j'suis ton boulet, t'es ma princesse. (billie)

Tu l’as réveillé aux aurores Billie. Juste comme ça, pour le plaisir de la voir. Il est tôt, tu sais. Mais tu sais qu’elle n’allait pas te laisser dans la galère. T’étais du genre matinal aujourd’hui. Tu ne sais pas trop pourquoi au fond, t’as beaucoup réfléchis, parce que hier t’as eu une discussion avec ton père. Le ton est monté. Comme souvent. Ça concernait les études, comme beaucoup de fois. Il trouve que tu n’es pas trop sérieux, il a peut-être raison, mais tu es toujours dans la contradiction. Tu lui as parlé du basket, tu lui as dit que si les cours ça fonctionnait pas tu aurais toujours le basket. Tu es dans la provocation, comme toujours quand il s’agit de ton père. Quoi qu’il en soit, tu t’es levé tôt et t’en as profité pour faire un jogging, avant de rentrer prendre une douche. Puis t’es partis acheter quelques trucs à manger. Pour le petit déjeuné. Et tu as appelé Billie qui dormait toujours, Tu l’as réveillé, et tu rigoles alors que tu l’as au bout du fil, tu lui dit simplement de se lever et de te rejoindre dans la cour, le lieu où toutes les confréries se retrouvent. Elle râle, elle peste. Il est tôt pour un samedi. Mais elle accepte. Tu rigoles de plus bel. Tu t’en doutais. Elle viendra quoi qu’il arrive, parce que c’est elle, parce que c’est toi. Ce n’est pas tout le monde que tu réveilles de si beau matin, seulement les vrais, ceux que tu sais qu’ils répondront présents. Billie en fait partie. Quand tu l’as rencontré, tu ne savais pas qu’elle aurait une telle importance dans ta vie. Au départ, tu voulais juste la draguer, parce qu’elle est belle la demoiselle. Trop. Et Dieu sait combien tu aimes les belles femmes. Et la gosse, elle t’a rembarré. Gentiment. Sans violence. Poliment. Vous en avez rigolé, longtemps. Et finalement vous êtes devenus amis. Des vrais. Si bien que tu la considère comme une de tes meilleurs amis. Billie. Tu t’installes sur un banc, tu attends qu’elle arrive. Elle tarde. Mais c’est normal. Puis tu la vois arriver de loin, tu souris. Tu te lèves, tu la prends dans tes bras avant de déposer un bisou sur son front. Tu vas bien princesse ? Tu te gênes pas, t’es tactile avec elle. Toujours. Y a aucun problème. Aucunes arrières pensées. Pas trop fatiguée ? Tu lui demandes cela en rigolant, avant de mettre ta main autour de ses épaules et te l’entrainer sur le banc. Il fait beau je me suis dit que ça te ferais du bien de profiter de l’air frais matinal. Tu rigoles encore, tu blagues, tu la cherches. Elle t’en voudra pas, t’en es certain. Parce que c’est Billie. Tu as faim j’espère, j’ai fait le pleins de bouffes, que tu lui dis en lui montrant ta réserve.

Il est beau ce rêve. ll y a des fées, des licornes, des pandas... et des pizzas ? Bon d'accord, il est complètement bizarre ce rêve parce que t'es en train de manger une pizza en mode soirée entre pote avec ces créatures. Pourquoi tu rêves de ça ? T'as pourtant pas regarder my little pony avant de te coucher, ni même mangé de pizza depuis un moment. Mais de toute façon ce rêve prend rapidement faim, t'as juste le temps de boire une gorgée de.. tu sais pas trop ce que c'est, quand tu te réveils en sursaut. Tu grognes, tu râles. C'était pas le reve de l'année mais tu dormais bien quand même. Tu tournes la tête vers l'objets qui t'arrache à ton sommeil, et tu secoues la tête en marmonnant un « je vais le tuer » en lisant le nom de ton meilleur ami. Isa, tu l'aimes. C'est ton pote, le meilleur, celui en qui tu places toute ta confiance sans avoir  peur, celui à qui tu peux tout dire. Ou presque parce que tu ne dis jamais tout. Mais Isa, au début il voulait juste te "pécho" et il s'est pris un râteau. C'était drôle et aujourd'hui vous en riez parce que c'est comme ça que votre belle amitié à débuté. Tu te lèves de ton lit alors que tu as décroché et que tu râles au téléphone. Le rejoindre ? Bordel mais il sait qu'il y a des gens pas du tout sportif qui veulent juste pouvoir pioncer en paix ? Pourtant tu acceptes de le rejoindre si tôt, c'est ton pote, tu peux rien lui refuser. Tu passes rapidement à la douche et tu quittes la chambre que tu partages avec une de tes potes de confrérie, Cassandra. Tu lui grognes dessus quand tu arrives enfin devant lui. Tu t'es fringuée avec les premiers trucs qui sont arrivés. Un t-shirt superman un peu trop grand, un short en jean et ta paire de converses fétiches. Rien de glamour, t'es même pas coiffée même. « Si tu m'aimais vraiment, tu me laisserais dormir babe ! » Tu finis par lui sourire alors qu'il embrasse ton front et tu le suis jusqu'à sa réserve de bouffe. Bordel, rien que de voir tout ça, bah t'as faim et ton ventre se fait entendre. « t'as de la chance que tu te rattrapes bien » que tu finis par dire en riant un peu. Tu finis par t'installer dans l'herbe, t'es habituée de toute façon, tu as toujours le cul dans l'herbe. Tu finis par t'étirer, levant les bras au dessus de ta tête en baillant, rien de glamour. Tu soupires ensuite, reposant toute ton attention sur ton pote. « ça a intérêt d’être meilleur que la pizza que je partageais avec une licorne, une fée et un panda ! » que tu finis par dire en ricanant un peu

Tu savais qu’elle allait venir Billie, qu’elle allait râler certes, mais qu’elle viendrait. Et tu n’avais pas tort, parce que lorsqu’elle arrive devant toi, elle te grogne presque dessus, en te faisant une réflexion. Toi tu rigoles en l’observant légèrement. Billie, c’est le genre de fille que tu apprécies, c’est le genre de filles qui ne va pas forcément faire attention à comment elle se fringue ou se comporte avec toi et tu aimes ça. Parce que malgré cela, la gosse, elle est belle et marrante. Et quand t’y pense tu te souviens de pourquoi tu as voulu la gérer, et quand tu passes du temps avec elle, tu te rends compte de pourquoi et comment elle est devenue ta meilleure amie. Cette fille avec qui tu peux passer du temps, et avec qui tu ne t’ennuieras pas même si vous ne faites rien. La fille que tu protégerais de tout, du monde entier s’il le fallait. Puis toi, alors qu’elle te reproche cela, tu déposes simplement un bisou sur son front. Elle ne t’en voudra pas longtemps. Tu le sais, tu la connais la demoiselle. Si je t’aimais pas, je t’aurais pas appelé toi, qu’il dit simplement en faisant son plus beau sourire. Ou presque. Puis lorsqu’il lui dit que t’as fait le plein de nourritures, elle semble ravie, et toi tu ne peux t’empêcher d’esquisser un sourire de satisfaction. Puis au lieu de se mettre sur le banc, elle s’installe par terre et tu l’observes s’étirer avant de prendre ce que tu as acheté pour t’installer à côté d’elle. Tu sais, y a des bancs. Que tu lui dit en montrant celui où tu étais assis plus tôt. Mais ça ne t’étonne pas de la demoiselle, parce qu’elle est comme ça, elle va préférer s’asseoir sur l’herbe que sur un banc ou autre. Elle est comme ça et toi, tu aurais dû t’en douter. T’as un regard interrogatif lorsqu’elle de parle de licorne, de fée, de panda et de pizza. Euh, toi t’as dû faire un rêve assez bizarre. Moi qui pensais qu’il n’y avait que moi qui hantais tes nuits, tu lui fais un clin d’œil avant de rigoler, tu blagues. Encore. T’as cette habitude de blaguer sans cesse, de prendre les choses à la rigolade et de sortir des conneries à tout bout de champ. Ça t’arrives d’être sérieux, quand y a de gros problèmes, du moins qui ne te concernes pas, tu sais être sérieux, mais t’aimes pas trop ça, alors tu passes ta vie à déblatérer des tas de bêtises. Tiens, sers toi, je suis sûr que tu vas trouver ton bonheur. Que tu lui dit en lui tendant le sac de tes achats et en sortant un donut au chocolat pour toi.  

Que ne ferais-tu pas pour lui. Ce n'est peut-etre pas ton frère de sang, mais ton meilleur ami tient une place très importante dans ta vie. Sans lui, tu ne sais pas comment tu pourrais etre aujourd'hui. Au fond, avant de le connaitre tu etais déjà comme ça, une fille simple qui ne se prend pas la tête, qui sourit, qui vit pleinement, qui est toujours de bonne humeur et qui garde tout en elle pour n'embêter personne. Pourtant depuis qu'il est là, tu peux te confier sur certaine chose, après ta rupture avec Hendrix, tu as pleuré chez ton frère, parce qu'isaiah et Hendrix sont potes et que tu ne voulais pas l'embêter ou te plaindre de son pote, tu ne voulais pas le mettre dans une situation étrange, tu ne voulais pas qu'il pense devoir choisir entre ses amis. Mais il était tout de même là, le premier à vouloir te faire changer les idées, à vouloir te présenter des potes, à faire semblant de te draguer juste pour te faire rire. Et c'est ce qui fait que tu as toujours le sourire avec lui, même quand il te sort de ton lit aussi tôt. Il a de la chance d'avoir prévu de quoi manger. Ton cul sur l'herbe, c'est mieux, tu n'utilises les bancs que peu souvent, généralement pour étudier vite fait ou pour des raisons diverses et variées, genre quand s'est tout mouillé. Mais quand il fait du soleil, t'aime l'herbe fraîche. tu t'allonges presque, t'étirant, laissant le soleil caresser ta peau de si bon matin. Finalement c'est agréable, même si t'es encore crevée. Fallait pas s'endormir à cinq heures du matin juste pour terminer une toile aussi ! Tu tournes la tête vers le banc et tu hausses les épaules pour toutes réponses. tu finis par rire quand il parle de ton rêve. C'est vrai que c'était vraiment pourri. « Non tu n’étais pas dans mon rêve cette nuit babe, mais si tu m'avais laissé dormir, peut-être que tu y serais arrivé ! » Que tu poursuis en riant un peu avant de te redresser quand il te tend le sac. Si lui prend un donut, toi, tu pioche pour un beignet fourré au chocolat-noisette. Tu vas en foutre partout mais tu t'en moque c'est juste trop bon. D'ailleurs t'as même pas terminée ta bouchée que tu dis « tu chais comment parché aux femches toi ! » La bouche pleine, tellement glamour ! D'ailleurs, pas manqué, le chocolat coule sur ton menton et tombe sur ton t-shirt, tant pis. Tu choppe un mouchoir de tes poches, un truc qui traîne pour essuyer. Clairement tu n'as rien de glamour, mais avec lui tu sais être naturelle, pas besoin d’être maquiller comme un camion tout neuf ou d'être vêtue comme une escort-girl. t'es juste toi. « alors, pourquoi t'as voulu me sortir de mon lit si tot ? » parce que pour toi, y'a une excuse cachée, tu cherche la connerie, le piège.

Un haussement d’épaule pour simple réponse lorsque tu lui dis qu’il y a des bancs et tu souris légèrement. Elle s’en fiche, tu le sais, elle préfère l’herbe quoi que tu dises. Elle est comme ça. C’est pas grave, je vais pas être jaloux d’une licorne, d’une fée et d’un panda, je suis plus beau que tout ça réuni. Tu dis cela en rigolant. T’es le genre de gars qui se vante, tout le temps, juste comme ça pour rigoler. Tu te prends pas vraiment au sérieux, tu connais tes atouts, mais quand tu te vantes, la plus part du temps c’est pour blaguer. T’es pas le gars vraiment égocentrique, ni même trop narcissique. Tu t’aimes c’est certain et c’est important selon toi, si tu veux que les gens t’aiment aussi. Quoi qu’il en soit, elle prend le sac que tu lui tends et elle en sort un beignet fourré au chocolat, t’as bien fait de l’acheter. Tu te souviens qu’elle aime ça. Tu as appris à la connaitre. Ce qu’elle aime, ce qu’elle n’aime pas. Elle te parle la bouche pleine et t’essayes de comprendre ce qu’elle te dit. Ouais je sais, parler aux femmes, je sais pas faire, tu lui fais un clin d’œil avant d’entamer ton donut. Tu rigoles lorsque le chocolat coule sur elle. Babe, tu manges comme un cochon, que tu t’exclames toujours en rigolant. Au fond tu t’en fou, parce que c’est billie. Et c’est ce qui te plais dans votre relation, vous pouvez chacun être qui vous vous voulez. Ne pas faire attention aux apparences, ne pas avoir peur d’être jugé. Y a pas de cela entre vous. Parce que tous les deux, quand vous êtes ensembles, y a pas de faux semblants. Tant sur les apparences que sur les paroles, si vous avez quelque chose à vous dire vous le direz, même si parfois ça blesse. Parce que c’est ça des amis, ils se disent les vérités, quel qu’elles soient. Simplement parce que je voulais voir tes beaux yeux princesse. Tu ne peux pas t’empêcher de sortir des conneries, de ne pas faire preuve de sérieux. Tu sais qu’elle ne s’arrêtera pas à cela, alors tu poursuis presque aussitôt. Je me suis levé tôt, j’arrivais pas trop à dormir. Tu soupires. Hier je me suis embrouillé avec mon père, encore. C’est pas la première fois que tu lui parles de tes disputes avec ton paternel. Ce serait vraiment grave tu crois si je ne deviens pas architecte ? T’aimes bien ce que tu fais, mais tu ne veux pas faire ça toute ta vie, tu ne sais pas si t’as seulement envie de le faire. Toi, tu veux faire quelque chose qui te passionne, comme le basket, ou la musique. Etre dj, ça te brancherais plus, mais ça à ton père tu lui as pas dit, tu le sais il ne comprendra pas. Bref, toi, tu vas bien ? Le besoin constant de savoir si tout se passe bien dans la vie de sa meilleure amie.
 

C'est simple entre vous, pas besoin d’être celui que vous n’êtes pas. Tu peux être comme tu es, et lui n'a pas besoin d’être parfait sur tout les points, parce que c'est ainsi que tu l'aimes, et tu n'apprécierais pas qu'il joue un rôle avec toi. C'est bien pour ça que tu n'as pas honte d'avoir du chocolat partout et ça te fait même rire, ça t'empêche pas de parler la bouche pleine et ça le fait rire lui aussi. parce que tu es ainsi, Billie n'est pas une poupée barbie, Billie n'est pas une princesse et Billie n'a pas besoin de ça. Tu ne le sais pourtant pas, tu ne te trouves pas canon et parfois tu te demandes même comment tu as pu avoir des petits-amis. Mais tout cela, lui le sait, il sait comment tu es, comment tu fonctionnes, il sait ce que tu aimes ou n'aime pas, ce qui te dégoutte et ce qui te fait fondre. Et c'est réciproque c'est bien pour ça que tu sais que ce petit déjeuné en plein air cache quelque chose. Quand il dit qu'il n'a pas réussi à dormir, tu prends une petite moue, l'écoutant en terminant ton beignet comme une goinfre. Tu te retrouves avec la bouche comme un hamster faisant ses réserves, et tu manges comme tu peux en évitant d'en foutre partout. Tu sais qu'avec son père c'est difficile. Toi tu n'as pas ce soucis, même si à la maison c'était assez stricte, tu pouvais te lancer dans ce qui te passionnais le plus : le dessin et tu es heureuse que ta famille accepte parce que c'est la famille et votre bonheur avant tout. Tu hausses les épaules à sa question, avalant enfin ce que tu as dans la bouche pour répondre. « si on m'empêchait de dessiner, d'en faire mon métier... j'en mourrais. Alors c'est pas moi qui te conseillera de faire une chose que tu n'aimes pas. » Le dessin c'est vraiment toute ta vie. Tu n'imagines pas un futur sans art, sans musée, sans peinture ni pinceaux, sans page blanche ou sans mur à peindre. Tu ne vois pas un futur en noir et blanc, tu le vois arc-en-ciel. Quand il demande si tu vas bien, tu souris. Toi tu vas toujours bien, même quand ça va pas, t'es comme ça. Même le lendemain d'une rupture tu disais que tu allais bien, même le jour ou tu as appris une trahison, tu disais que tu allais bien. « moi ça roule toujours ! » Oui ça va toujours bien avec toi, parce que tu ne veux pas te noircir l'humeur, tu veux sourire et aller de l'avant, mais tu gardes tout au fond de toi et parfois il faut que ça sorte. Mais là ca va, vous ne parlez pas de choses qui t'angoisses, alors oui, ça va. « tu veux faire quoi toi ? qu'est-ce qui te donne envie de te lever le matin.. à part moi évidement ? » poursuis-tu avec une touche d'humour.

La passion, Billie, elle sait ce que c’est, elle te comprend. Parce qu’elle ce qu’elle aime c’est dessiner, alors elle sait ce que c’est tenir à quelque chose qu’on aime. Faire quelque chose qu’on a réellement envie de faire. Alors tu le sais, elle te dira de faire ce que tu veux réellement faire, ce qui te fait vibrer. Tu souris, quand elle dit cela, t’aimerais bien que ton père pense pareil, mais non, lui il faut faire quelque chose de concret. Quelque chose qui donne du travail. Pas quelque chose d’incertain comme le basket ou la musique. Elle te dit que ça va. Elle dit toujours ça Billie, quand quelque chose ne va pas dans sa vie. Même quand elle a rompu avec Hendrix. Tu les aimais bien ensemble les deux, ton gars sûr et ta meilleure amie. Et quand ils ont rompu, tu savais qu’elle allait mal et pourtant elle a fait comme si ça allait, et toi, t’as juste essayé de lui changer les idées. Elle n’a pas voulu trop t’embêter, d’autant plus qu’Hendrix est un de tes bons amis. Mais ça ne t’aurais pas déranger, parce que tu seras toujours là pour elle.  D’accord, si ça ne va pas tu me le dis petite tête, ok? que tu lui dis en posant ta main sur ses cheveux. Tu soupires légèrement lorsqu’elle te demande ce que tu veux faire. Peu de personnes te le demande. Tu fais des études d’histoire de l’art et d’architecture, donc c’est dans cela que sera ton métier c’est logique. Tu regardes le ballon de basket qui est à côté de toi, celui que tu as toujours avec toi.  Le basket. Toi-même tu sais combien j’aime trop ça. Le basket, c’est trop ma vie. Et c’est le cas depuis que t’es gosse.  Mais, selon lui être pro, faut pas trop y compter. Et parfois tu te dis qu’il a peut-être raison, mais si tu n’as pas l’ambition qui va avec tu ne pourras jamais arriver au bout de tes rêves.  Mais si ça, ça ne marche pas… je sais pas si je veux être architecte, j’aime beaucoup vraiment ce que je fais tu vois, mais quand je vais en cours, quand je suis dans ça, je me dis pas que je veux faire ça toute ma vie tu vois. Tu hésites, avant de lui parler de ton envie d’être dj, parce que c’est un truc que tu as toujours gardé pour toi, tu mix quand t’es seul, t’apprends un peu seul, puis tu te souviens que c’est à Billie que tu parles, que tu peux tout lui dire, ou presque.  Tu sais que je mix ? Je suis pas un pro, mais je me débrouille, enfin je trouve, tu rigoles légèrement, je pense que j’aimerais bien être dj, quand je mix, ça me permets de m’évader. J’aimerais bien pouvoir m’essayer devant du monde… mais je sais pas. Tu souffles, avant de terminer le donut que tu tiens dans la main.
 

tu acquiesces d'un signe de tête quand il demande si ca va, si tu lui dirais si quelque chose n'allait pas. Mais tu ne dis pas totalement la vérité, il y a des choses que tu lui dis, les choses que tu penses futiles et qui peuvent t'énerver ou te rendre triste. Mais les choses importantes, les choses qui te font vraiment mal, tu n'en parles pas. Le fait que Hendrix puisse te manquer, le fait que tu as du mal à tourner la page, le fait que malgré tout tu lui en veuilles encore. Ça tu ne lui dis pas. Ce n'est pas par manque de confiance en lui, mais c'est surtout que tu ne veux pas paraître faible, même devant lui. Alors non, ça tu ne lui dis pas. Tu ne fais que sourire pour le rassurer, pour le convaincre et te convaincre toi même que tu vas bien, que tout va bien. Pour en revenir a son avenir, à ses passions, tu souris quand il parle de basket. tu le reconnais bien là. Tu l'as toujours vu avec son ballon, avec les yeux brillants avant un match, avec la rage de vaincre et de tout donner, non pas par esprit de combat ou juste pour la gagne, mais par passion. Dans ses yeux il a ce petit truc en plus que tu as toi aussi quand tu admires une peinture au musée. Il a la passion dans les yeux quand il parle même simplement de son sport. Et toi qui pourtant n'aime pas ça, tu le supportes et tu adores le voir jouer pour ces raisons là. « Si tu n'y crois pas, ça ne fonctionnera pas c'est clair. C'est comme si je disais que je deviendrais jamais une grande artiste... » tu pouffes un peu, parce que c'est clairement pas ce que tu penses. C'est ton rêve et tu y arriveras quoi qu'il arrive. Tu le laisses poursuivre, haussant un sourcil de surprise quand il parle de musique et de mixage. Tu ne connaissais pas ce secret, cette part de lui et tu souris parce que tu es touchée de l'apprendre, qu'à toi, il se sent assez en confiance pour partager. « Et bien lances toi babe ! Profites d'une soirée étudiante ou si tu veux faire ça incognito, vas en boite faire un essaie. Tu perds quoi même si tu rates ? Au moins tu seras fixer. Et puis, fais comme moi, assure une solution de secours tout en restant dans ta passion. » Toi tu as déjà tout prévu. Si tu ne peux pas atteindre ton rêve, tu travailleras dans une galerie d'art, tu ouvriras ta propre galerie ou tu bosseras au musée. Ca serait aussi beau que d’être exposer.  « Je sais que c'est pas évident ou facile. Mais c'est ton avenir, ta vie, pas celle de ton père.. » Que tu finis par dire avec plus de douceur. Tu t'approches de lui et tu finis par embrasser sa joue avant de reprendre. « mais quoi que tu fasses, moi je serais toujours là. Je crois en toi, je sais que tu peux le faire. »

Elle acquiesce, mais tu sais que parfois, elle te dit pas tout, parfois, tu dois creuser, chercher au plus profond d’elle pour savoir si quelque chose cloche. Et parfois, le fait de devoir faire cela, ça t’énerve, ça t’agace, parce que t’as envie d’être là pour elle quoi qu’il arrive. Parce que tu ne la jugeras jamais, quoi qu’elle fasse, quoi qu’elle dise. Tu seras là, seulement. Quand ça parle de ton avenir, tu ne le montres absolument pas, mais ça t’inquiètes. Toi tu préfères faire le mec qui s’en fou, qui ne prend rien au sérieux, mais t’as peur de ce qu’il se passera demain, si tu dois être bloqué dans un métier que tu n’apprécies pas vraiment. Toi, t’as ce besoin de ressentir de l’excitation dans ce que tu fais. T’as besoin de ne pas ressentir le fait de devoir travailler pour survivre, pour gagner des sous. Tu ne veux pas voir ton travail comme une contrainte, mais comme une passion. Moi j’y crois, je sais que j’en suis capable tout comme je sais que toi tu deviendras une grande artiste, que tu t’exclames aussitôt, bien sur que t’y crois, t’es sûr de toi, de tes capacités, tu sais que t’en es capable. Mais c’est qu’à force d’entendre me dire que c’est incertain, bah parfois, pendant quelques instants, je finis par y croire. Et ça te désolé, parce que même si tu n’écoutes pas toujours ton père, ce qu’il te dit, tu le gardes quand même dans un coin de ta tête et parfois ça te travail. Tu lui parles ensuite de ton autre délire, que tu gardes secret pour le moment, parce que contrairement au basket, ça t’es moins sûr de toi, tu ne connais pas vraiment ton niveau, tu ne sais pas où tu en es et c’est un peu ta faute, parce que t’oses pas. T’oses pas d’essayer devant du monde, tu ne veux pas être ridicule. Imagines je suis une grosse merde ? Je vais me taper la honte, j'ai une réputation à teni quand même. Tu rigoles, c’est la vérité, toi tu ne peux pas te taper la honte. Tu fais attention à l’image que tu dégages, une sorte de réputation que tu dois tenir. Je préfère d’abord faire ça devant des amis tu vois, et tu penses à elle, Cassandra et à ta bande des Chapin. Comme ça au moins si je suis ridicule se sera devant vous. Tu rigoles de plus bel, mais être ridicule devant eux, c’est moins gênant que devant des milliers de personnes. En plus de cela, tu sais qu’ils seront sincères. Je sais que c’est ma vie, mais même si je suis pas toujours d’accord avec lui, voir jamais, ce qu’il dit ça compte. Et parfois ça t’énerve que ça te touche autant. Rien que d’y penser ça t’agace et puis elle t’embrasse sur la joue avant de te dire qu’elle sera là pour toi et d’un coup ça t’apaise. T’es trop mignonne babe. Que tu lui dis en passant un bras autour de ses épaules. Tu ne t’attendais pas à autre chose d’elle.
 

Tu peux comprendre ce qu'il ressent, tu tentes en tout cas de te mettre a sa place pour le comprendre. Même s'il n'est jamais d'accord avec son père, ça reste son père et son avis, son opinion compte. Il veut juste que son père soit fier de son fils et tu peux comprendre tout cela. tes parents ont toujours su que tu voudrais faire du dessin, t'as un crayon à dessin entre tes doigts depuis que t'as deux ans, tu fais que ça, au point d'avoir du faire un test pour savoir si tu étais autiste ou non. Mais non t'es juste une grande passionner qui a besoin de ca pour vivre, pour se sentir bien et se sentir apaisée. c'est idiot, mais t'es sur qu'il ressent surement la même chose pour le basket, comme une drogue, il a besoin de ca. Alors tu comprends, et tu ris doucement quand vous parler de mixer devant des gens. Ouai c'est sur que c'est mieux de faire ça devant des amis avant de se lancer. « organise une petite soirée avec les potes. Et avec nous, tu sais qu'on ne te mentira pas.. certainement pas moi d'ailleurs. » Tu dis ça avec enthousiasme mais tu sais que s'il fait cela, il y aura ton ex petit ami et tu ne sais pas trop si tu pourras vraiment passer une bonne soirée, mais tu seras là, si ca devait arriver, pour soutenir ton meilleur ami. Tu prends ensuite une petite moue et puis finalement tu reprends « c'est ton père, c'est normal que ça compte. » Tu ricanes ensuite quand il passe son bras autour de tes épaules pour te rapprocher un peu. parfois on pourrait presque vous prendre pour un petit couple, pourtant tu n'as jamais eu envie de lui sauter dessus, tu ne dis pas qu'il est moche, au contraire, ton meilleur pote est carrément canon, mais c'est ton meilleur ami, c'est ta famille et t'as aucune pensée impure pour lui. Tu attrapes le sac pour attraper un donut et tu reprends ensuite. « j'sais que je suis trop mignonne ! » Tu te ventes pas vraiment, c'est une façon d'agir que tu as avec lui. Tu ricanes, posant ta tête contre son épaule. « Au pire... mixe avec un sac sur la tete, en mode incognito.. » et là, tu pouffes de rire.

Tu sais que tes potes ne te mentirons pas, encore moins elle. Ils seront honnêtes, ils te diront s’il faut que tu lâches l’affaire ou s’il faut que tu t’accroches. Parce qu’ils sont un peu comme toi, franc envers leur ami, même si ça blesse. C’est mieux cela que de mentir. Parce que le mensonge, ça peut parfois faire plus de mal.  Je vais faire ça ouais, je vais organiser une petite soirée et vous me direz. Tu souris en pensant à cette soirée qui n’est pas encore arrivé. Au mieux je serais bon, au pire, je serais mauvais, mais  ça nous fera une soirée sympa quand même. T’aimes bien être entouré de tous tes amis, alors si cela pouvait vous permettre de vous retrouver tous ensemble, tu ne dis pas non. C’est normal que ça compte. Ouais elle a certainement raison tu te dis, tu ne réponds pas. Tu souffles simplement, parce que ça te saoule parfois, ta relation avec ton père. Ce que tu veux parfois, c’est pouvoir tout lui dire ou presque, ce que tu veux c’est qu’il te soutienne dans tes choix. Qu’il soit réellement présent pour toi. Mais il n’y a rien de cela, et pourtant il continu à avoir une telle influence sur toi. Tu ne réponds pas ouais, parce qu’assez parlé de ton père. Tu souris de plus bel lorsqu’elle te dit savoir qu’elle est mignonne. Et à sa dernière phrase tu ne peux t’empêcher de la suivre lorsqu’elle rigole. Non jamais, je ne peux pas cacher ce magnifique visage, que tu lui dis en te passant une main dans les cheveux. Tu te dis que tu as bien fait de l’appeler et de la sortir de son lit. Que t’as bien fait de l’appeler elle. Au fond, tu devais savoir qu’elle trouverait les mots pour t’apaiser, mais aussi pour te faire rire. C’est simple avec Billie. C’est simple de lui parler. De se confier. Du moins pour des choses comme celle-ci. Tu regardes un peu autour de vous. C’est calme encore. Parce qu’il est tôt et ça te fais du bien ce calme. T’aimes bien être entouré, t’aime bien le bruit. Mais parfois le silence ça fait du bien. Alors tu en profites, parce que tu sais que la cour ne restera pas calme très longtemps. T’as quelque chose de prévue aujourd’hui ? tu lui demande, pour changer de sujet, pour passer à autre chose que ton avenir. Toi tu sais très bien ce que tu vas faire, du moins pas dans l’immédiat, mais cette après-midi, tu iras t’entrainer, comme toujours, tu feras ensuite semblant de réviser, avant de te laisser entrainer à une soirée. Au final, c’est souvent la même chose, mais ça ne déplais pas.  
 

organiser une soirée, tu souris mais tu caches un peu cette angoisse que de te retrouver dans la même pièce que ton ex. Tu l'ignoreras, tu l'éviteras, mais tu ne veux pourtant pas gâcher la soirée de ton meilleur ami et son plaisir de mixer les platines devant vous. C'est un vrai conflit intérieur, une véritable galère à gérer mais tu fais avec, tu prends sur toi, tu ne dis rien. Tu lui souris sagement et simplement alors que tu restes quasiment dans ses bras, tu acquiesces juste à ses propos avant de rire quand il parle de son visage qu'il ne veut pas cacher. Tu ne sais même pas pourquoi tu as proposé ça, pour l'humour, pour le taquiner, pour rire quoi. Et ça marque alors ça te convient parfaitement. T'es heureuse de pouvoir apaiser ses craintes et adoucir son âme pour quelques heures, tu sais que c'est pas forcement facile les relations avec les parents. Tu n'as pas vraiment ce problème donc c'est déjà plus simple. Quand il te demande ce que tu as de prévue, tu prends une petite moue. T'as rien de prévu à faire dire. Aujourd'hui tu serais surement sortie au parc pour dessiner ou aller au musée pour dessiner et comme c'est samedi, t'aurais appeler les copines pour sortir ce soir. Sauf si Ophélia le fait avant toi. C'est bien son genre ça. tu finis par te redresser, quittant le sol, passant tes mains sur tes fesses pour en virer les traces d'herbe. Tu hausses les épaules « aucune idée. » c'est vrai, t'as rien de prévu vraiment dans le fond. « Par contre faut que je file vite fait aux toilettes ! » Et tu cours rapidement. Tu sens la nausée, tu sens cette envie irrésistible de devoir vomir, pour libérer cet angoisse lier a ton ex petit ami et à cette soirée que ton meilleur ami veut faire. Alors tu l'abandonnes rapidement pour courir, les toilettes ne sont pas bien loin. Tu entres dans le bâtiment ouvert et hop, tu pousses la porte pour courir. C'est dégueulasse, ça brûle l'estomac. Mais c'est libérateur. Tu soupires, passant rapidement à l'évier pour te passer un coup sur le visage et te rincer la bouche. Une fois fait, tu sors, et tu ne t'attendais pas à voir Isaiah là à t'attendre. Tu lui souris, comme si tu n'avais rien fait de spécial. « tu veux qu'on aille se balader ? » Tu fais comme si tout allait bien. Comme si tu allais bien.

Vous avez finis de parler de ton avenir. De tes projets qui se développent au fil des jours. Mais t'es jeune, c'est normal d'avoir pleins de projets, de ne pas vraiment savoir ce que tu veux exactement faire. Certaines personnes de ton âge savent déjà ce qu'ils feront. Ils le savent déjà, comme Billie par exemple. Mais toi tout est incertain. Et tu fais le mec qui s'en fou et qui profite de sa vie étudiante comme si de rien n'était. Sauf aujourd'hui, à cause de ton père, de votre petite altercation qui t'as perturbé. Un peu. Mais Billie, elle te comprends. Elle trouve les mots pour t'apaiser. Et finalement ça va mieux pour toi. Elle te sourit, elle sera présente quand tu mixeras. Tu organiseras cette soirée dans pas longtemps. Pour être fixé, pour être sûr. Tu lui demandes ce qu'elle a de prévu, tu t'intéresses à elle. Comme toujours. Elle te dit qu'elle n'a rien de prévu et aussitôt elle te dit qu'elle doit aller aux toilettes. Elle n'a pas l'air bien. Tu le vois que ce n'est pas simplement pour aller faire pipi. Elle n'a vraiment pas l'air bien et tu n'as même pas le temps de lui demander si ça va qu'elle court en direction du bâtiment le plus proche. T'aurais pu rester là, mais tu l'a suit. Tu veux savoir si ça va. Elle entre dans le toilettes, et tu l'attend devant. Tu l'as remarqué qu'elle allait bien, c'est genre la tête de quelqu'un qui veut vomir, qui a un truc quoi. Tu l'attend. Et puis finalement elle sort. Elle est devant toi, tout sourire et comme si de rien n'était elle te demande si tu veux te balader. Toi, tu la regardes d'un air interrogatif, pourquoi elle fait celle qui va bien alors qu'elle a bien vu que tu as dû remarquer qu'elle ne se sentait pas. Elle a le visage légèrement mouillé, elle s'est passée de l'eau dessus. Qu'est-ce qu'il se passe Babe? Tu commences par lui demander avant d'enchaîner. Et ne me dis pas que ça va, pas cette fois, ce serait un mensonge. C'est son habitude à la gosse de dire que tout va pour le mieux. T'es malade? T'as mal aux ventres? T'es inquiet maintenant. Cette envie soudaine d’aller aux toilettes, comme si elle était habituée. Elle a réagi normalement comme si elle allait simplement pisser. Comme si c’était habituel et c’est ce qui t’inquiète autant. Tu le sais bien que Billie, elle n’est pas du genre à se plaindre, à dire quand ça ne va pas. Et parfois, souvent même ça t’énerve parce que tu veux être là pour elle, quand tout va bien de son côté ou quand ça va moins bien. Et aujourd’hui pas de chance pour elle, tu as vu qu’elle n’allait pas bien. Les visages du « j’ai envie de dégueuler » tu les connais bien. Tu te demandes si c’est la bouffe que t’as emmené, mais tu en doutes.  

 

Les nausées, les envies de vomir. Tu sais ce que c'est depuis des années, tout à commencé quand tu etais encore au lycée, quand tu avais trop de pression, trop d'angoisse. Tu en souffres, tu souffre d'angoisse et tu l'extériorise en vomissant. C'est instinctif et parfois ça ne veut pas alors tu te fais vomir. Le fait que tu mange énormément fait que tu ne perds pas spécialement trop de poids, sauf ces derniers mois, depuis ta rupture avec Hendrix parce que tu manges moins, mais que ces nausées sont toujours là. Parfois tu arrives à gérer, mais en ce moment c'est plus difficile parce que tu as bien trop d'angoisse que tu gardes au fond de toi. Tu stress pour tout et pour rien mais tu ne le fais jamais voir. Aux yeux des autres et même de tes amis, t'es juste ce petit soleil qui sourit et qui éparpille sa joie de vivre et sa bonne humeur, qui rassure et réchauffe les cœurs, alors que le tient.. est-ce qu'il est en un seul morceau ? Bon techniquement oui, sinon tu serais morte, mais métaphoriquement parlant, tu ne sais pas. Mais tout cela, personne ne le sait, pas même ton grand frère dont tu es très proche. Pas meme Aelys, pas même les filles de la bande, pas même Isaiah, et Hendrix ne s'en ait jamais douté. Mais pour toi c'est normal. Tu es là pour les autres et ils ont déjà bien a faire, pas besoin de les ennuyer avec tes propres angoisses qui sont parfois bien ridicules. Quand tu te retrouves nez à nez avec ton pote, tu lui souris, comme si tu avais été faire ta petite affaire normalement. Tu lui proposes même d'aller vous balader mais tu vois rapidement à ses yeux que tu vas passer à l'interrogatoire. Mais tu es habituée aux excuses, tu ne mens pas, t'es persuadée que c'est tout cela à vrai dire. « ça va, j'crois que j'aurais juste pas du manger le beignet trop vite. » C'est une bonne excuse parce que t'as vraiment manger trop vite ce beignet fourré, tu les adores, et t'en as fait que deux bouchées. Tu lui souris, passant ton bras autour de ses épaules.. Bon tu galère t'es plus petite que lui quand même. Mais tu le fais et tu l'amènes dehors. Tu vois bien qu'il continue de s’inquiéter. t'es pas sur qu'il te croit mais tu fais comme si rien n'avait jamais eu lieu. « On va ou alors ? » Tu veux changer de décor, de lieu, qu'il oublie de petit moment. « tu vas la faire quand ta soirée ? »

T’es inquiets, tu te questionnes, tu t’interroges. Elle te dit que ça va, que c’est le beignet qu’elle a mangé trop vite et tu pourrais la croire, parce que c’est vrai, elle l’a engloutis rapidement. Mais la toute de suite tu n’y crois pas. Elle te l’aurait dit directement si ça avait été le cas. Là c’est comme si elle voulait cacher quelque chose. Elle est partie trop vite, elle a réagi trop rapidement pour que cela ne soit arrivé qu’une fois. Elle doit le savoir que tu ne vas pas gober cela, elle doit le savoir et pourtant, elle passe avec difficulté son bras autour de tes épaules et fait comme si de rien n’était. Mais cette fois tu laisseras pas passé. On va où tu veux princesse, que tu lui réponds avant d’hocher les épaules lorsqu’elle te demande quand tu vas faire ta soirée. Aucune idée, je verrais quand tout le monde est disponible. Et là, peut-être qu’elle croit que tu vas passer à autre chose, et alors que vous sortez du bâtiment, que vous commencez à marcher sans savoir où vous allez réellement aller, tu tournes ton visage vers elle, et tu as ce petit air sérieux que tu poses sur ton visage rarement. Je pense pas que ce soit les beignets qui ont fait ça, tu commences par lui dire, ça n’avait pas l’air d’être la première fois que ça t’arrive. Tu sais le reconnaitre et même si elle ne s’en rend pas compte, tu la connais Billie, tu sais lorsqu’elle ne te dit pas tout, parfois tu laisses passer mais pas là, parce que tu t’inquiètes. Et rapidement tu réfléchis à toutes les raisons qui pourraient justifier cette nausée. C’est pas un signe de grossesse ? T’en sais trop rien, t’as déjà lu des trucs, déjà entendu des trucs, mais tu ne t’y es jamais intéressé. Alors ouais, tu vas mener ta petite enquête auprès d’elle et la saouler jusqu’à ce qu’elle te dise qu’est-ce qu’il se passe.   Ça t’arrive souvent ? Non tu n’es pas flic, simplement inquiet, tu te souviens ce que je t’ai dit tout à l’heure ? Tu la regardes d’un air interrogatif, t’as dit tellement de chose que tu ne t’attends pas à ce qu’elle ressorte la phrase que tu veux entendre, alors tu te places face à elle. Quand ça va pas, il faut que tu me le dises, peu importe ce que c’est. Tu n’arrêtes pas de lui dire et elle, elle n’en fait toujours qu’à sa tête.