j'suis ton boulet, t'es ma princesse. (billie)

Tu ne sais pas si c’est une bonne chose de la laisser cuisiner, mais c’est comme toute chose, ça s’apprend et si on ne le fait pas on n’arrivera à rien. Alors oui, tu lui as proposé à de nombreuses reprises de lui apprendre à cuisiner, mais à chaque fois elle a décliné et lorsqu’elle te demande si t’as une bonne assurance tu rigoles. Elle est vraiment certaine qu’elle n’en est pas capable. Et peut-être qu’elle raison. T’inquiètes je te laisserais jamais détruire la cuisine des chapin et avec moi à tes côtés, c’est genre pas possible. T’es pas le meilleur cuistot de la terre, mais tu te débrouilles vraiment. Et tu te dis intérieurement que si aucun de tes plans de carrières n’abouties, tu n’auras qu’à être cuisiner. T’es content de savoir Billie à tes côtés pour ce projet. Ce projet qui te tiens à cœur. Tu sais qu’elle t’aidera pour la soirée, tu sais aussi qu’elle te soutiendra et surtout tu sais qu’elle sera sincère avec toi si tu es grosse merde. Et t’as besoin de personnes sincères autour de toi. Elle accepte de finir te voir à ton entrainement en disant qu’elle en profitera pour dire bonjour à Andy. Yep, comme ça tu pourras le voir aussi. Tu souris légèrement. Et en prime, je repartirais avec un beau dessin. Tu lui fais un clin d’œil. Et ensuite elle te tire à l’intérieur du disquaire, que tu salues également à tour, et tu te laisses entrainer par la demoiselle. Je cherche le cd de Grandmaster flash et the furious five, leur album. Tu ne sais pas si ça lui parle, c’est carrément old school, mais c’est la base, ce cd, tu le cherches depuis un moment, tu ne sais pas si tu le trouveras, mais toi ces temps-ci, t’es sur les bases, le hip hop un peu old school. C’est ce que t’es en train de voir ces temps-ci. Bien que tu es également ouvert à tout autres types de musiques, parce qu’au fond tu es capable d’écouter de tout. Je vais regarder aussi le rap un peu plus récent, mais si tu as des CDS que tu aimes, n’hésites pas, je sais que t’as bon goût. Tu sais qu’elle préfère le rock et toi, t’aimes bien ça aussi, alors tu sais qu’elle trouvera quelque chose de sympa. Tu sais s’ils vendent des casques ? Tu ne sais pas si elle est déjà venue ici, toi non pas dans celui-ci en tout cas. Et  t’as besoin d’un nouveau casque, ou plutôt envie. C’est un petit caprice, une petite envie soudaine, tu veux un V-Moda Crossfade M-100. C’est ton caprice du moment.
 

Tu ris parce que c’est clair que tu n’es pas celle qu’il faut laisser s’occuper d’un buffet. Toi tu manges mais tu ne cuisine pas ! Il vaut mieux de toute façon parce que tu n’imagines pas l’état de la cuisine par la suite. Même avec quelqu’un à coté de toi, t’es sur d’etre capable de foutre le feu à la baraque juste pour faire bouillir de l’eau. Alors non, tu ne touches pas aux fourneaux et ça te va parfaitement. « j’suis sur que je suis capable de foutre le feu même si tu es là » t’en ai vraiment sur et malgré ta petite moue ça te fait quand même un peu rire. Mais c’est juste que tu ne peux pas être parfaite, t’es loin de l’être de toute façon. T’es loin d’être la fille la plus sexy, la plus fashion et encore moins la plus tendance. Mais tu t’en fiche, parce que tes potes t’aiment comme tu es, parce que tu réussis tout de même à trouver des hommes même si tu te demandes bien comment tu peux faire. Tu ne te trouves pas exceptionnelle, à coté de certaine fille, à coté de tes amis, tu ne trouves pas que tu sois vraiment une perle… un caillou peut-etre. Mais là n’est pas la question. Vous arrivez enfin dans la boutique et tu l’entraine avec toi alors que tu salus le personnel. Tu t’éloignes un peu, pour voir les rayonnages et lui demande ce qu’il veut. Tu l’écoutes, tu vas essayer de trouver son bonheur parce que vous etes là pour ça. C’est pas forcement ce que tu écoutes quand tu es seule, toi t’es plutôt rock, un peu de pop oui, mais surtout du rock. Alors quand il te dit que tu peux en donner, t’es contente, t’aime bien quand tu peux sauter partout et faire la folle en entraînant les copines sur la piste, surtout si c’est une chanson que tu aimes. Et la forcement, tu pars dans du classique en sélectionnant du KISS et du QUEEN mais aussi un peu de Skillet, qui est un groupe que tu adores tout particulièrement. Tu le rejoinds, pendant qu’il te parle de casque, tu hausses les épaules « bah j’en sais rien, demande aux vendeurs, ils sont là pour ca » tu lui fais un grand sourire, un peu moqueur c’est vrai mais ça t’amuse. Tu lui tends les disques pour reprendre « j’ai une preference pour skillet, c’est plus d’actu, même si les autres sont indémodables, comme ACDC quoi » tu lui mets les disques dans les mains, en gros il se débrouille avec ce que tu lui donnes. Tu tournes alors la tête et l’attention sur le vendeur pour gueuler a travers le magasin « Vous avez des casques ? Genre, de DJ, pour mettre sur les oreilles quoi… » Merci pour cette précision Billie.

 

Elle te dit qu’elle est capable de mettre le feu, même si t’es là et ça te fait rire. Elle ne peut pas être si mauvaise que ça derrière un fourneau, tu te demandes intérieurement, avant de dire que ouais peut-être, tu l’as vu une fois essayer de préparer quelque chose et clairement, tu lui as dit que c’était la dernière fois. C’est même ce jour-là que tu lui as proposé pour la première fois de lui apprendre. Je laisserais jamais ça arriver, je tiens à la maison des chapin et à nos vies aussi. Tu rigoles une fois de plus. Billie, elle te fait rire, avec elle tu rigoles souvent. Il vous arrive de faire preuve de sérieux, quand c’est nécessaire, comme tout à l’heure par exemple. D’ailleurs, même si intérieurement tu ne peux pas t’empêcher de ressentir toujours cette inquiétude envers ta meilleure amie, tu rigoles quand même. Parce que tu ne peux pas t’en empêcher et les moments où vous rigolez justes sans vous prendre la tête, t’aimes bien. Vous entrez chez le disquaire, tu sais ce que tu recherches, ce n’est pas forcément pour la soirée, parce que tu sais que ça ne plairas pas forcément à tout le monde. C’est particulier, il faut aimer. En tout cas, elle, elle s’empresse d’aller chercher ce qu’elle aime bien et elle te tend des disques, du classique dans un premier temps, puis du plus récent. J’me suis dis que peut-être tu pourrais savoir. En vrai tu ne sais pas trop pourquoi tu lui as posé la question, pourquoi elle le saurait ? Elle te sourit, avec ce sourire moqueur qu’elle emprunte de temps en temps. Moi je préfère les classiques, du coup, on va prendre un peu de tout. Tu regardes ce qu’elle t’a donné, tu gardes les albums undressed, alive, sheer heart attack et a day at the race. Puis tu te mets à chercher les disques que tu cherches depuis un petit moment et quand tu les trouves tu souris, Tu les prends et alors qu’elle demande aux vendeurs en criant s’ils vendent des casques et sa manière de demander te faire marrer. T’es sérieuse babe ? Des casques pour les oreilles ? Tu rigoles de plus bel en lui tendant les disques que tu as choisi, tiens regardes ce qu’est sélectionné et tu me dis si ça va. Et toi en attendant tu vas voir le vendeur qui lui a répondu qu’il en avait. Tu lui demandes ce que tu cherches un casque bien spécifique, mais il te dit qu’il en n’a pas. Et t’indiques un magasin où tu pourras le trouver. Tu le remercie et tu rejoins Billie. Il en n’a pas, enfin pas ce que je cherche, se sera dans un autre magasin. Tu souris, un peu déçu, comme un gosse qui n’a pas son jouet dans l’immédiat. Alors la sélection, ça te va ?
 

Tu oublies la cuisine et le désastre ambulant que tu peux être si tu t’amuses à faire la cuisine. Vous êtes chez le disquaire donc tu cherches des disques, c’est logique. Tu pars déjà dans ton coin, surtout qu’il a dit que tu pouvais choisir des trucs que tu aimais. Tu vas dans le classique, ceux que tout le monde connait et que tout le monde aime et puis du plus récent. Skillet, même si tu adores le nouvel album, Alive c’est le meilleur selon toi, parce qu’il faut tout de même que ça bouge quoi, que ça envie du son et toi, t’adores ça. Surtout la batteuse. Pourquoi tu ne fais pas de la batterie d’ailleurs au lieu du piano ? C’est tellement plus cool la batterie ! Tu souris, t’es toute fière de pouvoir lui donner ce que tu aimes et puis quand il te parle de casque, tu peux pas t’empêcher d’hurleur sur le vendeur pour savoir s’il en a,  et c’est idiot ta façon de demander pourtant ça vous fait rire. Tu continues de chercher pendant qu’il file rejoindre la caisse et voir si les modèles lui plaisent. Apparemment non puisqu’il revient tout triste et tu prends une petite moue. Il t’avait également filer sa sélection histoire que tu donnes ton avis et tu approuves « ouai j’adore ! » que tu dis avant de reprendre « dommage pour ton casque. Mais c’est cool si tu sais ou le trouver quand même » Le vendeur est sympa, mais tu te dis que ce genre de boutique, ils se connaissent tous et s’envoie les clients quand ils le peuvent. Tu lui rends les disques puis finalement tu reprends « on passe en caisse ou tu veux encore regarder ? » après tout tu es là pour lui et pas vraiment pour toi.

 

Tu trouves les disques que tu voulais, puis d’autres que tu utiliseras quand tu organiseras cette petite soirée avec Billie. T’es plutôt satisfait sur le moment. Un peu plus déçu quand tu sais qu’il n’y a pas ton casque. Mais ce n’est pas grave, le vendeur t’as donné un endroit où tu pourras le trouver, c’est sympa de sa part et un autre jour tu t’y rendras pour l’avoir. Tu ne l’as pas encore essayé, mais t’as lu des avis, t’as entendu des gens en parler, donc tu voulais voir, le tester, il a l’air d’être cool. Quoi qu’il en soit, la demoiselle te dit qu’elle aime ce que tu as pris. Vendu alors. Tu lui dis en souriant. Ouais tant pis, j’irai chercher une autre fois là où il m’a dit. C’est ce que tu ferras assurément. Elle te demande si tu veux aller en caisse ou continuer à regarder, tu l’entraine vers la caisse. Non c’est bon j’ai ce qu’il faut pour l’instant. Tu lui souris de plus bel et tu te retrouves à la caisse, tu lui tends ce que tu as choisi au vendeur, et tu payes. Une fois tes achats dans une poche, vous sortez du magasin. Super, avec ça, je suis prêt pour la soirée, un peu en tout cas, enfin pas tout à fait tu penses intérieurement, il faut encore que tu t’entraines, que vous choisissez le jour et toute l’organisation. Mais ce n’est pas le plus compliqué ça, pas du tout. Tu passes ton bras autour des épaules de la demoiselle. Maintenant, c’est à ton tour de te faire plaisir. Que tu lui dis alors que tu l’entraine vers le magasin où elle trouvera son bonheur. Une fois que vous arrivez dans le magasin, tu te tournes vers ta meilleure amie. Prends tout ce qui te fait plaisir, c’est moi qui te l’offre. Ça te fait plaisir de lui faire plaisir, parce que c’est elle. Et puis comme ça comme tu deviendras super connu, je pourrais dire que c’est un peu grâce à moi. Tu rigoles légèrement, tu plaisantes, tu blagues. Parce que lorsqu’elle arrivera jusque-là ce sera grâce à son talent.
 

Adjugé vendu ! Voilà que vous passez en caisse, enfin c’est lui qui paie a vrai dire et toi tu patiente comme une grande fille bien sage. Tu ne dis rien et une fois dehors il passe son bras autour de tes épaules. On dirait un petit couple, mais toi tu t’en fiche, et puis ceux du campus sont  habitués à vous voir ainsi. Tu le suis jusque dans la boutique de dessin et déjà t’es au paradis. Pourtant quand il dit qu’il t’offre ce que tu veux tu hausses un sourcil, tournant la tete vers lui « t’es dingue, tu sais que c’est comme dire à une enfant que tu lui achètes tout dans une confiserie ? dans un magasin de jouets ? » Il est clairement dingue. Tu lui montres ensuite un cahier « tu sais que c’est plus cher qu’un CD ça ? Donc quedal que tu m’offres quoi que ce soit ! » T’es pas profiteuse, ni avec tes proches, ni avec tes copains quand tu es en couple. T’aime pas ça et t’es pas ce genre de fille, tu as tout ce qu’il te faut, et tes parents t’offrent un budget pour ça le temps de tes études. Tu secoues la tête, pourtant tu lui attrapes la main pour l’attirer vers le fond de la boutique ou est exposé une mallette remplit d’un nécessaire de peinture de haute gamme, le prix est très élevé « quand je serais riche, je me le paierait ! et je t’offrirais la première toile que je ferais avec ! » tu lui souris, posant un baiser sur sa joue avant de repartir pour simplement aller chercher ce dont tu avais besoin. Un cahier de croquis et un nouveau crayon. Et déjà tu l’attire à la caisse.

 

Vous entrez dans la boutique, ton bras par-dessus ses épaules. T’as l’habitude d’être proche avec elle, tactile aussi. Toujours. T’as l’habitude c’est tout, mais sans arrière-pensée, juste comme ça, parce que c’est Billie. Tu n’y fais même plus attention, c’est devenu un reflex et si au début de votre relation amicale ça parlait beaucoup, aujourd’hui, tout le monde a l’habitude de vous voir comme cela. Tout le monde sait que c’est ta meilleure amie, simplement. Tu rigoles légèrement à sa réflexion, puis tu l’écoutes t’expliquer que c’est plus cher qu’un CD, que tu coût il ne devait rien lui offrir. Tu souris. Tu sais bien qu’elle aime bien se débrouiller toute seule. Toujours. Même quand tu veux lui faire plaisir, la preuve. Et alors, ça fait quoi si c’est plus cher, si je veux te faire plaisir ? Genre un cadeau quoi. En tout cas, elle t’entraine à l’intérieur et te montre une mallette de peinture. Tu connais quelques trucs en dessin, mais pas tout, alors Je retiens cette phrase, tu lui dis en souriant. Alors qu’elle dépose un bisou sur ta joue pour aussitôt repartir chercher ce dont elle a besoin, Elle sait ce qu’elle veut. T’es rapide toi. Que tu t’exclames alors qu’elle t’entraine déjà en caisse. Et avant d’arriver en caisse, tu lui demandes une dernière. Allée, tu me laisses te le payer comme cadeau et pour me faire pardonner de t’avoir sorti du lit super tôt ce matin.  T’as envie de lui faire plaisir, mais sans son accord sur le moment, tu ne peux pas. Tu ne sais pas pourquoi elle ne veut pas autant, ce n’est pas grand-chose, enfin, c’est pas tous les jours non plus.
 

T'es pas du genre profiteuse, pas du genre a aimer les cadeaux qui coûtent une fortune. T'as pas été élevé ainsi, et ce n'est pas dans tes principes, même pour noël ou ton anniversaire. A noel, tu offres des cadeaux, parfois des trucs qui coûtent un ou deux dollars, parfois plus quand c'est pour ton frère ou Isa. Mais parce que c'est toi qui le veut, c'est pareil de leur coté, mais t'es toujours là à refuser. tu lui donnes un coup de coude quand vous parlez de la mallette de tes rêves mais tu ne peux pas te l'offrir, c'est impossible, plus tard peut-être mais pas maintenant. Tu passes rapidement en caisse, tu sais ce dont tu as besoin et puis tu ne peux pas traîner dans les rayons avec Isa, c'est pas son domaine du tout. Pourtant en caisse il tente encore et cette fois, tu soupires avant de sourire, tu cèdes. « d'accord, bien parce que c'est rien d’extravagant ! » juste un cahier et un crayon, rien qui ne coute la peau des fesses après tout. Tu le laisses payer alors, même si ça te gêne un peu tout de même et puis une fois dehors, tu respires un grand coup, et tu te tournes vers lui pour embrasser sa joue « merci babe. je te ferais un beau dessin promis ! » Tu souris et finalement tu reprends la marche, sans vraiment savoir ou vous allez. tu ne sais pas trop combien de temps est passé, mais ton ventre commence déjà à réclamer. Evidement puisque tu as rendu le peu que tu avais dans l'estomac un peu plus tot. « y'a mon ventre qui s'plaind ! » ça te fait rire d'ailleurs.

 

Finalement, elle accepte et tu souris. Elle cède, et ça te fait plaisir. Tu sais bien que ce n’est pas une profiteuse, tu l’as connais. Tu la fréquentes depuis trop longtemps pour penser le contraire. Et c’est peut-être pour ça aussi que tu aimes bien lui faire plaisir, parce que c’est tellement rare que quand tu peux et quand elle veut surtout, tu en profites. Quand tu finis de payer, vous sortez, tous les deux avec votre petit bonheur du moment. Elle te fait un baiser sur la joue avant de te remercier et te dire qu’elle te fera un dessin. T’inquiètes, ça me fait plaisir vraiment babe. Tu lui réponds sincèrement en souriant. Billie, c’est cette fille avec qui tu te sens le plus proche. Ça aurait pu être ta sœur vu que vous avez le même âge, mais depuis quelques temps ce n’est pas trop la joie entre vous deux. Certainement ta faute d’ailleurs. Parce qu’avec ta sœur, t’es genre grave protecteur et parfois même à l’outrance, alors ça la saoule et tu peux le comprendre, sans pour autant réussir à changer. Avec votre discussion du départ, toutes les pauses que vous avez prises pour aller à la boutique et les achats, la matinée a défilé un petit peu. On peut aller manger maintenant si tu veux. Tu lui proposes cela, alors que tu l’entraines avec toi ne sachant pas réellement où vous allez manger. Tu as faim, un peu, mais elle qui a vomi ce qu’elle a avalé ce matin, elle doit en effet avoir davantage faim. Tu veux manger où princesse ?
 

Tu lui souris, c'est rare quand tu acceptes qu'il t'offre un truc, mais il a l'air d'y tenir, tu sais pas vraiment pourquoi et puis ce n'est rien de très cher alors pourquoi pas. Il est content, et vous sortez de la boutique par la suite. ton ventre cri famine, c'est sur que renvoyer son petit déjeuner puis marcher et rire comme vous l'avez fait par la suite, ça donne faim. tu prends pourtant une petite moue, tu ne sais pas trop ce que vous pourriez manger. Aller au fast-food ? Au chinois ? Se faire une pizza a emporter et la manger sur le campus ? Non ça c'est une mauvaise idée parce que les petites crapules des Chapin et des Diman pourraient vouloir squatter et voler votre repas. Pas de pizza, mais un burger pourquoi pas ? « Ca te tente un burger ? » En plus c'est pas trop cher et c'est pratique pour ton compte en banque. « je me ferais bien un gros burger avec une petite frite et un grand coca ! » T'as déjà l'eau à la bouche rien que d'y penser. Mais tu sais qu'une fois sur place tu vas mettre trois heures a décider parce que u vas hésiter entre deux plats. comme toujours. « Sauf si tu préfères qu'on se fasse un resto romantique en amoureux » tu souris, tu papillonnes des cils exprès avant de rire.

 

La matinée se déroule assez vite. Vous êtes passés sur plusieurs états. De la joie, de la nervosité, de l’énervement un peu ou de l’agacement plutôt, pour terminer par de la joie. C’est comme ça avec Billie, vous êtes capables de passer par autant de stade, mais au final, ça fini toujours bien. Ça fini toujours en rire. Parce que ce n’est pas possible d’être agacé et fâché contre elle trop longtemps. Même si tu t’inquiètes pour elle, tu n’en parleras pas aujourd’hui, pas maintenant. Quand elle sera prête à te parler. Elle a faim, toi un petit peu, mais quand tu te trouveras devant, tu auras faim c’est certain. De toute façon, t’es un estomac sur pâte, heureusement tu fais du sport pour prendre soin de toi. De toute façon, depuis que t’es rentré à l’université, ton hygiène de vie en a pris un sale coup. Elle te propose finalement un burger. Pourquoi pas, t’aimes bien ça. Ensuite elle te propose un resto romantique en amoureux. Tu rigoles légèrement à la fin de sa phrase. Tu me tentes avec ce resto romantique en amoureux, tu sais depuis quand j’en rêve ? Tu rigoles une fois de plus à ta plaisanterie. Mais sinon un burger ça me va, ne t’inquiètes pas tu auras droit à un repas en amoureux avec moi. Tu lui fais un clin d’œil, alors que tu l’entraines vers un petit burger où vous êtes déjà aller à plusieurs reprises tous les deux.
 

Tu ricanes alors que tu lui propose un resto en amoureux, évidement que c'est pour rire, évidement que tu ne penses pas le coté "en amoureux" mais tu ne dis pas non a un resto en tete a tete mais rien de romantique de toute façon ça vous mettrez surtout mal à l'aise. Tu souris doucement, lui donnant un petit coup de coude quand il dit qu'il en rêve depuis longtemps. Tu continues d'avancer en sa compagnie, et tu souris puisque le burger lui convient. Tu ricanes pour la suite « un autre jour mon amour! » que tu dis alors que tu prononces le "mon amour" en français avec un petit battement de cil qui finit par te faire éclater de rire. Tu finis par attraper la main de ton pote pour le conduire au fast-food, c'est partie pour un burger. Tu entres, y'a pas tellement de monde encore ça va, et tu arrives devant l'écran tactile géant ou vous devez passer commande. Tu prends ton coca, tes frites, ta sauce mais tu hésite pour ton burger. Mais finalement tu prends un triple cheese. « à ton tour babe » Que tu dis en te mettrant sur le coté, ta tête sur son épaule pour voir au dessus.

 

Tu rigoles légèrement à sa réplique et surtout au petit mot français qu’elle a employé. Trop canon quand tu parles français babe. Que tu lui dis en rigolant. Si on vous voit de l’extérieur, on pourrait croire à un petit couple, mais il en n’est rien. Vous êtes potes. Même beaucoup trop potes. Y a aucune relation amoureuse qui pourrait naitre entre vous deux, d’ailleurs si tu avais envisagé coucher avec elle lors de votre toute première rencontre. Aujourd’hui tu trouves ça bizarre, t’aurais l’impression de coucher avec ta sœur. Finalement, elle t’entraine dans le fast-food qui n’est pas encore remplie, vous êtes arrivez tôt. Elle commande en première et c’est finalement à ton tour. Tout comme elle tu te prends un grand coca, des frites et le plus gros hamburger du fast food ainsi qu’un cheese. T’as pas spécialement beaucoup faim, mais tu sais qu’en mangeant ça viendra, et t’as toujours à la fin cette envie de plus. Si tu n’as pas le petit hamburger de la fin, t’as l’impression de quelque chose d’inachevée. Stupide ? Peut-être. J’ai besoin de force avant l’entrainement, que tu lui dis et tu penses intérieurement qu’heureusement l’entrainement n’est pas tout de suite comme ça, t’auras le temps de digérer. Tu prends les tickets puis tu entraines la demoiselle vers le comptoir pour attendre vos commandes.
 

Tu parles quatre langues, c'est donc pas vraiment difficile de dire deux mots en français, deux mots que tout le monde connait. "mon amour" tout le monde sait le dire, c'est comme je t'aime, tous le monde sait le dire en plusieurs langues, c'est ainsi. Tu souris doucement, lui tirant la langue alors que c'est à lui d'aller faire sa commande. tu laisses ta tête son sur épaule et tu regardes tout ce qu'il fait, ce qu'i choisit en tout cas. Une fois fait, tu ricanes, l'entrainement il se moque de toi quand même. Vous allez ensuite jusqu'au comptoir des retraits des commandes et une fois que vous avez votre plateaux, tu rejoints une table en sa compagnie « t'auras le temps de digérer au moins ? » tu souris, piquant une de ses frites alors que tu en as plein devant toi. Tu prends ton gobelet de coca et passes la paille entre tes lèvres pour en siroter quelques gorgées. « Ca va toi sinon ? les cours, les potes, les amours, tout ça ? » Parce que tu ne lui as pas demander, même si généralement vous n'en parlez pas vraiment à part pour quelques banalités, au moins savoir si tout ce passe bien même si ce n'est pas forcement ce dont il rêve. Concernant les amours, c'est vrai qu'on parle trop de toi et pas assez de lui à vrai dire. Depuis Ophélia, tu evites de t'en mêler, pour ne pas etre au milieu, et puis il ne t'a jamais parler d'une fille avec qui ça pouvait etre sérieux de toute façon.



 

Vous arrivez au fast food et faites tous les deux vos commandes. Une fois que vous avez retiré vos commandes vous vous dirigez vers une table de libre et elle te demande si tu auras le temps de digérer avec de prendre une frite dans ton plateau. Si tu me prends ma nourriture je n’aurais rien à digérer, que tu lui dis en rigolant. Tu plaisantes bien sûr, ça ne te déranges pas, mais t’aimes bien blaguer, t’es comme ça. Mais plus sérieusement, ouais j’aurais le temps, ce n’est pas tout de suite, donc j’aurais le temps. Tu souris avant d’attaquer tes frites. Les cours ça me saoulent parfois, mais bon ça ira, pour l’instant je me débrouille bien, quoi que je me laisse parfois déborder pendant les examens, j’arrive pas à être totalement sérieux, petit rire à la fin de ta phrase avant de poursuivre. Les potes tranquilles hein et les amours tu sais ce que c’est. Tu rigoles légèrement. Les amours c’est pas pour moi. Pas en ce moment en tout cas. Que tu dis finalement. Ce n’est pas que c’est pas pour toi. C’est juste que tu ne cherches pas l’amour, si ça vient tant mieux, si ça vient pas tant pis. Tu n’en mourras pas. T’as pas eu des tas de relations sérieuses, et c’est certainement ta faute, tu préfères ne pas t’attacher et les relations d’une nuit ou purement sexuelles, on ne va pas dire que ça te dérange.