » Tu joues la fille blasée, pourtant tu es tout de même touchée qu'il s’inquiète pour toi mais tu ne veux pas admettre tes faiblesses, pas même devant lui. Et puis, tu ne veux pas dire que tes angoisses concernent sa soirée et l'un de ses meilleurs potes. Tu ne veux pas le mettre entre vous deux, en mode sandwich. Tu ne veux pas qu'il se sent mal ou qu'il hésite à invité l'un de vous deux pour épargner à l'autre la vision de son ex. Tu continues de marcher puis tu reprends « Hey ! On va chez le disquaire pour tes mixes ? » Encore une fois tu tentes de dévier l'attention et le sujet de conversation. Tu finis par soupirer en le fixant et tu reviens devant lui, tes lèvres sur sa joue a nouveau. « j'vais bien d'accord ? pas besoin de t'en faire pour moi. » Que tu reprends avec douceur cette fois, comme pour le rassurer.

Non, t’es pas comme ça toi Isa, quand tu sens que quelqu’un à qui tu tiens ne vas pas bien, tu ne peux pas t’empêcher de savoir pourquoi. Pour l’aider ou du moins essayer. Et Billie fait partie de ces importances, alors dommage pour elle si elle pensait que tu passerais à côté. Parce que c’est hors de question. Elle t’embrasse la joue avant de passer à côté de toi et dire que tu t’inquiètes pour rien. Tu soupires. Dis-moi ça fait combien de temps qu’on se connait, qu’on se fréquente ? C’est pas une réelle question, tu n’attends pas de réponse. Je pense que je commence à te connaitre, et même si t’es une bonne cachottière, j’arrive à savoir quand tu dissimules quelque chose. Tu le perds pas ce regard sérieux, cet air sérieux. Tu marches à côté d’elle, t’as l’impression qu’elle fuit le truc, qu’elle fuit cette discussion. Tu sais j’insiste pas pour te faire chier, c’est juste que je m’inquiète tu vois. T’es le genre de cas protecteur, trop parfois. T’as ce besoin constant de protéger tes proches, même quand ils n’en n’ont pas besoin. On route alors, lorsqu’elle te demande si tu veux aller chez le disquaire. Ce n’est certainement pas toi qui diras non. A cette heure-ci il sera certainement fermé lorsque vous arriverez, mais il ouvrira dans pas trop longtemps, vous patienterez, et ça te laissera le temps de la questionner. Elle est agacée, tu le sens et ça te pousses à penser qu’il y a quelque chose qui cloche, si ça allait elle n’agirait pas avec autant d’agacement, elle aurait le même ton de voix qu’elle a lorsqu’elle prononce cette dernière phrase qui a certainement pour but de te rassurer. Pourquoi t’es tout le temps comme ça ? Elle doit certainement se demander ce que tu veux dire, alors tu poursuis aussitôt. Tu ne dis jamais rien, quand ça va pas tu te refermes, tu fais simplement la fille qui n’a rien, qui va bien, même quand c’est faux. Regardes quand t’as rompu avec Hendrix tu n’es même pas venu me voir, c’est mon pote je sais, mais quand même. Là c’est toi qu’est agacée, parce que Billie elle ne veut pas inquiéter les autres, alors elle prend sur elle et tu sais que ce n’est pas une bonne chose. Désolée, j’aurais pas dû parler d’Hendrix. Tu souffles, tu te places devant elle te rendant compte que t’aurais effectivement pas dû parler de lui, pas à elle. Et puis tu repenses à ton hypothèse de tout à l’heure. Et si elle était enceinte ? De lui ? Maintenant t’es barré dans cette idée. T’es pas enceinte hein ? J’ai déjà entendu que les nausées et tout le matin bah c’était un signe. Et pour preuve tu sors ton téléphone pour taper « signe de grossesse » sur le moteur de recherche. Tu vas peut-être trop loin au final, tu sais pas, mais toute de suite c’est la seule idée que t’as dans la tête.
 

Tu hausses les épaules avec un petit sourire taquin. Tu préfères simplement ignorer ses questions, t'as pas envie de répondre, pas envie d'expliquer, pas envie de baisser tes barrières et de finir en pleurer. Alors tu l'écoutes sans broncher, et même quand il parle d'Hendrix tu ne bronche pas. Pourtant t'as le coeur qui se serre et qui souffre à ces mots. Pourquoi à chaque fois que tu penses a cet idiot ou qu'on t'en parle, t'as juste envie de chialer comme un bébé ? Ca fait quatre mois, ça n'a pas duré des années, mais c'était fort, le coup de foudre. Alors évidement ça laisse des traces, évidement ça continue de faire mal pourtant tu sais que tu as bien fait, qu'il n'avait pas à te mentir, à te trahir de la sorte, à ne pas venir te parler des choses importantes. Vous étiez ensemble, un couple, il devait te le dire. Quand il s'excuse d'avoir parlé de lui, tu hausse simplement les épaules en lui souriant, comme pour dire que tu t'en moques, que ça ne te fait strictement rien. Tu mens, tu te mens à toi même principalement mais ça te permet de ne pas être dans ton lit à te morfondre depuis quatre mois. Quand il parle de grossesse, tu recules par instinct. Enceinte ? Non mais il est fou ? T'as les yeux qui sort des orbites à le fixer comme s'il venait de dire la pire connerie du monde. Avec ta chance, il va pensait que c'est un signe. Tu secoues vivement la tête agitant même les mains pour dire non « n'importe quoi toi ! c'est le beignet qui est pas passé, c'est tout. » Tu ne sais pas s'il va te croire, il est tellement inquiet qu'il pourrait croire que là encore tu lui caches des choses. Tu soupires, puis tu avances pour reprendre le chemin et aller jusqu'à chez le disquaire. Tu l'adores, mais son imagination fait parfois vraiment n'importe quoi. Bientôt il va imaginer que tes vêtements amples c'est pour caché la prise de poids.. alors que c'est pour le contraire. Mais tu ne dis rien de plus, dans le fond, parler d'Hendrix t'as un peu fait redescendre de ton arc en ciel. Ca durera que quelques minutes, le temps de reprendre contenance et ton sourire qui malgré tout est toujours présent sur tes lèvres. « La prochaine fois, prends des beignets à la fraise. » Envie de fraise ? non, mais c'est moins chiant que le chocolat qui déborde de partout.
 
 

Tu lui parles mais elle ne répond pas. Elle hausse les épaules et elle a ce sourire au bout des lèvres qui aujourd’hui, à cet instant à le don de t’énerver. Elle ne te prend pas au sérieux ou du moins elle ne veut pas. Elle veut simplement passer à autre chose, tu le sais, tu le sens. Mais elle doit te connaitre avec le temps, elle doit savoir à quel point tu es têtu et borné. Vraiment. Trop. Quand tu as décidé quelque chose, on ne peut plus t’arrêter, quand tu veux savoir quelque chose, tu fais tout pour le savoir. T’es comme ça. Quoi qu’il en soit, lorsque tu lui demandes si elle est enceinte, elle recule. Et toi, c’est bon, t’es partis, t’es dans ta paranoïa. Tu vas prendre tous les moindres petits gestes pour des signes. Elle persiste à dire que c’est le beignet. Tu sais pas si tu en fais trop, tu ne sais pas si quelqu’un autour vous entendez s’il te prendrait pour un fou. Certainement. Mais cette personne, elle ne connait pas Billie comme tu la connais. Elle continue ensuite en disant qu’il faudrait des beignets à la fraise. Tu soupires, tu avances devant elle. J’ai juste l’impression que tu me prends pour un con.  T’es plus sec dans tes paroles, comme quand quelque chose te tracasse, t’énerve ou t’embête. Et là c’est le cas. C’est l’impression que t’as, qu’elle ne te dit pas tout, qu’elle te cache des trucs. Une sorte de pressentiment. Et si elle était enceinte, pourquoi elle ne te le dirait pas ? Tu te poses dix millions de question dans ta tête. De qui pourrait-elle être enceinte ? Hendrix ? Forcément. Tu ne sais pas. Tu reprends ton téléphone, et tu regardes la page que tu voulais regarder plus tôt, tu lui tends avant de dire, t’as pas un de ses signes ? Le retard des règles, fatigue, les seins qui changent. Tout ce que tu veux c’est l’aider. Alors, tu reprends cette fois douce que tu sais très bien faire, celle qui se veut rassurante parfois et tu la regardes du plus grand sérieux que tu peux. Tu sais petite tête, si tu me caches quelque chose tu peux me le dire. Je peux tout entendre, vraiment.  Tu marques une pause avant de poursuivre. Tu sais que je ne te jugerais jamais et que je serais toujours là pour toi, je t’aiderais toujours, quoi que ce soit et même si ça implique qui n’importe qui.  Des sous-entendus, qui parlent de grossesses, d’elle et d’Hendrix. Si elle était enceinte de ton pote, tu l’aiderais, tu la soutiendrais, même si ça veut dire aller parler à ton gars sûr.  
 

Tu n'aimes pas quand il s'énerve, et encore moins contre toi. T'aimes pas quand il est en colère contre toi mais tu ne veux pas forcement te mettre à lui raconter tout ce que tu as sur le coeur parce que ca ne t'aiderait pas à garder la face, à avancer. Tu sais pourtant que ça le fait chier, qu'il veut que tu lui parles autant qu'il te parle de ses soucis. Mais c'est vrai que tu as du mal. C'est pas un manque de confiance en lui, au contraire, c'est juste que tu ne veux pas imposer aux autres ce que tu as dans le coeur et ce qui te bouffe de l'intérieure. Quand finalement il te colle son écran de téléphone sous les yeux avec les symptomes d'une possible grossesse, tu roules des yeux. Il a vraiment ça dans la tête en fait, mais tu lui as dit au moins trois fois que tu n'étais pas enceinte. Tu l'écoute te parler et tu lui souris doucement. Bon, tu vas peut etre lui dire rapidement ce qu'il y a sans pour autant entrer dans les détails, il n'a pas besoin de tout savoir. C'est son pote, tu ne veux pas qu'il se sente bloqué par rapport à votre propre histoire et vos propres problèmes. Pourtant c'était simple même quand tu sortais encore avec lui. Vous avez les mêmes amis alors c'était pratique, tu pouvais passer des soirées dans ses bras tout en la passant avec Isa. C'était bien, mais maintenant c'est à peine si tu accepte de le voir. « C'est juste... Hendrix... t'en fais pas, ça va. » Tu lui souris, peut-être qu'il comprendra avec ça que tu ne désir pas vraiment en parler. Peut-être qu'il comprendra que t'as pas envie d'aborder le sujet. Tu lui souris avant de reprendre le chemin. Vous n'allez jamais arriver chez le disquaire si vous vous arrêtez toutes les deux minutes. Tu plonges de nouveau tes mains dans les poches de ton short, celui-ci caché par ton t-shirt bien large. Tu avances jusqu'à quitter le campus. « Au passage, on ira à la boutique de dessin, j'ai besoin d'un nouveau cahier. » Pas étonnant, puisque tu dessine tout le temps.

 

Tu n’avais pas à t’énerver, pas contre elle. Pas pour cela. Tu sais au fond qu’elle ne veut pas te faire de tort, tu sais aussi que ce n’est pas un manque de confiance non. C’est juste Billie et son caractère. Billie et cette envie de tout garder pour elle. Pour ne pas inquiéter les autres. Tu le sais et pourtant, ça t’as agacé, mais tu n’en fais pas exprès. Si ça avait été une autre personne, quelqu’un de moins important, t’aurais simplement accepté ses excuses. Mais pas avec elle, tu tiens trop à elle pour laisser passer cela. Tu tiens trop à elle pour faire comme si ce qui n’allait pas pour elle ne te toucher pas. Elle roule des yeux quand tu lui montres ton portable. Tu soupires, puis tu ranges ton téléphone. Finalement, elle te dit que c’est Hendrix le problème, en rajoutant évidemment que ça va. Mais non, ça ne va pas. Tu le vois, tu le sens. Eux deux, c’est fini depuis quelques mois et pourtant tu le sens que c’est encore compliqué. A dire vrai, tu n’as jamais réellement parlé en profondeur d’Hendrix avec Billie. Parce que cette dernière, elle ne veut jamais vraiment discuter de cela avec toi, parce qu’Hendrix c’est ton pote alors peut-être qu’elle ose pas. Même lorsque tu lui demandes, quand t’essayes d’être là pour elle. Elle dit le strict minimum. Alors toi t’essaye de lui faire penser à autre chose. Du mieux que tu peux. Arrêtes de dire que ça va, si ça ne va pas babe.  Que tu commences par lui  dire avant de poursuivre. Tu sais Billie, t’as le droit de me parler d’Hendrix si tu en ressens le besoin, ça me déranges pas du tout tu sais. Je t’ai dit je suis là pour toi, peu importe pour quoi. Et intérieurement tu penses, même si tu es enceinte de lui, sans le dire à haute voix. Tu fais que lui répéter, tu n’arrêtes pas de lui dire et pourtant elle n’en tient pas compte, du moins pas pour toi, seulement pour certaines choses. Là en tout cas, tu le sens qu’elle ne veut pas parler et même si intérieurement tu bouille à l’idée qu’elle n’arrive pas à se confier à toi et de ne pas pouvoir l’aider, tu finis par lui dire. Si tu veux parler, je suis là, ok ?  Tu l’invites à te parler sans l’obliger non plus. Tu ne veux pas la brusquer, ni même la stresser davantage, surtout si elle est enceinte. Ouais toi, t’es parti dans cette idée, t’en es même convaincu intérieurement. Ça ne peut être que ça, tu ne vois rien d’autres. Est-ce qu’Hendrix est au courant ? C’est la dernière question que tu te poses. Pas de soucis petite tête, on ira au magasin de dessin.  Tu souris légèrement, ça se passe bien les cours pour toi en ce moment ? Le dessin ? Tu lui demandes alors que vous sortez du campus.
 

Tu ne veux pas qu'il insiste parce que c'est déjà difficile pour toi d'évoquer le nom de ton ex. Tu sais bien qu'il veut juste t'aider, que tu puisses en parler mais t'y arrive pas, tu ne veux pas pour plusieurs raisons. Il se retrouve entre deux feux, et tu ne veux pas dire du mal de son pote, tu ne veux pas t'engueuler avec lui parce que tu parles d'Hendrix avec ton coeur. Pourtant hormis cet histoire de drogue t'as rien a lui reprocher. Il a toujours été doux et adorable avec toi, il a toujours été élégant et attentionné. C'est la drogue le problème et tu ne veux pas en parler. Tu ne veux pas lui dire que malgré les mois t'arrive pas à passer à autre chose alors que tu es sur que lui doit déjà fréquenter d'autres filles. Mais Hendrix c'est un type bien et gentil, et même si tu ne l'avoueras jamais, tu l'aimes encore. « je sais que je peux te parler de lui, mais c'est juste bien trop compliqué. » Tu parles de ta relation avec Hendrix évidement, non pas de tout ce qu'il peut y avoir autour où qu'Isa pourrait croire. Tu finis par lui souris quand il comprend que tu ne diras rien, et qu'il arrête d'insister. Tu es contente qu'il ne te force pas la main parce que tu n'aurais pas réussis a continuer cette balade avec lui. Tu veux juste ne plus penser à tes histoires de coeur et juste passer la mâtiné avec ton meilleur ami, voir même la journée s'il le faut. Ça t'ennuies pas d'aller l'encourager durant ses entraînements, surtout que tu en profites pour parler a Andy et l'encourager lui aussi. Tu es amie avec les amis de ton ex, c'est pas forcement pratique mais c'est ainsi. Quand il dit qu'il est là pour toi en cas de soucis, que tu peux te confier tu souris, et tu viens même poser un baiser sur sa joue avec un « merci babe » Vous finissez par repartir, tu demandes même pour passer à la boutique de dessin afin de racheter un cahier et voir les nouveautés en même temps. Tu souris quand il parle de tes cours, et tu reprends avec enthousiasme « ho oui parfaitement. c'est mon truc, je dois être l'une des rares a aller en cours avec l'envie d'y aller. Ça ce passe même très bien » parce que tu es douée dans ce domaine et que tu veux vraiment apprendre, et t’entraîner. Autant que lui sur un terrain de basket. Tu changes pourtant de sujet radicalement pour reprendre avec un petit sourire « tu veux de l'aide pour ta soirée ? » Tu peux t'arranger pour inviter les gens, sauf Hendrix, il le fera lui même, et pour trouver l'endroit aussi. Tu peux l'aider avec le matériel, avec les boissons et les chips, avec ce genre de chose que tu peux facilement gérer sans avoir à faire de bêtises. Tant que tu ne dois pas cuisiner tout ira bien après tout.

 

Tu n’insistes pas plus, même si tu en meurs d’envie. Tu n’insistes pas, parce qu’aujourd’hui, tu sais que tu n’en tireras rien de sa bouche. Rien du tout. Elle n’avait pas envie de parler, tu le sens, tu le sais. Alors tu dis juste que t’es là, et qu’elle peut te parler n’importe quand, même quand il s’agit d’Hendrix, tu peux lui parler. Simplement. Elle dit que c’est compliqué, certainement, tu t’en doutes. Pour elle ça ne doit pas être évident non plus, sa relation avec Hendrix, l’idée aussi qu’elle fréquente certains de ses potes. Tout doit être compliqué. Et en plus de cela si elle est enceinte, ça n’arrange rien. T’en n’es pas certain, pas certain du tout, mais tu doutes, à cause de ce matin, cette envie de vomir qui ne semblait pas être le premier envie, son attitude lorsque tu lui as demandé si elle était enceinte que tu as peut-être mal interprété et ses vêtements larges qu’elle porte depuis quelques temps plus fréquemment. Les histoires d’amour c’est bien trop compliqués de toute façon, que tu lui dis en souriant. Tu ne sais pas si tu devais insister sur le sujet, mais tu sentais que tu ne le devais pas. Pas maintenant. Et tu le penses les histoires d’amour c’est compliqué. C’est pour ça que tu n’as eu que très peu de relations sérieuses, vraiment très très peu. Et celles que tu as eues c’était compliqué, la dernière en date, la dernière réellement sérieuses c’est Ophélia et tu te souviens comment c’était explosif vous deux. Beaucoup de disputes, beaucoup trop. En même temps tous les deux vous n’avez pas le meilleur caractère du monde. C’était évident que ça ne pouvait pas marcher. Mais ça, vous ne le saviez pas à l’époque. Tu sais quoi ? Je te propose un truc. Tu la regardes avec l’air le plus sérieux au monde, mais pas celui de plus tôt, un faux air sérieux, celui que t’as lorsque tu t’apprêtes à dire une connerie. Si dans dix ans, on est avec personne on se marie, je te rendrais heureuse tu verras. Tu blagues, t’essayes de changer de sujet, de détendre l’atmosphère qui le temps d’un instant c’est un peu dégradé. Tu restes sérieux un petit temps avant d’éclater de rire. Tu ne sais même pas si tu veux te marier toi, tu n’es pas prêt pour ses conneries. Pas prêt pour ce trop-plein de responsabilités. Elle te remercie ensuite après avoir déposé un baiser sur ta joue. Tu ne lui diras jamais assez que tu seras toujours là pour elle, comme si t’as peur qu’elle l’oubli. Ensuite, la conversation se poursuit sur le dessin, la passion de Billie et quand tu l’entends parlé, tu ne peux t’empêcher d’esquisser un sourire. Tu le vois dans ses yeux, tu l’entends dans sa voix, elle fait ce qu’elle aime. C’est comme toi avec le basket. Si tu aimes c’est super, j’ai hâte de voir ton art exposé, je suis ton plus grand fan tu le sais babe, d’ailleurs c’est quand que tu me montres tes dessins ? T’es persuadé qu’un jour elle sera exposé. Ouais pourquoi pas je dis pas non à de l’aide. Même si ce sera un petit truc hein ? Les chapin, et les autres amis proches, tu vois ? Tu souris légèrement, t’es pas d’ordinaire stressé, mais pour ça, un peu quand même. Je sais pas trop où je pourrais faire ça… une idée ?
 

L'amour est une chose compliqué, il a totalement raison. Rien n'est jamais simple et quand on pense qu'on vit une chose magique tout finit par s'écrouler et on a plus que les yeux pour pleurer. C'est ce qui se passe avec Hendrix, c'est ce qu'il sait passé avec lui pour Ophélia. Ils t'ont rendu dingue ces deux la, un jour ensemble, l'autre séparé et une heure après de nouveau ensemble. T'en as perdu ton Nord et ton Sud avec toutes leurs disputes. Et surtout, tu étais a cette place qu'à Isaiah en ce moment, entre tes deux meilleurs amis et ce n'est pas simple. Tu ne prenais pas par à leur dispute, tu ne prenais aucun parti-pris mais tu voulais être la pour eux, les soutenir, les conseiller.. C'était difficile, alors tu ne veux pas faire vivre tout cela à Isa à présent, tu ne veux pas qu'il soit entre vous deux, même si dans un sens il ne peut que l'être. Ca te rassure que le sujet soit clos, que vous ne parliez plus de Hendrix ou de son idée que tu sois enceinte. Non mais vraiment c'est du n'importe quoi là. Tu le remercies d'etre la, parce que t'as juste besoin de ça à vrai dire, qu'il soit là avec toi et te fasse passer une bonne journée. Tu avances a ses cotés, alors que tu parles de tes dessins et de tes cours, tu souris doucement et tu finis même par rougir quand il dit que tu finiras exposé. Tu en reve, tu reve de devenir une vrai artiste, avec des expositions, des vernissages et tout ce bordel médiatique qui ne te fais pourtant pas rêver mais qui est nécessaire pour que tu en vives. « je te les montrerais la prochaine fois.. mais sans me réveiller trop tôt, j'ai besoin de sommeil moi ! » parce que tu te couches tard, parce que tu dessines même la nuit mais ça tu ne le précise pas, tu pense qu'il le sait, et pas une seconde tu te dis qu'il peut associer la fatigue à un signe de grossesse. Tu finis par reprendre concernant la soirée. « oui juste un petit comité, les chapin et les proches. Donc moi évidement. c'est tout que moi, y'a que moi dans ta vie ! » que tu dis en riant, avançant un peu en sautillant et lui tirant la langue pour le taquiner. Évidement qu'il n'y a pas que toi mais c'est toujours plus drôle de faire semblant d’être possessive. Tu finis par hausser les épaules « les chapin n'ont pas une salle ? » Après tout s'il les invite, autant se servir de leur matériel !


 

La discussion sur Billie, sur sa santé, sur Hendrix, sur l’amour prend fin. Tu y mets fin finalement alors que tu voulais simplement poursuivre pour qu’elle te dise ce qu’il se passe. Mais tu ne peux pas. Tu sais quand il faut que tu mettes un stop à tes interrogations. Tu sais quand il faut te taire. Et là, c’était le moment. Billie, ça se voit, elle est pas prête à parler. Pas prête à se livrer, à toi. Peut-être parce que c’est beaucoup trop compliqué pour elle, parce qu’elle doit penser aussi que c’est difficile pour toi. Parce que c’est Hendrix et elle que ça concerne. Elle sait ce que c’est la demoiselle être au milieu, elle sait ce que c’est parce qu’elle a été à ta place. Avec Ophélia et vous deux, vous l’avez rendu taré, parce qu’il y avait beaucoup trop de séparation et de réconciliation. D’ailleurs à la fin, lors de l’ultime séparation, elle pensait que vous vous remettriez ensembles, ce qui vous en fréquentez pensaient également la même chose. Parce que c’était devenu une habitude. Beaucoup trop pour qu’on prenne cela au sérieux, et aujourd’hui quand tu y penses, ça te fait rire. Vous avancez, plus rapidement que lorsque vous faisiez des pauses toutes les deux secondes. Vous parlez de sa passion, de ses dessins. Elle sourit et rougis un peu lorsque tu lui dis qu’elle sera exposé et ça te fait sourire également. Comme elle a dit il faut y croire et toi tu crois en elle. T’as déjà vu son art, t’as déjà vu ses dessins et tu sais qu’elle a du talent. Il était pas si tôt que ça…  que tu dis dans un premier temps avant de rigoler, bon peut-être un peu, la prochaine fois je te réveillerais plus tard.  En vrai, quand tu l’a réveillé t’avais pas trop vu l’heure, enfin si, mais sans trop te rendre compte qu’il était beaucoup trop tôt. Et puis, il faut dormir la nuit petite tête, c’est une hygiène de vie. Tu rigoles, t’es pas le plus assidue dans le sommeil, le minimum pour être en forme le lendemain. Pour assurer aux entrainements et surtout aux matchs. En tout cas j’ai hâte de voir ça. Tu veux voir son boulot tout comme elle t’encourage dans le basket. C’est comme ça entre vous deux, vous vous intéressez chacun à ce que fait l’autre. Puis vous parlez de cette soirée, celle qui te stress un petit peu, parce que si tu mix devant eux, tu sauras si tu es nul ou pas. Elle fait la demoiselle possessive et ça te fait rire. [color:a1fb=#[/b] 3366ff] Evidemment qu’il n’y a que toi dans ma vie. Qu’elle idée de pensée le contraire. Tu t’exclames cela, sans trop de sérieux. Parce que tu sais qu’elle blague elle aussi. Elle avance en sautillant et elle te tire la langue, comme une enfant et ça te fait rire, tu la rattrapes et tu passes ton bras autour de ses épaules alors que vous avanciez. Tu peux me dire pourquoi je n’y ai pas pensé ? C’est clair, c’est bête de ne pas l’avoir envisagé, chez les chapin c’est possible, bon si ça fait beaucoup de bruit se sera tant pis. Tant pis pour les voisins.
 

 Pas si tôt ? Il se moque de toi ! Tu ricanes alors, mais t'adores dormir toi, pourquoi il est si cruel et te réveil de si bon matin ? C'est le week-end, t'as envie de dormir, de profiter. Tu adores tes cours mais t'aimes aussi avoir du temps libre et parfois ton lit réclame ta présence pour plusieurs longues heures. tu secoues la tête en roulant des yeux avant de répliquer « la prochaine fois tu me réveilles pas ouai ! Tu vas voir, j'vais te réveiller en pleine nuit moi t'vas voir ! » Fais-tu en faisant mine de te plaindre ! Tu ricanes pourtant, t'as retrouver un vrai sourire, une vrai bonne humeur et pas celle que tu peux avoir pour faire bonne figure. Tu veux juste éviter de parler de Hendrix, de parler d'amour et de toute cette merde qui vous empoisonnes la vie. « je dors la nuit.. enfin.. une partie de la nuit. j'y peux rien si je trouves pas rapidement le sommeil ! » Voilà que tu joues la carte de la petite moue adorable. Tu papillonnes même des cils pour faire ton petit effet avant de rire pleinement. Il passe son bras autour de tes épaules et tu avances ainsi. Ça peut paraître ambigu pour certain mais pas pour toi. Isa c'est ton pote, ton frère et jamais tu n'as eu de pensées perverses pour lui. Et quand vous repensez a votre rencontre, maintenant ça vous fait surtout rire. T'es pas le genre de fille qui couche comme ça, pas le genre de fille à enchaîner les mecs. T'as eu des ex, sérieux ou pas forcement, longues relations et moins longues, mais ça n'a jamais été pour une nuit. C'est pas ton genre, toi t'as besoin de sentiment, t'as besoin que ton coeur te rend folle. Avec Isa, t'aurais l'impression d’être incestueuse. « parce que tu ne peux pas vivre sans moi ! s'comme ca ! tu es les jambes, les bras, les muscles et moi je suis la tête ! » Que tu répliques en riant tout en continuant d'avancer. « la salle des chapins est parfaite j'pense, comme ça, ça fait soirée privée en plus. Y'aura plus qu'à installer tout et a mettre les boissons et la bouffe. et du saucisson... j'veux du saucisson ! » Parce que la charcuterie c'est trop bon !

 

Bon d’accord, aujourd’hui t’avais peut-être abusé. Tu l’as peut-être réveillé trop tôt. Tu pourrais regretter au fond, mais ce n’est pas le cas, en fait, t’es plutôt content de l’avoir fait pour pouvoir passer du temps avec elle et puis tu sais qu’elle ne t’en voudras pas, qu’elle ne t’en veux pas. Et toi, si ça avait été l’inverse, tu te serais levé aussi. Et puis ce matin, tu n’avais pas envie d’être seul, pas envie de trainer dans ton lit attendant que le monde se lève. Et la personne que tu voulais voir, c’était Billie. Tu n’avais pas spécialement pour intention de parler de ton père au départ, mais peut-être qu’inconsciemment tu savais que Billie trouverait les mots pour t’apaiser. Tu me réveilles que pour une cause important, j’ai besoin de mes huit heures de sommeil. Tu rigoles légèrement, parce que c’est pas vraiment vrai, avant, tu en avais besoin ouais, mais maintenant t’as changé. Ou évolué ? Tu ne sais pas comment dire les choses. Mais à force de faire la fête, d’alterner avec les cours, le basket et tout le reste, tu t’es habitué à dormir peu. A dormir suffisamment pour être en forme. Tu sais que tu n’es pas le gars avec la meilleure hygiène de vie, pour l’instant, ça te suffit alors tu fais avec. Tu rigoles à sa réflexion. Toi ? La tête… t’en es sure ? Je suis pas trop certain, tu te moques un peu, tu la charrie, encore. Avec Billie, ce que tu trouves bien c’est que vous pouvez parler de tout, de choses sérieuses, comme moins sérieuses, être sur le point de se disputer et rigoler ensemble comme des gosses deux minutes après. C’est simple entre vous. Un peu comme votre rencontre finalement, une drague qui finit par une amitié. Aujourd’hui, tu ne pourrais plus avoir ce genre de penser envers elle, et parfois quand tu penses au fait que tu ais envisager l’avoir dans ton lit, tu trouves ça bizarre. Non pas qu’elle ne soit pas belle, elle l’est. Mais c’est parce que c’est Billie, ta meilleure amie, ta pote, ta sœur. Trop proche d’elle pour avoir d’autres pensées la concernant. Du saucisson ? T’as des envies bizarres toi. Tu rigoles légèrement. Une envie de saucisson, soudainement. Tu penses pas à cela, tu recentres ton attention vers Billie. Et tu feras la cuisine ? Tu souris en coin, tu sais que c’est qu’elle ne cuisine pas. D’ailleurs tu cuisines peut-être plus qu’elle.
 

Tu roules des yeux, il a besoin de huit heures de sommeil ? Il se fout de la gueule de qui là ? Tu sais bien qu'il plaisante mais entendre ça de sa part c'est vraiment pas crédible. Entre les soirées chapines, les soirées tout court, et les filles.. Pas sur qu'ils dorment beaucoup chez les mecs. Tu le sais, tu les fréquentes ces mecs là justement ! Tu ris ensuite, quand il dit que tu n'es pas la tête. Il se moque mais ca te fait rire quand même, surtout qu'il y a quelques secondes tu prétendais qu'il n'avait pas de tête. Mais rapidement vous en venez a parler de cette soirée, celle que tu appréhendes un peu tout autant que tu as hate de voir venir. Parce que tu veux voir Isaiah mixer, danser sur ses mixes, et peut etre même que tu passeras une bonne soirée malgré la présence de ton ex. Quand il parle de bouffe, tu ne peux que te stopper sur le trottoir pour le fixer avec des yeux grands ouverts, comme si tu etais choquée. « ha ha, tu veux que j'empoisonne les chapins ou quoi ? » Tu ris, parce que clairement tu cuisines pas, pire, tu es capable de raté des pates et d'en faire une arme biologique ! La cuisine c'est pas du tout ton fort, c'est pas du tout ton truc. Tu préfères manger, tu préfères acheter tout fait et mettre ça au micro onde, ou alors tu préfères attendre qu'Aelys soit dans le coin pour qu'elle te fasse une petite assiette rapidement. Parce qu'Aelys, elle cuisine bien contrairement a toi. Et Isa aussi cuisine bien, dommage qu'il ne fasse pas des plats à faire livrer jusqu'à ta chambre. « ouai, de la charcuterie, des chips. plein de truc salés ! » Ca t'arrive parfois d'avoir ce genre d'envie, parfois c'est une envie de salé, parfois de sucré, et parfois tu as une folle envie de chocolat. Ca dépend les périodes, ton humeur aussi, ta façon d’être dans ces moment là. Mais là, tu veux du salé, alors ça te fait rire. A force de marcher sans faire attention, vous arrivez au centre ville. Le disquaire n'est plus très loin et tu traverses la route en tirant sur le bras d'Isa pour qu'il se dépêche. « On mange ensemble ce midi ? ou t'es des trucs de prévus ? » T'aimerais bien passer la journée avec lui, comme avant, comme au début, comme avant que tout ne devienne compliquer avec les autres.

 

Elle ne te croit pas lorsque tu lui dis que t’as besoin de huit heures de sommeil, tu le sais parce qu’elle roule des yeux et ça te fait rire. Ouais elle te connait, elle sait bien que tu plaisantes, parce que toi, tu ne dors pas huit heures tous les soirs, c’est souvent moins et souvent pas assez. Tant que t’arrive à tenir tant mieux et quand ça ne sera plus le cas tu aviseras. Généralement on dit prévenir avant de guérir, mais ce n’est pas du tout ce que tu fais. Et bordel, qu’est-ce que tu t’en fous. Ton quotidien te plait, ta routine te satisfait, pour rien au monde tu changerais tout cela. Tu rigoles ensuite lorsqu’elle s’arrête qu’elle te demande si tu veux empoisonner quelqu’un. Ça t’étonnerait pas, Billie, elle ne cuisine pas, elle ne sait pas et ça te fait rire. Non merci, laisses nous en vie tu veux. Tu rigoles de plus bel, heureusement qu’elle est consciente de ses capacités à cuisiner qui se résume à chauffer des plats. Je t’ai déjà proposé de t’apprendre à cuisiner, c’est quand tu veux que tu acceptes. Que tu lui dis en souriant. Toi c’est ta mère qui t’as appris, parce que selon elle, tu en auras toujours besoin et elle a peut-être raison, ça te sert parfois. Souvent même, et avec la pratique, t’as appris à aimer faire la cuisine. Bien que ce n’est pas pour autant que tu passes ton temps derrière les fourneaux. Elle te parle ensuite de pleins de trucs salés, d’envies qu’elle a. Tu dirais même d’envie soupçonneux, mais tu le penses simplement. Parce que clairement, on va finir par te prendre pour un fou. Dans ce cas je ferais en sorte à ce qu’il y ait pleins de trucs salés. Et puis comme tu vas m’aider à préparer, tu t’en assureras aussi. Bah quoi elle s’est proposée de t’aider, alors autant en profiter. Tu te demandes bien quand tu pourras faire ça, t’en parleras au cas un de ses quatre où vous vous retrouverez tous ensemble. Finalement vous arrivez dans le centre de la ville et Billie elle te tire sur le bras alors que vous traversez la route, le disquaire est pas trop loin, la boutique pour ses cahiers non plus. A midi tu n’avais rien de prévu, personne à aller voir et puis de toute façon, une demande de Billie t’acquiesce. Non, on peut manger ensemble y a pas de soucis petite tête, évidemment que t’acceptes, juste cet aprèm je vais m’entrainer avec les gars, tu peux venir voir si tu veux. Tu pourras me dessiner en train de jouer, que tu lui dis en plaisantant, bah quoi, t’aimes bien faire des blagues et alors ?
 

Tu ris, parce que clairement tu ne sais pas cuisiner, clairement tu ne dois surtout pas etre aux fourneaux, ni pour cette soirée, ni pour n'importe quel évenement. Au pire tu peux juste mettre un plat dans le micro-onde et tourner le bouton. Et lui, ça le fait rire en plus, bon, toi aussi en fait. Quand il propose de nouveau des cours de cuisine tu répliques « t'as une bonne assurance ? la cuisine des chopin est assurée tout risque ? » et tu ris a nouveau. C'est pas vraiment ce qui te branche, la cuisine, t'es pas un fin gourmet. Un rien peut te plaire, sauf ce que tu cuisine. Le pire c'est que ta mère cuisine très bien, mais t'as rien appris de tout ça. Tu acquiesces par la suie « ouaip, je vérifierais tout ! » Tu l'aideras, c'est obligé, tu veux participer, tu veux l'aider avec ça, parce que cette soirée c'est pas un truc débile, c'est important pour lui, donc c'est forcement important pour toi. Puis finalement il te propose de venir avec lui a l'entrainement de l'après midi. « Hm.. d'accord, ça fait un moment que j'ai pas vu Andy d'ailleurs. Ca me permettra de lui faire coucou.. Et je ferais un beau dessin de toi. » Que tu dis en souriant. T'aimes pas le sport, t'aimes pas en faire, mais aller soutenir les équipes et tes amis, ça tu aimes parce que tu veux les booster, les encourager afin qu'ils donnent leur maximum. T'aimes être présente pour eux, tu l'étais aussi pour supporter Hendrix a une époque, tu ne vas plus vraiment a ses match, même si tu y as des amis, c'est trop difficile de le voir. Non pas que sa vue t'insupporte, que tu entres dans une colère noire non, pas du tout, tu ne le supporte pas parce que c'est difficile, parce qu'il te manque. Loin des yeux loin du coeur, c'est qu'on dit, pourtant ça fait quatre mois qu'il est toujours dans ta tête, toujours bien encré dans ton coeur. Mais tu n'y penses pas, tu ne veux pas remettre ça sur le tapis, t'as pas envie que cette journée se termine en dispute. D'ailleurs, tu attrapes ton bras pour le tirer à ta suite chez le disquaire que tu salues d'un sourire. Tu t'enfonces déjà dans les rayons de disques. T'écoutes un peu de tout, même si tu as une préférence pour le rock, mais une fois que tu peux danser et faire la folle, tout te va finalement. Et puis t'es ici pour Isa, pour qu'il trouve son bonheur parce que ca sera la prochaine boutique qui te sera consacrée. « Tu sais ce qu'il te faut ? » Histoire que tu saches vers quoi chercher, ou si tu continues de regarder que les trucs qui t’intéresse.