let's talk, please (billie)

let's talk please // @Billie Adler-Rhodes ※※※ la journée était longue. les cours s'enchaînaient, et hendrix, ça commençait à la fatiguer tout ça. il avait juste envie d'aller s'allonger, juste envie de dormir. il avait bu un nombre incalculable de café en l'espace de quelques heures, pour essayer de tenir. même s'il avait l'habitude d'enchaîner les soirées et les cours, il avait parfois du mal à suivre son propre rythme. mais comme il détestait sécher des cours, il faisait l'effort de se bouger. quand la fin de la journée s'annonçait enfin, il était le plus heureux des hommes. prêt à retourner dans sa chambre pour vite aller s'enrouler dans sa couette. marchant à toute vitesse dans les couloirs de l'université, il arrivait rapidement à la sortie. s'arrêtant net, il reconnaissait billie assise sur un banc. il sentait son ventre se tordre rien qu'en la voyant. il était pas le genre de mec à faire du mal aux filles, à être un briseur de coeur. il n'avait pas cette réputation. pourtant, c'était ce qu'il avait fait avec elle, et ça, il avait un peu de mal à se le pardonner. même s'il avait aussi dû mal à l'avouer, jugeant que les erreurs ça pouvait arriver. que personne n'était parfait dans ce monde. mais le pire à ces yeux, était l'ignorance dont elle faisait preuve à son égard. il supportait pas ça, il n'aimait pas qu'on ne l'aime pas. il oubliait ses plans se résumant à aller dormir, et soufflait un bon coup avant de se diriger vers elle. cette fois, il allait lui faire face. après bientôt 4 mois d'ignorance, 4 mois de séparation, il estimait que ça ne pouvait pas rester comme ça. « je sais que t'as pas envie de me parler, mais je te laisse pas le choix pour aujourd'hui. » annonçait-il une fois à sa hauteur, alors qu'elle relevait les yeux vers lui. même s'il essayait de ne rien montrer, sa gêne était perceptible à des kilomètres. « et si tu décides de t'enfuir, je te suivrais. je te lâcherais pas. » les bases étaient posées, annoncées. il attendait de voir si elle allait quand même tenter d'esquiver la conversation, espérant que cette fois, elle accepte qu'ils parlent de tout ça. il était temps.

let's talk please // @Hendrix Campbell ※※※  Petite journée pour toi, la routine surtout. Les cours, le dessin et toujours du dessin, quelques potes et maintenant tu retrouves ta bulle pour réviser. Après tout il ne suffit pas d'avoir un bon coup de crayon pour réussir sinon tu vendrais déjà tes œuvres. Mais tu veux ton diplôme au moins si tu n'arrives pas à faire carrière en tant que peintre, tu pourras tout de même trouver une chose plus accessible. Tu termines sur un banc, les jambes à l'indienne avec ton bouquin. Faut que tu révises, que tu étudies après tout. Mais il semblerait que ce ne soit pas aujourd'hui que tu retiendras quelque chose. Tu sens la présence devant toi, pour une fois que tu ne dessines pas, tu relèves alors les yeux au moment où tu entends sa voix. Tu pourrais la reconnaître entre mille, cette voix, pour l'avoir entendu chaque soir au téléphone, pour t'être endormir en l'écoutant comme une berceuse. Tu reconnais ses yeux, pour les avoir fixer des tonnes de fois, pour les avoir vu briller quand il te regardait. Ça fait mal. Le coeur se serre alors que tu te retrouve nez à nez avec la personne que tu tentes d'éviter un maximum. Tu ne dis rien, il veut parler, t'as pas forcement envie mais tu ne fuiras pas. De toute façon il te fait clairement comprendre que ça ne servirait à rien. Mais tu lui en veux, de t'avoir menti, d’avoir trahit ta confiance, de s'être joué de toi. Tu ne sais pas ce qui est le plus difficile, savoir qu'il t'a menti, ou qu'il n'a pas oser avoué qu'il n'y arrivait pas ? Tu aurais pu l'aider, l'encourager au mieux et être là a ces cotés. C'est aussi à ça que serre les petites-amies, pas seulement à se faire des câlins et à ne pas dormir seul. Tu prends ton courage à deux mains, mais tu ne quittes pas ton banc pour autant, tu ne te lèves pas non plus. Pourtant tu tremblotes un peu. Tu le caches par tes mains qui serrent ton manuel de cours tellement fort que tu en froisses le papier. Tu sens ton coeur s’accélérer et les battements raisonnent dans ta tête. Tu tentes pourtant de rester calme, mais tu n'aimes pas cette situation. Ca fait quatre mois approximativement, mais c'est encore présent pour toi. Tu l'aimais, t'avais des sentiments pour lui, et tu les as encore même si tu ne veux pas l'avouer. Alors c'est difficile. « Fais vite alors j'essaie de réviser. » Tu essaies de faire comme si tu t'en moquais mais tu ne sais vraiment pas jouer la comédie. Ca ce voit que ça te gêne, que tu as encore de la colère, que tu lui en veux, que ça te fait mal tout cela.

let's talk please // @Billie Adler-Rhodes ※※※ c'était fou l'effet qu'elle avait sur lui. malgré tout ce qu'il s'était passé, il devait se rendre à l'évidence : le deuil de sa relation n'était pas encore fait. alors une fois devant elle, il se lançait. il voulait lui faire comprendre qu'elle devait arrêter de prendre la fuite, arrêter de l'ignorer. il n'arrivait pas à le supporter. personne ne le fuyait jamais. il était toujours apprécié, toujours aimé. cette situation ne lui convenait pas. il voit bien qu'elle est aussi gênée que lui, et ça ne l'aidait pas. il se retrouvait comme un con, muet. ouais, lui qui avait toujours quelque chose à dire, lui qui se taisait jamais. il fermait les yeux quelques secondes, essayant de reprendre le contrôle de lui-même. « je vais tenter de faire vite. » il comprenait bien qu'elle pouvait être en train de réviser. et surtout qu'elle avait pas envie de le voir. il restait debout, n'osant pas s'asseoir à côté d'elle. « écoute, je suis désolé de tout ce qu'il s'est passé. je suis désolé de t'avoir caché des choses. je voulais vraiment pas te faire souffrir, tu me connais quand même, tu sais que je suis pas ce genre de mec. » ce genre de mec qui brisait des coeurs, ce genre de mec qui enchaînait les filles en les faisant toutes souffrir. non, ça, ce n'était pas lui. mais il avait l'impression que s'excuser ne servait à rien, que ses mots étaient inutiles. il se demandait comment il pourrait arranger la situation. et si d'ailleurs, cela était possible. « je supporte pas que tu m'ignores comme ça billie. dis-moi ce que je peux faire pour que tu me pardonnes ? » il voulait pas la récupérer, il savait bien que c'était impossible. incapable d'arrêter la drogue, d'arrêter l'alcool. ils étaient certainement incompatibles. mais il voulait au moins essayer d'apaiser les tensions. qu'elle arrête de le détester. il savait pas à quoi ça pourrait mener tout ça, mais il était bien décidé à tenter.

let's talk please // @Hendrix Campbell ※※※ Tu ne sais pas, tu ne sais plus. Tu ne sais plus comment réagir devant lui, quand tu ne le vois pas, quand il est loin de toi c'est tellement plus simple. Tu l'ignores, tu l'évites, parce que tu sais que malgré ton sourire sur les lèvres tu peux rapidement t'énerver et lui hurler dessus. Pourtant tu n'es pas ainsi, tu as toujours été douce avec lui, dès que possible dans ses bras, que vous soyez seuls ou pas, qu'Isa ou Andy soit là ou pas. Tu voulais juste partager ces moments avec celui qui te faisais devenir guimauve et qui te donnait l'impression d’être importante. Tu te moquais bien du regard des gens, de ces filles qui auraient rêvé avoir ta place. Tu te sentais bien mais ses mensonges, cette chose que tu prends comme une trahison a tout cassé. Ca t'a brisé le coeur, brisé la confiance que tu avais en lui et même si tes sentiments sont toujours un peu là, que tout reste enfouis, tu sais que c'est pas forcement bon pour toi. Ton stress augmente, tes angoisses aussi. Et tout ce que tu as envie actuellement c'est d'aller vomir. Depuis votre rupture, t'as perdu du poids, mais les vêtements larges cachent parfaitement tout cela puisque même Isaiah que tu vois pratiquement tous les jours n'a rien vu. Tu finis par soupirer, quand il a finit. Ce n'est pas un soupire d'agacement, c'est pas un soupire blasé, c'est juste un soupire parce que tu ne sais pas quoi répondre sans t'énerver. « tu m'as menti. tu m'as dit que t'avais stoppé mais tu faisais tout derrière mon dos. mais le pire.. c'est que tu n'as pas eu assez confiance en moi pour venir m'en parler.. me dire que tu n'y arrivais pas, ou que tu ne voulais pas.. j'sais pas.. » tu tentes vraiment de garder ton calme, de ne pas hausser le ton, de ne pas verser de larmes en y repensant, en sentant la douleur dans ta poitrine. Votre relation s'est terminé il y a presque quatre mois, pourtant t'as encore la douleur comme si c'était hier. Tu ne sais pas gérer tout cela. Toi, tu souris quoi qu'il se passe, et là encore tu tentes d'avoir l'air joyeuse. « je sais pas ce qui est le plus difficile. » Tu baisses les yeux de nouveau sur ton bouquin, même si tu ne lis absolument plus là maintenant. mais t'as pas envie d’être triste, de montrer que tu l'es, qu'il voit tes yeux briller. t'as pas envie d’être faible face à lui.

let's talk please // @Billie Adler-Rhodes ※※※ l'espoir, c'était vraiment un sentiment con. il pensait pouvoir réussir à faire changer les choses, alors que tout avait l'air perdu. il arrivait même pas à savoir si elle était un minimum contente de le voir. de voir sa tête. c'était idiot de penser ça, idiot de penser de cette manière. mais c'était plus fort que lui. à croire qu'il était quand même un peu con, hendrix. mais billie venait à prendre la parole, et son ventre se tordait encore plus. de douleur ? de tristesse ? de culpabilité ? sûrement un bon mélange de tout ça. il s'en voulait énormément, il avait jamais voulu ça. il avait jamais voulu que toute cette histoire termine de cette manière là. mais il devait se rendre à l'évidence, il avait merdé. « je sais, mais j'ai pas tenu. et j'avais juste peur de te perdre en te le disant, alors j'ai pas réfléchis et j'ai cru que mentir était la bonne solution.. » est-ce que c'était réellement justifiable ? pas vraiment. mais il allait quand même essayer, il allait pas lâcher. l'erreur était humaine. et son raisonnement stupide, étant donné qu'il avait quand même réussi à la perdre en lui mentant. elle ne le regardait même pas, la tête baissée vers ses bouquins. ça lui faisait mal. tout ça, c'était encore trop récent. c'était encore trop frais dans son esprit, et dans son coeur. sauf qu'il voulait tenter de régler tout ça maintenant. il avait l'impression qu'il n'y avait que comme ça qu'il pourrait réussir à faire le deuil de cette histoire. « est-ce que tu peux me dire sincèrement si tu penses réussir à me pardonner ? » il avait besoin de savoir. il était prêt à tout pour obtenir son pardon. pourtant, ce serait tellement plus simple de lâcher prise, d'arrêter de se prendre la tête. il pourrait continuer sa petite vie tranquillement en essayant d'oublier ses quelques mois passaient à ses côtés. mais il y arrivait pas. même après 4 mois, tout ça résonnait encore dans son esprit. comme une vengeance pour avoir menti, pour avoir fait souffrir billie. et il le sentait bien, que ça risquait de durer. et il avait peur de sa réponse, il avait peur qu'elle ne lui pardonne jamais. peur de se rendre compte qu'il ne pourrait rien faire pour changer les choses. sauf qu'il ne pourrait pas l'accepter. parce que c'était hendrix, et il était bien trop têtu.

let's talk please // @Hendrix Campbell ※※※ L'erreur est humaine, le mensonge aussi. C'est une chose que personne ne peut éviter. Pas même toi, quand tu dis que tout va bien, quand tu mens a Isaiah pour dire que tout roule, alors que rien ne roule. Ton coeur donne l'impression qui va imploser, qu'il en a marre de ressentir cette douleur, qu'il ne supporte plus tout ça et qu'il veut simplement avoir la paix quelques instants. Pourtant tu l'écoutes, mais qu'est-ce que tu peux bien dire ? Que c'était idiot ? Qu'il pensait que mentir ne te ferait rien ? Que tu étais assez conne pour ne rien remarquer ? « C'est clair que me prendre pour une idiote et me mentir c'était vraiment l'idée du siècle. » Tu soupires, d'agacement cette fois mais contre toi même parce que tu ne sais pas comment réagir avec lui. Parce qu'il te manque, malgré cette séparation. Tu pensais que l'ignorer et l'éviter, que le haïr t'aiderait à l'oublier mais tu t'es mis le doigt dans l’œil, et bien profond en plus. Naïve que tu as été en imaginant cela. Tu finis par refermer le bouquin, que tu glisses dans ton sac à dos que tu refermes avant de passer l'une des lanières à ton épaule. Il veut juste avoir ton pardon ? C'est tout ? C'est ça qui le bloque ? Alors soit. Tu finis par te redresser, te retrouvant nez à nez devant. Bon, t'es plus petite que lui donc c'est pas vraiment nez à nez mais on comprend l'idée. Tu relèves les yeux vers lui cette fois, légèrement humide, impossible a contrôler. Tu ne veux pas être faible pourtant.« Tu aurais pu juste me le dire, me dire que tu n'y arrivais pas. On aurait pu simplement en parler, trouver une solution ou je ne sais pas quoi. Mais t'as pas eu confiance en moi. Le mensonge fait mal. Mais ça.. C'est pire » Que tu finis par confier, la voix lourde et douloureuse. T'as envie de vomir, faire sortir toutes ses angoisses que cette situation fait resurgir. « je te pardonne. voilà, si c'est ça que tu veux. » C'est calme et posé, mais t'en penses pas une seconde. Si c'est juste ça qu'il a besoin d'entendre, et bien soit. Toi tu reprends le chemin, tu sais pas trop ou tu vas aller. Surement d'abord aux toilettes des dames pour libérer tes angoisses, et après t'irais surement faire comme tu le fais souvent, faire semblant que tout va parfaitement bien, que tu es d'une humeur rayonnante, que tu es totalement joyeuse et enfouir un peu plus tes sentiments.

let's talk please // @Billie Adler-Rhodes ※※※ il était désespéré hendrix. ça se voyait de toute façon, c'était flagrant qu'il ressemblait à un petit mec perdu. mais ça ne lui ressemblait pas. il n'avait généralement pas besoin de se faire pardonner, parce qu'il faisait pas de mal aux autres. alors pour le coup, il savait pas trop comment il devait se comporter, comment il devait faire pour que les choses changent. et vu le ton agacé de billie, les choses étaient mal partis. il savait qu'elle avait raison, il en était bien conscient. il se mettait à sa place, et il savait qu'il l'aurait sûrement mal pris lui aussi. pourtant, il restait persuadé  qu'elle pourrait essayer de comprendre. « c'était une idée stupide oui, mais quand on est amoureux on réfléchit souvent mal. » et il était amoureux. il l'avait réellement été, ça, il en était certain. il savait que c'était pour ça qu'il avait prit cette décision. mais elle comprenait pas. à croire qu'elle avait jamais fait d'erreurs, qu'elle été parfaite, qu'elle ne mentait jamais. elle se relève, le regardant enfin. et à ses mots, hendrix sentait les battements de son coeur s’accélérer. il s'en voulait tellement, quand il voyait qu'elle souffrait autant. que ses yeux étaient humides. et que tout ça, c'était sa faute. il n'avait pas réalisé qu'elle l'avait pris si mal, mais là, tout devenait plus clair dans son esprit. et elle lâchait ses mots qu'il voulait entendre, qu'il attendait. sauf que ça sonnait faux, beaucoup trop faux. il n'était pas idiot non plus. quelques secondes passaient alors qu'il restait perdu, et qu'elle partait. mais non, cette conversation allait pas s'arrêter comme ça, c'était hors de question. il la suivait, se postant devant elle pour l'arrêter. « pour commencer, je veux que le jour où tu me pardonnes, ce soit sincère. toi qui déteste tant les mensonges, ne me mens pas, s'il te plait. » c'était presque un supplice, une demande plus que sincère. « et ensuite, c'est pas que j'avais pas confiance en toi. mais sérieusement billie, si je t'avais dit que j'étais incapable d'arrêter, qu'aucune solution ne marcherait, alors tu m'aurais quitté et tu le sais. et ça, j'étais pas prêt à l'accepter. » pas prêt parce qu'il était amoureux. pas prêt parce qu'il voulait pas voir cette relation s'arrêtait. et même si elle ne voulait pas le comprendre, lui, il savait très bien pourquoi il avait pris cette décision.

let's talk please // @Hendrix Campbell ※※※ Tu l'as aimé, Hendrix, sincèrement, profondément. Oui tu l'as aimé, et tu l'aimes toujours dans un sens, parce que tu n'arrives pas encore à tourner la page. Parce que le voir devant toi fait mal, parce que ça te prouve qu'il te manque. Tu l'as aimé, c'est bien pourtant que toute cette situation te fait souffrir depuis quatre mois. Tu as beau dire que tout vas bien, que tu as toujours la forme, que ton sourire est toujours là. Mais dans le fond ça te ronge. Mais puisqu'il n'est là que pour avoir son pardon, que pour continuer sa petite vie, alors tu lui pardonnes s'il le veut. C'est pas sincère, c'est plus pour qu'il puisse partir, pour qu'il s'éloigne. Mais alors que tu prends déjà ton chemin pour rentrer, il se met devant toi pour te stopper et reprends la parole. Tu n'oses pas l'écouter au début, tu n'oses pas le regarder mais t'as pas le choix. Tu lèves les yeux, tu bouillonnes de l'intérieure. « On aurait pu trouver une solution. Que tu sois clean au moins quand on se voyait. Que tu ne sois pas défoncé quand on était ensemble.. au moins ça. » Tu hausses un peu le ton, ça ne t'arrive jamais. Même quand vous vous êtes séparé tu n'avais pas hausser le ton. Mais là, ton sourire il a disparu, y'a plus rien de la Billie souriante et joyeuse que tout le monde connait. Puis tu reprends finalement une voix douce et posée, mais c'est presque un soupire finalement. « les gens peuvent me mentir Hendrix... Je m'en fiche.. Mais pas toi.. juste, pas toi.. » Que tu finis par soupirer, une larme roulant finalement sur ta joue. Tu n'as pas pu la retenir celle là, pas pu la cacher. Et tu déteste ça alors tu passes rapidement ton pouce sous ton œil pour l'enlever de là, pour arrêter de montrer que tout cela te fait encore du mal. Les gens vous regarde, mais tu t'en fiche pour le moment, tu t'en moques, de toute façon ils diront quoi ? Tout le campus est déjà au courant que vous n’êtes plus ensemble, ce genre de chose vont très vite dans ce genre d'endroit, et les rumeurs vont bon train sur la raison de votre séparation. « t'as menti.. pour protéger ce qu'on avait... et ça a servit a quoi ? Aujourd'hui je me retrouve a pleurer devant toi... alors dis moi à quoi ça a servit ? » Que tu finis par conclure.

let's talk please // @Billie Adler-Rhodes ※※※ il supportait pas de la voir comme ça. elle était pas comme avant, comme d'habitude. souriante, joyeuse. ils étaient identiques sur ce point-là. pourtant, à cet instant précis, le temps de cette discussion, ils ressemblaient à deux âmes perdus, deux âmes brisés. brisé par la stupidité, brisé par un mensonge idiot, brisé par la drogue. normalement, ce genre de situation devrait faire comprendre à hendrix que la drogue ne l'aidait clairement pas dans la vie. mais ce n'était pas le cas. parce que depuis 4 mois, il consommait toujours, presque plus. comme si la drogue pouvait lui faire oublier la peine qu'il ressentait à cause de cette séparation. pourtant, ça n'allait rien arranger. ça n'allait pas reconstruire son coeur, retirer la peine. « ça t'aurait réellement suffit ? » c'était presque pire, ces paroles. il se sentait encore plus idiot. il se rendait compte qu'il y aurait eu une autre possibilité, une autre solution. et celle-ci, elle aurait pas mené directement à la séparation. et ça, ça faisait mal. mal de se rendre compte de sa stupidité. mais il risquait pas de l'avouer à voix haute. et cette larme sur la joue de la jolie brune finissait de briser son coeur, de torturer son esprit. il ne savait même pas quoi répondre, il restait juste là, idiot. l'observant essuyer cette larme rapidement. « ça n'a servi à rien visiblement. » il constatait plus la chose qu'il ne répondait à sa question. passant une main dans ses cheveux, torturé par la gêne, la tristesse, la colère. « j'ai jamais voulu que ça se termine comme ça. j'ai jamais voulu te faire souffrir. et encore moins te voir pleurer. je.. j'suis vraiment désolé.. » qu'est-ce qu'il pouvait bien dire de plus ? il ne pouvait pas revenir en arrière, il ne pouvait pas changer tout ça. il devait s'avouer vaincu, et en plus, c'était sa faute. elle, elle n'avait rien à se reprocher. et il restait là, à l'observer. comme s'il l'observait pour la dernière fois, comme s'il comprenait enfin ce qu'il avait perdu. définitivement. il souriait plus, hendrix. son sourire avait disparu, sa joie de vivre s'étant barré avec. et l'envie d'aller prendre un joint pour partir dans un monde imaginaire se faisait ressentir. parce qu'il n'y avait que comme ça que la douleur passait, le temps de quelques heures. c'était plus facile que d'affronter la réalité.

let's talk please // @Hendrix Campbell ※※※  Est-ce que ça t'aurait suffit ? Oui, parce qu'au fond tu voulais juste être avec lui. Savoir qu'il n'était pas défoncer avec toi au moins c'était important, savoir que pour toi il pouvait ne pas fumer ou prendre ce qu'il prend peut importe ce qu'il prend d'ailleurs, ça aurait été suffisant. Savoir que pour toi il aurait fait cet effort, c'est tout ce que tu aurais pu demander si tu avais su qu'il ne pouvait pas arrêter. Vous êtes jeunes, vous en profitez, même si toi tu ne touches pas à tout cela. Au fond oui, ça t'aurait suffit mais ça ne s'est pas passé ainsi. « oui ça m'aurait suffit.» que tu finis par souffler. Tu ne pensais pas que ça serait douloureux de parler de ca quatre mois plus tard, que ça ferait toujours aussi mal. Quand finalement tu demandes à quoi ces mensonges ont servit, t'espère juste qu'il comprendre que la drogue vous a séparer, que même si ce n'est pas le genre de personne a être cruelle, il t'a fait souffrir a cause de ça mais ça ne changera rien de toute façon. Quelque chose est brisé, même si tu as toujours ces sentiments pour lui, la confiance n'est plus là et elle ne reviendra pas en une conversation. Quand il poursuit en disant qu'il ne voulait pas tout cela, tu ne dis rien et tu l'écoute simplement. Que peux-tu dire de toute façon ? C'est trop tard, le mal est fait. Et rien ne pourra réparer tout cela à présent. Est-ce que tu lui en veux encore ? Tu ne sais pas, t'as juste envie d'oublier, de passer a autre chose, t'as juste ensemble pouvoir le regarder en face sans ressentir cette douleur, sans ressentir ce manque. Alors tu ne sais pas quoi faire, quoi dire non plus. Tu ne peux pas lui dire que ça fait si mal pourtant c'est surement visible dans tes yeux. T'as jamais été ainsi, jamais en publique en tout cas et ça ne te ressemble pas, lui non plus d'ailleurs n'a jamais été ainsi, pas avec toi en tout cas. « Tu peux te considérer comme pardonner.. » Tu le pense ? t'en sais rien. Oui. Non. tu veux juste passer a autre chose et peut etre que t'as besoin de ça toi aussi pour l'oublier. « je sais que t'as jamais voulut tout cela.. enfin.. qu'on se sépare, ou qu'on souffre. c'est pas ton style..» Même si c'est encore le cas, même si ton coeur se serre encore, même si tu veux toujours pleurer.

let's talk please // @Billie Adler-Rhodes ※※※ la sentence finissait par tomber. ça lui aurait suffit. et merde pensait-il. finalement il aurait préféré ne jamais savoir ça. ça aurait été plus simple. il sentait que ça allait être encore plus dur pour lui maintenant. pourtant, il avait toujours su que mentir ne servait à rien. il savait très bien que la vérité finissait toujours par éclater. alors il en venait à se promettre à lui-même de ne plus faire la même erreur. peu importe à quel point la vérité pouvait être dur, blessante, il la dirait. mais pour lui et billie, c'était trop tard. c'était fini. et il se retrouvait à ne plus savoir quoi dire. pour lui qui avait toujours quelque chose à dire et qui ne s'arrêtait jamais de parler, c'était rare. mais il fallait croire qu'un coeur brisé retirait la parole. il oubliait les gens autour, il oubliait tout. au final, c'était lui qui voulait voir cette discussion s'arrêtait. il regrettait presque d'être venu lui parler maintenant. il l'écoutait, légèrement réconforter par ses mots. ouais, ça, il l'avait attendu. il était quand même rassuré de savoir qu'elle savait bien qu'il n'était pas comme ça. que ce n'était pas son genre. « je suis content de savoir que tu sais que je ne suis pas comme ça. » content était peut-être un bien grand mot, parce qu'on ne pouvait clairement pas voir de la joie inscrit sur son visage. il soupirait légèrement, étant encore plus gêné qu'au début de cette conversation. « je ne viendrais plus t'embêter, je sais que tu as besoin de ne plus me voir dans les parages. » et il en avait sûrement besoin lui aussi, même s'il avait encore dû mal à l'avouer, à l'accepter. ils avaient tout les deux besoin de se retrouver, d'être seuls. au moins le temps que cette blessure guérisse, disparaisse. ressasser le passé ne servait à rien, à part à torturer le coeur. « j'espère juste qu'un jour, on arrivera à se parler normalement. » ils avaient des amis en commun, il y avait de grande chance qu'ils finissent par se croiser souvent. alors il sera préférable que la situation soit moins tendu, moins explosive.

let's talk please // @Hendrix Campbell ※※※  Tu sais qu'il n'est pas une personne méchante, que ce n'est pas son genre de vouloir faire du mal aux autres, ça c'est le genre de sa soeur. Mais là n'est pas la question. Hendrix n'a jamais voulut tout cela, et toi tu n'aurais jamais imaginer que cette séparation soit aussi douloureuse et que le temps ne finit pas par faire cicatriser ton coeur. Ils disaient tous "il te faut du temps, ça ira mieux" et pourtant après quatre mois c'est toujours aussi douloureux, comme si c'était il y a deux jours seulement. Ca fait mal, et tu as cette impression de manquer d'air, cette impression que le ciel te tombe sur la tête, cette impression d’être enfermée dans une boite bien trop étroite. T'as envie de vomir, ou du moins, tu aimerais vomir pour faire partir toute cette douleur, tout ces sentiments négatifs qui te rongent de l’intérieur. Tu ne dis rien de plus, il est content de savoir que tu ne le pense pas méchant, tant mieux s'il est content. Même si comme sur ton visage, la joie ne se voit pas. Tu le laisse simplement parler, continuer de te parler. Il ne viendra plus t'embêter. Tu ne sais pas pourquoi c'est finalement ce qui te fait mal encore une fois. Est-ce qu'au fond cette discussion marque vraiment la fin de votre relation ? Comme si c'était que maintenant que ça prenait tout son sens ? Au fond est-ce que tu as vraiment envie qu'il te laisse ? Tu ne sais pas, t'en sais rien et c'est bien ça le pire dans tout cela.  Est-ce que vous arriverez à vous parler normalement ? Sans tension ? Comme si tout cela n'était qu'un simple souvenir, qu'une partie du passé ? Il le faudra pourtant parce que vous avez les mêmes potes, vous ne pourrez plus vous éviter ou décliner les invitations de groupe. Toi tu ne pourras plus dire non à Isa pour les soirées, même s'il sait pourquoi tu prends du recule sur tout cela. Tu prends une grand bouffé d'air, comme pour garder le contrôle de toi même, comme pour tenter de faire passer cette boule dans la gorge. Tu t'approche et te met sur la pointe des pieds, t'es petite faut pas l'oublier. Et tu poses un baiser sur sa joue. « prends soin de toi Hendrix. » La voix se brise pourtant, et tu ne pourras pas retenir tes larmes encore bien longtemps alors tu t'éloignes, comme pour le cacher, comme pour éviter de pleurer devant tout le monde. Une fois dos a lui, tu peux passer une main sous tes yeux rougis, avant de serrer ton sac un peu plus sur ton épaule.

let's talk please // @Billie Adler-Rhodes ※※※ c'était trop dur. hendrix n'aurait jamais cru que ça le serait autant. il pensait qu'après 4 mois, ce serait plus simple d'avoir une discussion. mais il avait tort. il avait l'impression d'avoir compliqué encore plus la situation, alors que ce n'était pas le but. mais il la fixait, il ne la lâchait pas des yeux. comme s'il savait qu'il risquait de ne pas la revoir de sitôt, comme si la vraie séparation, c'était maintenant. à ce moment précis. est-ce qu'ils avaient besoins de cette discussion pour pouvoir avancer ? peut-être. peut-être que maintenant ça irait mieux, ils y arriveraient mieux, ils pourraient s'oublier plus facilement. il l'espérait, au plus profond de lui. il en avait besoin, il voulait avancer et ne pas rester comme ça. elle se mettait sur la pointe des pieds, déposant un baiser sur sa joue. et il sentait son coeur s'emballer. comme au premier jour. bordel. dos à lui, hendrix lâchait un soupire. « toi aussi.. » rétorquait-il doucement, avant de la voir s'éloigner. attrapant son paquet de clope, il en allumait une directement. comme si ça allait pouvoir le calmer, retirer la tension. c'était psychologique, mais il en avait l'impression en tout cas. l'observant s'éloigner, il finissait par détourner le regard et partait en direction de la maison Chapin. il avait besoin d'un joint, horriblement besoin. besoin de ne plus penser, de ne plus réfléchir, de ne plus repenser à cette discussion. c'était la fin, c'était officiellement terminé. alors maintenant, il devait avancer. il devait réussir à passer à autre chose. après 4 mois, il était temps. cette douleur, il ne pouvait pas la garder. même si ça ne serait pas simple, même s'il pensait ça impossible pour le moment. on se remettait toujours d'une rupture, peu importe à quel point elle est dur. alors pourquoi est-ce que lui, il ne pourrait pas y arriver ? il le devait. il devait dire adieu à billie.