Ever true to Brown !
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

 

 her mind was like early spring. (jona)

Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage
Invité
Invité




her mind was like early spring. (jona) Empty
MessageSujet: her mind was like early spring. (jona)   her mind was like early spring. (jona) EmptyVen 27 Avr - 21:37

tu avais tout. la jeunesse. la beautée. l'intelligence, même si elle passait en dernier. l'éducation. l'intuition. la fermeté. la subtilité. rien n'aurait pu t'arrêter. ce sentiment de puissance, tu l'apprivoisais comme tu pouvais, depuis que tu étais thésée. depuis qu'on t'avait fait signer ce contrat sur parchemin, que tu pourrais encadrer dans ce bureau qui serait bientot tien, dans les locaux de la ivy. tu avais du mal à y croire. toi, la petite suédoise, le petit bout de rien, tu avais fini par te retrouver sur ce piedéstal que tu avais si longtemps recherché. tu ne te connaissais pas suffisante, bien au contraire. mais, pour une fois, devant ton miroir, tu jubilais. tu te regardais, vérifiant que ton trait de liner était équivalent sur chaque paupière. une erreur est si vite arrivée.. et puis, tu regardais la chute de ce t-shirt échancré dans le dos que tu avais osé mettre, laissant apparaitre la peau englobant tes omoplates, jusqu'à mi-hauteur. une folie, pour ton style tout à fait classique des autres jours. mais, ce soir, tu n'étais pas toi. ce soir, tu étais madame la professeure. et tu allais enfin l'assumer.
il avait toujours été là pour te soutenir. depuis sa titularisation jusqu'à la tienne. très patient, très avenant, très professionnel. peut être lui en avais-tu voulu, au début, d'être aussi correct avec toi. qui n'avait jamais entendu parlé de ses profs véreux qui octroyaient des faveurs aux étudiants qui n'avaient pas froid aux yeux. mais lui, non. lui, il te donnait des devoirs à réaliser en plus, il te proposait des sessions d'examens blancs. il te fatiguait, mais d'une autre manière. beaucoup plus saine. mais avec le temps, les idées s'effacent. vous aviez cette amitié, ce lien difficile à définir. une douceur, comme un bonbon. une malice, une intimité pourtant pudique. vous aimiez parler de la vie. combien de fois aviez-vous commencé une entrevue en parlant d'économie et finit en parlant de sa femme ou de tes ambitions? c'était une relation de respect, de bienséance mutuelle. c'est pour ça que ce soir, vous brisiez les codes.
c'était la première fois que tu sortais. avec un homme. depuis lui. beaucoup de paramètres à prendre en compte. beaucoup de peurs à affronter. mais tu savais que ça irait. car joe t'avait toujours rassuré. et puis, le bar où vous alliez, tu le connaissais. du moins, tu y passais souvent devant. toujours bondé, toujours une bonne ambiance, avec des cocktails esthétiques et ennivrants. sortant de tes rêveries, tu regardais ta montre. merde. tu allais presque être en retard. enfilant une paire de talons sommaire, tu prenais ta veste en cuir et tu claquais la porte de ton appartement derrière toi. tu serais assez apprêtée pour ce verre entre collègues.
il était déjà là. assis à cette table pour deux, dos à toi. tu le reconnaissais à ces quelques cheveux grisonnants, à sa posture toujours droite et élégante, à cette veste qu'il portait dès qu'il n'avait pas cours. arrivant à son niveau, tu posais une main sur son épaule. il tournait le visage sur toi. pas trop en retard? tu lui souriais, t'installais en face de lui. un moment de gêne vous a traversé, peut être une dizaine de secondes. avant d'éclater de rire à l'unisson. étrange de se retrouver dans ce contexte. c'est la première fois, je crois, qu'on se voit sans avoir à parler boulot. et puis, tu eus un moment de panique. tu le regardais, fronçant les sourcils. qu'on mette les choses au clair.. désormais, je peux te tutoyer, n'est-ce pas? tu avais un léger sourire aux lèvres. car oui, tu avais continuer à le vouvoyer, malgré votre proximité. mais ce soir, tu allais enfin lui montrer qui tu étais. changer sa perception de ta personne. briser l'image de la petite fille studieuse fantastiquement pudique et compliante. tu allais enfin pouvoir être toi, avec lui.
game on.


Dernière édition par Yona Linton le Dim 29 Avr - 20:02, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




her mind was like early spring. (jona) Empty
MessageSujet: Re: her mind was like early spring. (jona)   her mind was like early spring. (jona) EmptySam 28 Avr - 21:35


Tu viens de faire ton entrée dans le bar où tu as rendez-vous avec Yona. Tu balayes la salle du regard, mais tu ne la vois nulle part. Tu t'avances, tu cherches une table pour l'attendre. Tu es un peu en avance, comme d'habitude. Tu ne supportes pas être en retard et durant des années tu as dû te battre avec les enfants pour leur faire comprendre. La serveuse vient te voir pour prendre ta commande, tu lui demandes si cela peut attendre que ton amie arrive. Elle hoche la tête et ajoute qu'il n'y a aucun problème avant de reprendre son chemin. Tu profites de cette attente pour envoyer quelques messages à tes gosses, devenus bien trop grand à ton goût, pour prendre quelques nouvelles n'ayant pas eu d'appels depuis quelques jours. Père possessif et attentionné, tu n'aimes pas être sans échos de leurs parts trop longtemps. Concentré sur ton téléphone, tu en oublies ce qui t'entoure. Tu sursautes légèrement en sentant une main se poser sur ton épaule. Tu tournes la tête et tu vois le doux visage de celle que tu as suivi durant de longues années. Un sourire échangé, tu poses ton regard sur elle prenant place en face de toi. Ton regard plongé dans le sien. Tu fais partie de la cours des grands maintenant, tu peux me dire tu ! Un petit rire avant de laisser apparaître sur ton visage, un doux sourire. Glace brisée, époque terminée. Vous voilà, passant une étape supérieure dans cette relation. Lien fort, très respectueux. Tu as toujours aimé ce côté-là de la jeune femme, c'est ce qui t'a convaincu à l'aider et lui prodiguer ton savoir. Tu es fier d'être à cette table avec elle, de l'avoir vu évoluer ces différentes années et de voir la femme qu'elle est devenue. Aucun malaise pour toi, trouvant cela même normal après tout ce temps passé ensemble. Il ne pouvait en être autrement. Je te propose de commander un verre pour fêter ça ! Tu fais un petit signe de la main à la serveuse, derrière le comptoir, pour qu'elle puisse maintenant prendre la commande. Tu veux boire quoi ?  

j'ai un peu honte de ma réponse.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




her mind was like early spring. (jona) Empty
MessageSujet: Re: her mind was like early spring. (jona)   her mind was like early spring. (jona) EmptySam 28 Avr - 21:57

il avait ce regard. ce bleu étincelant, fantastiquement troublant. longtemps tu as du apprendre à détourner les yeux pour ne pas le fixer trop longtemps. tu connaissais chacune des expressions, chacune des étoiles qui pouvaient vibrer au fond de sa pupille: celle de la satisfaction, celle du déni, celle du désespoir, celle de la compassion. tu les avais déjà toute expérimenté, à l'égard de tes copies. ou même lorsqu'il te parlait de sa famille. un regard que tu avais pu apprécier sous toutes ses formes. jusqu'à ce soir, où surement tu allais voir de nouvelles facettes de ce personnage. lui, le professeur émérite. lui, celui sur qui toutes les élèves fantasmes sous leurs draps. celui qui allait pouvoir t'accompagner jusqu'à tes futurs salles de classe, celui qui allait te donner des indices sur comment poser ta voie lors de tes cours magistraux. lui, le grand professeur. la cour des grands.. je vais devoir me mêler aux vieux sages et avoir des conversations savantes en usant de mots compliqués pour m'intégrer. tu lui lançais un regard plein de malice et de taquinerie. tu avais souvent remarqué que les professeurs sur le départ avaient un langage très soutenu. tu te demandais bien comment il arrivait à gérer ce décalage de mentalité. tout un art que de savoir jongler entre les âges. alors que la serveuse t'apportait la carte, tu souris. tu n'avais pas envie d'être sage ce soir. tu voulais fêté comme cela doit être fait cet évènement phare de ta vie, avec la personne qui t'avait surement le plus aidé à l'achever. nous commencerons avec un mètre de shooter, et une fois ceci descendu, nous re-commanderons quelque chose de plus sophistiqué. la serveuse parut étonnée, un léger sourire en coin. peut être était-elle une étudiante. peut être connaissait-elle joe. peut être les deux. mais ce soir, tu voulais n'être qu'une jeune femme de trente et un ans, venant fêter un évènement avec son ami. oublier les étiquettes. oublier la vie annexe. et c'est alors que tu vis le téléphone de joe s'éclairer. un message, très certainement. mh mr. filipps, qui peut bien donc bien vous écrire à cette heure-ci? forcément une jeune étudiante impatience de vous retrouver plus tard pour un cour particulier.. tu assumais désormais de le taquiner sur ce mythe qui englobait tous les professeurs un tant soit peu jeune et agréable au regard. et puis tu te rattrapais, ne tentant pas forcément le diable tout de suite. ou alors un de tes enfants qui a besoin d'aide? l'aisance avec laquelle vous arriviez à parler de sa famille t'avait toujours décontenancé. mais cela était une bonne chose: tu aimais pouvoir l'aider s'il en ressentait le besoin. la jeune demoiselle revint avec la table en bois recouverte de shooters de toutes les couleurs de l'arc-en-ciel. te cachant à moitié la bouche en riant, tu regardais joe. tu te revoyais, dans tes jeunes années, dans tes folles années. un gout doux-amer au fond de la gorge. balayant ce souvenir d'un mouvement furtif de la tête, tu attrapais le premier verre à ta portée. celui était bleu: surement du curacao. levant légèrement le bras, tu regardais ton collègue. à ce poste improbable, à ces heures de cours interminables et à notre future collaboration! et sans plus attendre, tu déversais le contenu du petit verre au fond de ta gorge, avalant d'une traite, reposant le réceptacle à l'envers. à croire que tes origines slaves avaient du bon, pour une fois. skål! ton suédois était rouillé. mais tant pis, tu pouvais bien sortir un mot de temps en temps. il eut un rictus lorsqu'il avalait la liqueur. mais il ne bronchait pas. un habitué, à ce que tu pouvais voir. tu haussais un sourcil. hé bien, tu te nois souvent dans l'alcool pour ne plus grimacer à la première gorgée? et tu lui souriais. tu aimais bien son contact. il te détendait. encore plus lorsque tu pouvais désormais le tutoyer.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




her mind was like early spring. (jona) Empty
MessageSujet: Re: her mind was like early spring. (jona)   her mind was like early spring. (jona) EmptyDim 29 Avr - 14:44



Quand la serveuse appuie sur le mécanisme de son stylo pour prendre note de la commande et noter le numéro de table, ton regard reste figé sur la belle brune qui prend alors la parole. Tu ne peux t'empêcher de hausser un sourcil un peu surpris par sa commande. Tu n'as pas l'habitude de voir la belle comme ça, mais ça ne te déplaît pas, au contraire. Tu souris même. Il te tarde de voir comment elle va survivre à cette soirée qui commence en beauté. Généralement, tu es soft en début de soirée, préférant commencer par quelques bières, mais des shooters ce n'est pas un problème pour toi. C'est avec ça que tu termines généralement. La serveuse part et ton téléphone portable s'allume. En entendant Yona, tu ne peux t'empêcher de rire légèrement. Tu sais qu'elle te taquine, qu'elle profite, car maintenant, elle peut le faire sans soucis. Ce n'est pas mon genre. Et il ne faut pas que ça devienne le tiens maintenant que tu es devenue, Madame la Professeure Tu n'as jamais eu l'idée d'avoir une relation trop intime avec une étudiante. La seule qui aurait pu t'envoyer un sms à cette heure-là et à qui tu aurais sûrement répondu de suite se trouve devant toi. Mais encore une fois, sans pensées malsaines même si ton ex-femme n'était pas toujours de cet avis. Quelques disputes ont déjà éclaté dans le foyer, celle-ci bien trop jalouse de la brunette et de la relation que les deux avaient. C'est sûrement un de mes enfants. Tu jettes un coup d'œil rapide. En effet, une réponse de Vénus. Rien d'important, une réponse simple pour l'informer que tout va bien. Tu ranges ton téléphone dans ta veste et reposes ton regard sur elle. Juste un coucou.. Maintenant, je suis tout à toi. Tu te rends compte de tes dires et tu ne sais pas comment elle va interpréter ça. Les shooters posés sur la table, tu remercies la jeune femme et prends un verre que tu lèves en sa direction.À ta réussite et aux belles années, qui t'attendent. Le verre à tes lèvres, tu laisses le liquide glisser le long de ta gorge. Tu souris en voyant le visage de Yona changer, grimaçant. J'ai plus de vingt ans d'expérience de bouteilles maintenant. Ton sourire s'élargit. Des souvenirs de tes années en tant que membre des chapin reviennent. Tu as fait tes plus belles années, de grosses soirées. Tu te rends compte que tu as vieillit et que tu ne t'es pas vraiment calmé sur la bouteille et ça te laisse un goût amer. Tu ne te laisses pas aller pour autant. Ce soir, tu veux profiter, tu veux t'amuser, comme jamais tu en as eu l'occasion avec elle. Tu prends un second verre et le laisses à quelques centimètres de tes lèvres. Leçon numéro une. Toujours en boire un second juste après. Tu ris et bois le verre d'une traite, toujours en la regardant. Tu étudies une nouvelle fois son visage, mais d'une autre façon. Tu te rends compte à cet instant que pour la première fois depuis plus de huit mois, tu te retrouves en tête-à-tête avec une femme, autre qu'un membre de ta famille. Une vraie femme, belle, et intelligente, comme tu les aimes.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




her mind was like early spring. (jona) Empty
MessageSujet: Re: her mind was like early spring. (jona)   her mind was like early spring. (jona) EmptyDim 29 Avr - 16:04

vous vous redécouvriez. vous vous connaissiez sans vraiment vous connaitre. cette barrière que vous aviez toujours érigés, par respect des convenances, commençait à s'effacer naturellement. les cartes étaient redistribuées, car aujourd'hui, vous ne saviez plus sur quel pied danser. mais une chose était sure: vous vous entendiez, quelque soit la relation enclenchée. rares sont les hommes avec qui tu arrivais à discuter, depuis qu'il t'avait traumatisé. et avec joe, cela s'était fait naturellement. instinctivement. un besoin bestial, primaire, animal. tout comme les besoins sexuelles, dont tu parlais de manière plus ou moins subtile dans cette remarque sur l'expéditeur de ce message. et, encore une fois, il s'en sortait avec classe. un léger sourire, un profond sérieux dans la voix. ce n'est pas mon genre. et il ne faut pas que ça devienne le tiens maintenant que tu es devenue, madame la professeure. il était le premier à t'appeler ainsi. un semblant de fierté traversa tes lèvres, les fendants d'un discret sourire. mais le fond de sa réponse trahissait sa droiture d'esprit sans faille. jamais n'avait-il pensé à avoir une relation extra-conjugale, de plus avec une de ses étudiantes. les règles et joe, tu savais que cela ne faisait qu'un. tu haussais les épaules, faignant l'hésitation. ce n'est pas dans mes plans, n'aies crainte: j'ai toujours préféré les hommes plus âgés que moi. tu eus un moment de frémissement. tu ne savais pas comment cette phrase pouvait être interprétée. pour masquer ta gêne, tu décrochais un sourire maladroit. l'alcool allait t'aider à te détendre. tu le savais. tu le voulais. heureusement que la distraction venant de sa fille avait changé le fil de la conversation. tu souriais, lorsqu'il regardait le sms. son front se plissait légèrement, lorsqu'il était inquiet, lorsque cela touchait sa famille. et puis, il se détendit. un léger sourire qui traversait son visage. il te regardait à nouveau, rangeant son téléphone dans sa poche. juste un coucou. maintenant je suis tout à toi. tu haussais, sans le vouloir vraiment, un sourcil. un léger sourire amusé sur le visage. lui aussi dérapait donc par moment. après tout, il était comme toi: seulement humain. tu baissais les yeux, sentant tes joues rougir légèrement. parfait, la soirée va donc pouvoir vraiment commencer. tu essayais de faire passer au mieux cette petite phrase malencontreuse, qui pouvait tout et rien dire. tu ne te formalisais pas: vous étiez amis de longue date, désormais. et il portait son toast en ton honneur à son tour. flattée que tu étais. tu ne pouvais décrocher ce sourire de tes lèvres. j'ai plus de vingt ans d'expérience de bouteilles maintenant. tu rigolais. je vois ça! je vais faire de mon mieux pour ne pas perdre ma dignité ce soir. et il approchait un deuxième verre auprès de ses lèvres, une étincelle nouvelle au fond de ses yeux apparaissait. une que tu n'avais jamais vu. un défi, une malice. tu pris une grande inspiration. un verre dans ta main. et tu le regardais faire. leçon numéro une. toujours en boire un second juste après. et il faisait couler sans broncher le liquide de feu dans sa bouche. il le reposait, te regardait. tes yeux se posèrent sur ce verre, à nouveau plein. tu secouais légèrement la tête, fermer les yeux et hop, tout dans la gorge d'un seul coup. l'astuce était d'avaler en même temps que le liquide passait, pour ne pas le laisser stagner trop longtemps en bouche. le faire passer pour ne pas grimacer. ce que tu eux du mal à faire. évidemment, ta main se portait à ta bouche pour masquer ta bouche qui se tordait dans tous les sens. tu rigolais en même temps. il faut vraiment qu'on sorte plus souvent, que j'arrive à ton niveau. j'ai la sensation d'avoir loupé mes années étudiantes maintenant! tu le fixais, peut être pour la première fois aussi longtemps. car lui aussi, semblait perdu dans ses pensées, les yeux rivés sur toi. tu souriais. que se passe-t-il? loin de toi l'idée d'être gênée, mais simplement que tu aurais aimé être dans sa tête à ce moment précis. voir ce qu'il s'y passait, ce qu'il pensait. le cerner un peu mieux, peut être. tu pris un troisième verre entre tes doigts, que tu faisais doucement tourner. celui-là allait peut être attendre encore quelques minutes. fixant le liquide -rose cette fois-ci, surement à la pêche-, ta conscience ne pouvait t'empêcher de prononcer ces prochains mots. j'apprécie vraiment que tu sois là, tu sais.. et tu souriais. car tu le pensais. tu n'avais jamais supporté d'être en tête à tête avec un homme depuis des années. aujourd'hui, tu brisais beaucoup de tes règles instaurées contre ton gré. mais, tu ne pouvais t'empêcher de te ressaisir. et si jamais l'un de tes enfants a besoin de toi, n'hésites pas à me le dire. je ne me vexerai pas si tu devais partir. tu le pensais. tu appréciais aussi ce coté assumé de père de famille qu'il avait. jamais il n'y avait eu de faux semblant à ce sujet. c'était admirable de sa part. tu aimais aussi le fil de cette soirée. cela ressemblait à ces rendez-vous qu'on apprécie regarder de l'extérieur, où on voit deux personnes assises à une table, dans un bar sympa avec de la bonne musique, qui profitent de l'instant présent, sans voir les gens autour. une bulle sortie de l'espace-temps, tout en étant fermement ancrée dans le présent. et aujourd'hui, pour l'une des premières fois de ta vie, tu n'étais pas spectatrice de ce genre d’événement: tu en faisais partie. et tu le regardais, les yeux emplis de gratitude. car c'était grâce à lui, presque grâce à lui seul que tu en étais là où tu en étais. ta main se portait à ta joue, et tu posais ton menton sur ton poing. tu le regardais. maintenant, parle moi de ta nouvelle vie. comment vis-tu la vie non-maritale? comment mr. filipps gère-t-il les invitations indécentes de toutes les femmes de providence? car, malgré le fait que vous soyez là pour fêter ta titularisation, tu ne voulais pas parler de toi. tu voulais parler de lui.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




her mind was like early spring. (jona) Empty
MessageSujet: Re: her mind was like early spring. (jona)   her mind was like early spring. (jona) EmptyDim 29 Avr - 18:48



Perdu dans tes pensées qui deviennent de moins en moins catholique envers la jeune femme, tu te ressaisis te demandant ce qu'il te prend. Est-ce l'alcool qui agit contre ta volonté et qui te fait voir la belle d'une toute autre façon ou bien ouvres tu tout simplement les yeux sur la personne qui se trouve en face de toi ? Un voile devant les yeux, qui s'est enfin retiré, oubliant l'étudiante qu'elle n'est plus désormais. Tu ne sais quoi répondre à sa question. Tu ne peux lui avouer ce que tu as en tête. Tu souris et secoues légèrement la tête – L'alcool me laisse parfois pensif.. Tu souris simplement, sans rien ajouter de plus. Tu poses ta main avec douceur et légèreté sur la sienne jouant avec ce verre plein qu'elle hésite sûrement à mettre en bouche. – et moi, je suis content d'être là ! Et ne t'en fais pas, ils n'auront sûrement pas besoin de leur père ce soir. Enfin, tu l'espères, car tu n'as vraiment pas de laisser la belle. Le contact de ta peau contre la sienne te procure un sentiment de bien-être mélangé avec une multitude de sensations diverses que tu n'as pas connu depuis bien trop longtemps. Geste de base amical, simple, tu sens pourtant le palpitant qui s'affole un peu trop. Tu retires ta main avec douceur et baisses les yeux prenant alors à ton tour un verre que tu ne mets pas longtemps à boire pensant te permettre de retrouver tes esprits. Tu es troublé par vos échanges ne sachant pas comment interpréter chaque phrase prononcée. En l'entendant, tu n'arrives pas à savoir ce qu'elle a en tête. Le dos se plaque contre la banquette comme pour ajouter un peu de distance le temps d'analyser la situation et comprendre ce qu'il se passe à cette table. – Monsieur Filipps ne gère pas bien du tout n'ayant répondu à aucune des invitations ! Tu souris légèrement. En effet, tu n'as pas eu la tête aux femmes. L'envie de faire une pause un temps, de penser à autre chose. Tu as dans un premier temps eu du mal à quitter ton alliance même si tu es l'auteur de ce divorce. Après autant d'années, ce fut compliqué pour toi de tourner complètement la page. Tu n'as pas goûté au plaisir charnel depuis trop longtemps. Tu as pourtant du succès auprès de la jante féminine, mais tu as du mal à te remettre en selle. Tu n'as jamais été un grand dragueur, tu n'as jamais été des plus démonstratifs non plus. Tu entends encore Livia qui te répètes que tu es bien trop coincé pour ton âge. Elle n'a pas tord. Mais pour ta défense, tu n'as pas eu beaucoup de femmes dans ta vie. Étudiant, tu as mis tout ça de côté pour élever tes enfants et de toutes façons à cette époque aucune ne voulait porter la responsabilité d'être une mère de substitution. – mais je compte bien changer ça ! En prononçant cette phrase, tu sais que tu rentres dans un jeu dangereux auquel tu n'es pas habitué. Mais tu veux prendre ce risque. Tu te sens prêt, car ce soir, pour la première fois depuis bien longtemps, tu as ressenti une électricité que tu as du mal à expliquer. Ce soir, tu as oublié le monde extérieur. Tu repenses aux paroles qu'on a pu te donner pour te bouger à rencontré quelqu'un. Et tu as envie de voir ce que ça peut donner.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




her mind was like early spring. (jona) Empty
MessageSujet: Re: her mind was like early spring. (jona)   her mind was like early spring. (jona) EmptyDim 29 Avr - 19:54

tout était allé très vite. vous discutiez, rigolant du fait que l'alcool lui faisait tourner la tête, qu'il te fixait, que tu le fixais aussi. et puis, l'espace-temps avait connu une faille. ton coeur avait manqué un battement. un contact peau contre peau. le contact. quand tu avais senti la chaleur humaine se poser sur ta main, tu avais eu un réflexe, presque imperceptible, de retrait. voilà des années que personne ne t'avait touché. tu te souvenais très bien de la dernière soirée où quelqu'un avait eu l'audace de le faire. tes cotes ont eu ce réflexe fantôme de te lancer une décharge électrique, te rappelant à ses souffrances jadis ressenties. tu déglutis, fixant sa main. une demi-seconde. peut être moins. car, juste après, tu compris aux gestes microscopiques que faisait son pouce sur ta peau, qu'il ne te voulait pas de mal. que tu avais réagit par les traumatismes de ton passé. tu te détendais. tu souriais. et puis, tu ressentis. depuis cette main, une sensation de chaleur irradiante parcourut tout ton corps. du bout de tes doigts jusqu'à l'extrémité de tes cheveux, jusqu'au bout des ongles de tes pieds, compressés dans ses talons. tu eus une grande inspiration. comme pour compenser la sensation bouillante qui t'animait. comme pour faire redescendre l'atmosphère de quelques degrés. et moi, je suis content d'être là! et ne t'en fais pas, ils n'auront sûrement pas besoin de leur père ce soir. un sourire se dessinait sur ses lèvres, comme sur les tiennes. une compréhension mutuelle. alors me voilà comblée. il avait compris que tu voulais passer la soirée avec lui. tu avais compris qu'il le voulait aussi. ses non-dits relativement interdits. peut être était-ce l'alcool, peut être était-ce simplement naturel, mais tu commençais à te sentir de plus en plus à l'aise, de plus en plus avenante. tu te surpris à presser légèrement tes doigts contre les siens, avant qu'il ne s'échappe et se remette à boire. dans un élan fougueux, tu fis de même. la pêche glissait le long de ton oesophage, te faisant moins mal que le premier. ça y est, tes sens s'engourdissaient. et alors que tu lui demandais des nouvelles de ses conquêtes, il se mettait en retrait. étais-tu allé trop loin? avais-tu grillé les étapes? monsieur filipps ne gère pas bien du tout n'ayant répondu à aucune des invitations! tu fronçais légèrement les sourcils, pensive. et puis, il renchérit. mais je compte bien changer ça! et tu as eu ce sourire. surement n'aurait-il jamais du le voir. ou peut être avait-il cherché à le provoquer. tu essayais de cacher ton visage, tentant d'effacer de tes traits toute trace de gêne ou d'excitation. car oui, il venait clairement de te dire que la chasse était ouverte. tu te décidais à relever les yeux sur lui. ce soir, par exemple? un regard complice. et puis, posant tes coudes et avant-bras sur la table, tu te décidais à arpenter la salle. plutot blonde ou plutot brune? tu essayais d'attraper les plus jolies visages, selon tes critères. il ne te répondait pas. rousse alors? tu essayais de le taquiner. le mettre mal à l'aise t'amusait quelque peu, pour le moment. et alors que ton regard se posait sur l'une des plus jolies créatures du bar, tu lui lançais un signe de tête. celle-là? et alors qu'il lançait un léger coup d'oeil vers la blonde au comptoir, tu ne pouvais pas t'empêcher de scruter chaque muscle de son visage. voir s'il allait réagir. voir ce qu'il allait pouvoir te dire. tes yeux se perdaient, peut être un peu trop longtemps, sur ses lèvres qu'il avait humecté lorsque tu ne regardais pas. tu te surprenais à te demander comment elles étaient, au toucher. et puis tu te ressaisissais. ne pas essayer d'imaginer.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




her mind was like early spring. (jona) Empty
MessageSujet: Re: her mind was like early spring. (jona)   her mind was like early spring. (jona) EmptyDim 29 Avr - 22:57



Tu l'observes essayant de voir comment elle va réagir. Tes yeux se laissent glisser en direction de ses lèvres qui ont l'air incroyablement douces. Tu remarques un sourire qui se dessine petit à petit. Tu baisses les yeux souriant à ton tour.  Ce soir, par exemple ?  Tu fais un petit geste de la tête pour lui faire comprendre qu'en effet, ça pourrait bien être ce soir. Tu fais un petit geste de la tête pour lui faire comprendre qu'en effet, ça pourrait bien être ce soir. Tu vois son regard se porter vers le reste de l'assemblée que tu avoues avoir quelque peu mis de côté depuis son arrivée. Toi, tu continues de l'observer. Plutôt blonde ou plutôt brune ? Un pincement au cœur, elle te cherche une future proie n'ayant pas compris ton petit manège. Peut-être es-tu un peu trop rouillé pour ces choses-là. Tu ne réponds pas à sa question même si pour toi la réponse est plutôt évidente. Elle te taquine, te cherche. Tu ne bronches pas.  Celle-là ?  Tu finis par tourner la tête en direction de la fille en question, comme pour lui faire plaisir, tu restes dans un premier temps de glace, ne montrant aucune réaction sur ton visage et tu finis par te mettre à rire en l'observant un peu plus - elle pourrait avoir l'âge de ma fille ! Je préfère les femmes plus mature quand même. Tu te tournes vers Yona et en la regardant tu réalises qu'elle aussi est peut-être bien trop jeune pour toi. Tu perds ce sourire en réalisant cela. Qu'es-tu en train de faire Joseph. Ta femme n'avait peut-être pas tord de se méfier à l'époque. Voilà qu'elle n'est plus ta protégée que tu éprouves un certain désir envers elle. Tu poses tes mains sur la table et les regardes laissant un petit blanc prendre place. Tu réfléchis aux mots que tu vas choisir. À ce que tu dois faire. Tu la regardes du coin de l’œil et tu te rends compte qu'au final, tu te fiches bien de savoir si elle est bien plus jeune que toi ou non, s'il y a cet écart important entre vous qui pourrait t'inciter à te dire que tu ne devrais même pas poser ton regard sur ce doux minois. Tu ressens pourtant cette alchimie, cette envie. Tu décides de prendre un verre pour t'aider, avoir du courage. Tu fermes les yeux en buvant et en le posant tu finis par reprendre la parole.  - Les femmes.. Je les aime.. simples, douces, intelligentes et j'ai une préférence pour les brunes.  Tu te pinces légèrement les lèvres sans même t'en rendre compte. Le message est passé, tu commences un jeu dangereux. Aucun retour en arrière possible, tu as été bien explicite. Maintenant tu n'as plus qu'à attendre de voir comment celle-ci va réagir ou bien ce qu'elle va répondre à ça. Tu espères bien la voir déstabilisée par la situation.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




her mind was like early spring. (jona) Empty
MessageSujet: Re: her mind was like early spring. (jona)   her mind was like early spring. (jona) EmptyDim 29 Avr - 23:42

l'alcool te montait à la tête. tes joues commençaient à rougir naturellement. un simple reflet écarlate, un regard un peu plus alerte, des pensées un peu moins empruntes de chasteté. tu jouais désormais avec une mèche de cheveux, que tu faisais passer entre tes doigts engourdis. l'assemblée autour de vous te semblait, au final, très fade. seuls vous aviez un semblant de vie, une étincelle de folie. c'est pourquoi, lorsqu'il se remit à parler, ton visage tournait instinctivement vers lui, pour ne plus en décrocher. elle pourrait avoir l'âge de ma fille ! je préfère les femmes plus mature quand même. sans même beaucoup réfléchir à ta réponse, tu renchérissais. une femme de trente ans peut être autant voire plus mature qu'une femme de quarante. tu pris une grande inspiration. tu n'avais pas voulu dire cela. tu n'aurais peut être pas du. mais ton égo avait été piqué de plein fouet. tu te mordais légèrement la lèvre inférieure, et tu essayais de te rattraper. mais soit, pas de chair fraiche pour toi ce soir. on écarte les midinettes de vingt ans du panel de recherche. tu avais eu la présence d'esprit de ne pas parler des trentenaires. bien joué. tu t'auto-félicitais presque d'avoir un cerveau encore fonctionnel. et puis, il se décidait à retourner son attention sur toi, imposant son charisme comme il le faisait toujours en cours. à ce moment-là, lorsqu'il plongeait ses yeux dans les tiens, tu te sentais toute petite, toute fragile. car il décidait. car il te dominait. les femmes.. je les aime simples, douces, intelligentes et j'ai une préférence pour les brunes. un silence s'imposait, comme une évidence. le temps que chaque information monte au cerveau. c'est ce qu'il attendait. c'est ce qu'il voulait. l'électricité était palpable. tes inspirations étaient plus profondes, tout comme tes expirations. tes mains, jointes l'une à l'autre sur la table, frémissaient légèrement. tu te décidais à décrocher ton regard du sien, légèrement embarassée. embarassée par les pensées qui te traversaient l'esprit. celle où, avec douceur, tu lui attrapais la main, le faisait sortir du bar et attendait qu'il se décide à poser ses lèvres sur les tiennes ; celle où, avec férocité, tu l'amenais dans un des recoins sombres du bar, le collait contre le mur et collais tes lèvres aux siennes; celle où, paniquée, tu prenais la fuite, de peur de retomber dans un cercle vicieux que tu ne connaissais que trop bien. tous ses scénarios bataillaient dans ta tête. et surement avait-il les mêmes. car, effectivement, le doute sur vos intentions mutuelles n'était plus vraiment possible. il y avait cette tension, ce désir. palpable, manifeste. tu reposais ton regard sur lui, enfin. les yeux pétillants. tous ces adjectifs me définissent étrangement, tu ne trouves pas? et avec un léger sourire au lèvre, tu attrapais un nouveau shooter, que tu déversais au fond de ta gorge. le courage liquide. avançant légèrement ton buste sur la table, tes yeux firent la navette entre ses yeux bleus et ses lèvres. et maintenant? et maintenant, à lui de prendre les devants.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




her mind was like early spring. (jona) Empty
MessageSujet: Re: her mind was like early spring. (jona)   her mind was like early spring. (jona) EmptyLun 30 Avr - 1:14



Tous ces adjectifs me définissent étrangement, tu ne trouves pas ? La température est montée d'un cran, tu as chaud. Est-ce l'alcool qui commence à faire effet ou bien est-ce la situation actuelle qui te rend ainsi. Tu gardes cette assurance, ce regard perçant qui en dit long. - humm..Peut-être bien.. Tu souris et tu laisses tes doigts frôler sa main. Une caresse délicate, simple. Tu veux sentir sa peau contre la tienne. Tu veux même beaucoup plus que ça, mais tu ne sais pas si tu dois t'engager.  Et maintenant ? Maintenant, tu sais que tu n'as plus vraiment de questions à te poser. Tu t'avances également, ton visage à quelques centimètres du sien. Tu plonges ton regard dans ces yeux pétillants et restes là, sans bouger. Ton rythme cardiaque augmente, tu tentes de le stabilisé, mais avec complexité. Tu glisses ta main sous la sienne et sers ses doigts contre les tiens. Tu lèves sa main vers tes lèvres tout en continuer de la regarder. Tu déposes sur ses doigts un baiser, doux et sensuel à la fois, voulant lui provoquer des envies, mais en même temps en gardant tes distances et une réserve encore sur tout ça. Tu approches de nouveau ton visage du sien. Ce simple baiser te fait perdre la tête. Tu as envie de l'embrasser, mais en même temps, tu hésites encore. Est ce juste une pulsion ou bien il y a-t-il vraiment cette attirance, ce désir bien présent. Tu as besoin d'avoir les idées claires, qu'elle les ait aussi. - maintenant, suis moi.. Tu te lèves et l’entraînes avec toi à l'extérieur du bâtiment serrant sa main. Les traits sur ton visage se contredisent. Tu réfléchis beaucoup trop. Voilà pourquoi tu voulais sortir. Tu ne veux pas te tromper, tu ne veux pas ruiner ce lien que vous avez depuis des années maintenant. Ce soir, une limite a déjà été franchie, mais est ce que les étapes ne sont pas brûlé trop vite.

Dehors, tu fais redescendre ce feu qui brûle en toi. Les yeux fermés, tu prends une grande inspiration et te voilà en train de prendre ta décision. L'envie de la plaquer contre le mur te traverse l'esprit, mais tu prends ton temps et l’entraînes non loin du bar, dans un endroit où le silence est roi, où les regards ne se porteront pas sur vous, où tu ne croiseras pas d'étudiants pouvant être munis de téléphone voulant alimenter les ragots de l'université. Tu n'as pas envie que la carrière de Yona commence avec des remarques déplacées sur ce qui va se passer dans les prochaines secondes. Tu gardes le contrôle, la faisant patienter, prenant plaisir à cette situation. On peut le voir sur ton visage, toi, portant cet énorme sourire aux lèvres. Mains placées sur ses hanches, tes lèvres s'approchent dangereusement. Tu sens son souffle contre ta peau. D'un geste, tu la colles contre toi et découvres enfin le goût de ses lèvres. Tu profites de cet instant, et la serre d'avantage contre toi, l'embrasse avec plus de passion, d'envie. Tes mains se baladent, l'une finissant son parcours en caressant sa nuque. Tu profites au maximum de cet instant. Tu as du mal à détacher tes lèvres même pour reprendre ta respiration. Ses lèvres sont comme une drogue qui te rend accro dès la première prise.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




her mind was like early spring. (jona) Empty
MessageSujet: Re: her mind was like early spring. (jona)   her mind was like early spring. (jona) EmptyLun 30 Avr - 8:31

il dégageait quelque chose de nouveau. en plus de la confiance et du courage qu'il avait déjà prouvé par ses compliments prodigués, il avait l’œil joueur, l’œil malin, l’œil fuyant. en l'observant, tu comprenais que quelque chose ne lui convenait pas tout à fait: quelque chose lui manquait. peut être bien.. il laissait le suspens s'étendre. ton cœur, au bord des lèvres, palpitait comme celui d'un oisillon qui venait tout juste de naître. rares ont été les fois où tu avais été dans cet état. et ton esprit ne pouvait plus se cacher derrière trois petits verres de vodka. autre chose se passait. autre chose se tramait. il s'avançait, dangereusement. vos souffles se mélangeaient. une alchimie parfaite de vos cycles respiratoires. vos yeux voraces, faisaient la navette entre ce qui leur était autorisé et ce qui leur était prohibé. son azur plongé dans le brun de tes pupilles, tu n'avais pas eu le temps de sentir ses doigts attrapaient les tiens. une pression, chaude et légère, qui soulève ton membre. un million de sensation. chacune des terminaisons nerveuses de tes doigts était en alerte. mémorisant chaque micro-parcelle de sa peau, tant par ses minuscules crevasses que par sa température. quitte à ne pas avoir ce que tu voulais, autant tirer l'essence complète de cette soirée. et puis, ce baiser. ses lèvres, comprimées sur tes doigts. un courant électrique traverse tes entrailles. et tu en savoures chaque décharge. un léger soupir s'échappe de tes lèvres. la sensualité de ce geste te laissait muette. jamais qui que ce soit n'avait eu pareille douceur envers toi, envers tes mains. et pourtant, on sous-estime souvent cet organe des sens. la bague, ornant ton index, te paraissait bien trop proche de ses lèvres. la jalousie qu'elle te procurait te rappelait à ton bon-sens. il t'avait fait dérailler, par un baise-main singulier. il écarte légèrement ta bague et ces doigts qui la porte, pour recentrer son attention sur toi, sur ton visage, sur ton désir, sur tes envies. l'érotisme était à son paroxysme. sans pour autant avoir besoin de vous dévêtir, tu n'avais surement jamais ressenti de telles sensations. l'impureté qui traversait ton esprit s'insinuait dans tes veines, éclaboussant chaque veine, chaque artère, chaque capillaire. il venait de s'infiltrer en toi, comme le vin dans l'eau. le temps d'une soirée, tes sens n'auraient plus le même épicentre. maintenant, suis-moi. sans forcément comprendre ce qu'il se passe, tu le suis. avide de voir la suite. à peine passiez vous le pas de la porte que le froid te prit aux tripes. ta peau se mit à frémir. et, avec un sourire sur le visage, tu retournes ton attention sur l'être qui t'accompagnait. cette ami terrible. il fronce les sourcils. tu sais que tu devrais le prendre pour toi, le prendre comme gage de son intelligence. ses bonnes intentions, sa belle éducation luttait contre le feu ardent de ses pulsions pressantes. le combat du bien et du mal, du bienséant et de l'indécent. alors qu'il faisait quelques pas pour s'éloigner de la foule silencieuse, tu le suivais, doucement mais surement. à quelques mètres de là, il se retournait, te faisant face. ton coeur, un battement de loupé. encore un. il avançait. ton sourire, timide, essayait de ne pas s'effacer. de ne pas se transformer trop vite. avec mesure, il harponne tes hanches. instinctivement, l'une de tes mains se pose sur son avant-bras, l'autre grimpe jusqu'à son épaule. doucement, effleurant sa chemise avec nonchalance, caressant comme de la soie la peau de son cou, agrippant légèrement les cheveux à la pointe de sa nuque. il jouait, sourire fier accroché aux lèvres. la suite était inéluctable, et tout deux vouliez passer à l'acte. tes sourcils se froncent légèrement, comme pour te refréner. comme pour le laisser faire. et puis, le contact. la pulsion vorace. vos lèvres qui se découvrent. ton souffle qui se coupe. tu ne pouvais plus penser. la douceur de ce toucher, l'avidité mal contrôlée. ses mains commençaient à se balader frénétiquement, énergétiquement. grand bien lui fasse. tu agrippais un peu son avant-bras, une peu plus ses cheveux, que ta main fourrageait enfin. tu en profitais. retenais chaque instant. l'odeur de sa peau, la pulpe de ses lèvres, le bout de son nez en contact avec ta joue. chaque instant était une douceur que tu préserverais jusqu'au bout. et, réalisant que tu n'avais plus assez d'oxygène, tu te contraignais à briser votre étreinte. un subtil mouvement en avant de la mâchoire te permettait de mordiller sa lèvre inférieure, tirant légèrement dessus, comme pour ne pas briser votre lien. mais tes poumons réclamaient leur bien. ainsi, tu agrippais sa main qui se baladait dans le creux de tes reins, et à peine lâchais-tu l'emprise sur la chair de ses lèvres que tu pressais les tiennes contre ses doigts. lui aussi y aurait droit. un baiser sur les doigts, qui le surprit légèrement. et, profitant de son état de stupeur, tu t'éloignais de quelques pas. (les feels) tu inspirais enfin grandement. ce sourire qui s'affichait sur tes lèvres était plus que réel. une sensation de plénitude juvénile, et mature aussi. un mélange de sentiments ambivalents. tu te retournais à nouveau vers lui, qui reprenait aussi son souffle. en vous regardant, un rire nerveux vous avez tous les deux traversaient le visage. un regard plein de joie, plein de complicité, plein d'humour, plein d'amitié. tu portais ta main à tes lèvres, caressais chaque parcelle qu'il avait exploré. l'odeur qu'il te restait de lui s'effaçait légèrement. tu étais trop loin de lui. ainsi, t'approchais-tu à nouveau, agrippant tes bras autour de son cou. tu souriais. et puis, te repassais le fil de la soirée. tu n'aurais peut être pas dit que cela tournerait ainsi, mais honnêtement, tu ne regrettais rien. et puis, tu haussais un sourcil. comme on en parlait tout à l'heure: tu as effectivement mis un brin d'action dans ta vie sentimentale ce soir. et puis, rigolant légèrement, tu recouvrais ton sérieux. profitant de pouvoir enfin te perdre à ta guise dans le bleu de ses yeux, tu restais là quelques instants, silencieuse. finalement, tes lèvres se posèrent sur le coin des siennes, pour s'éloigner à nouveau. ferme les yeux. et il obtempérait, comme un enfant à qui on promet une délicieuse surprise à l'arrivée. tu t'approchais à nouveau, embrassais à la dérobée ses lèvres, puis sa joue, sa mâchoire, remontant jusqu'à l'oreille, dégringolant le long de son cou, revenant sur le bord saillant de ses muscles. tu descendais jusqu'au creux de ses clavicules, lentement, surement. ta main maintenait son menton élevé simplement par la légère pression de ton pouce. ton index, posait à l'angle de sa mandibule te permettait de gérer les mouvements latéraux de son visage. et c'est ainsi qu'après avoir baisé chaque parcelle de la face gauche de son cou, tu t'attaquais à la droite. et, en remontant, tu mordillais légèrement cette peau si fragile qui recouvrait sa gorge. tu frissonnais, revenant avidement à ses lèvres par la suite. tu ne te connaissais pas sensuelle, tu ne l'avais jamais été. mais, pour lui, tu t'y essayerais. et déliant à nouveau vos lèvres pour récupérer tes esprits, vos fronts l'un contre l'autre, vos souffles saccadés s'imbriquant l'un dans l'autre, tu levais le regard sur lui. tu peux les rouvrir. te perdre à nouveau dans ses yeux était ta plus grande satisfaction, à l'instant présent et dans ces circonstances affolantes.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




her mind was like early spring. (jona) Empty
MessageSujet: Re: her mind was like early spring. (jona)   her mind was like early spring. (jona) EmptyLun 30 Avr - 17:30



Son odeur, ce parfum envoûtant qui te fait perdre pied, le goût de sa peau contre tes lèvres, un frisson, une électricité parcourant la totalité de ton corps te donnant une force, une énergie que tu n'as plus connue depuis bien longtemps, qui te rend invisible, où personne ne peut t'atteindre. T'en veux, encore, toujours plus. Tu n'as pas besoin de lui dire pour qu'elle comprenne, ton corps coller au maximum contre le sien se charge de lui montrer. Les yeux clos, profitant de chaque secondes, de chaque baiser, de chaque caresse. Une descente à la réalité quand elle se détache de toi. Surpris par ce baiser délicatement posé sur tes doigts, tu laisses un sourire, doux, sincère, prendre place sur ton visage. Le souffle coupé par cette étreinte, tu respires, tu aspires d'air. La main sur la poitrine, tu fermes de nouveau tes paupières. Battements de cœur bien trop rapide, tu arrives à faire ralentir la cadence malgré le fait que tu te répètes encore et encore la scène dans ton esprit. Elle revient à toi entourant ses mains autour de ton cou. L'avoir tout contre toi, te donnes raison sur les choix que tu venais de faire. Tu ne peux t'empêcher de rire en l'entendant. - et je n'en suis pas mécontent ! Tes doigts glissent le long de sa chevelure. Tu te perds dans son regard, tu en as perdu ta voix. Ferme les yeux tu t'exécutes sans broncher, curieux de cette demande. Son souffle chatouille ta peau, tu cherches ses lèvres qui finissent par frôler les tiennes avant de réaliser un véritable parcours. Tes lèvres se pincent de plus en plus fort essayant de repousser les pensées malsaines qui prennent place petit à petit. Tu peux les rouvrir. Tu prends ton temps voulant marquer ta mémoire de cet instant. - Je veux me souvenir de ça ! Tu finis par ouvrir avec légèreté les yeux découvrant son regard accroché au tien. Tes doigts caressent sa joue avec tendresse, tu ne dis rien. Tu profites de cet instant de silence absolu, de cet échange de regard pour revenir sur terre, réfléchir, savoir quoi faire. Essayer de maintenir toutes les pulsions sexuelles, tout ce désir qui pourrait te donner envie de découvrir son corps nu, blottit contre le tien. Pendant des mois, tu n'as pas osé poser ton regard sur une femme, tu n'as pas cherché à provoquer quoi que ce soit avec les demoiselles venant à ta rencontre, et avec elle, tu brûles trop vite les étapes, tu ne veux pas non plus accélérer les choses de peur peut-être de perdre ce lien qui vous unis. Pourtant, tu veux en être, tu veux découvrir Yona d'une nouvelle façon. Tu repenses à toutes les fois où tu rassurais ton ex-femme en lui expliquant qu'elle se faisait des idées sur ses craintes envers la relation que tu avais avec Yona. Au final, les craintes qu'elle avait étaient peut-être justifiées. Tu veux savoir quelles sont ses attentes, ses envies, les pensées qu'elle pourrait avoir à ton égard. Tu prends ses mains que tu serres doucement, tout en les caressant de ton pouce, pour les positionner sur ton torse. - Qu'attends-tu de moi Yona ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




her mind was like early spring. (jona) Empty
MessageSujet: Re: her mind was like early spring. (jona)   her mind was like early spring. (jona) EmptyLun 30 Avr - 19:39

l'aisance que vous aviez eu pour vous embrasser. l'embriquement parfait de vos lèvres, de vos cœurs, tels des aimants. le naturel de vos corps te laissaient perplexe, si ce n'est rêveuse. était-ce trop beau pour être vrai? tu en doutais. cela faisait quand même des années que vous vous apprivoisiez. je veux me souvenir de ça. tu souriais, rigolais à moitié. toi aussi, tu voulais t'en souvenir. tu voulais que ces instants restent graver à vie dans ta mémoire. car ils sont surement les plus pures que tu ais eu depuis longtemps. et puis, un moment passe. une éternité, comme une seconde. cela ne comptait plus. votre bulle restait intacte, pas une trace. vos souffles, à l'unisson. vos regards, entremêlés. et puis, il se décide à apporter ses mains aux tiennes, les presser, les inciter à relacher leur étreinte sur son cou, pour les faire glisser sur son torse. malgré la résistance que représentait sa chemise, tu sentais son coeur frémir. tu soupirais. de joie. de bonheur. d'excitation. et puis, il se décidait à prendre la parole, un regard amusé, mais strict ancré sur le visage. qu'attends-tu de moi, yona? question fatidique, question difficile. tu fronçais les sourcils. mille et une réponses se battaient dans les méandres de ta cervelle. tu n'avais pas eu l'audace de gouter au plaisir charnel depuis un certain temps maintenant. peut être serait-il temps de relancer la machine, aller de l'avant. tu mentirais si tu disais que l'idée n'était pas présente, pesante dans ton esprit, depuis quelques instants maintenant. lui arracher sa chemise, te retrouver à califourchon sur lui. tout ceci ne te semblait plus interdit. oserais-tu dire que cela te paraissait même plus qu'envisageable, voire même fort probable. non, tu n'avais pas cette prétention là. et ainsi, tu te lançais. si j'étais tout à fait honnête, je te dirai que j'attends que tu m’emmènes chez toi, ou chez moi, n'importe quel lieu m'ira. et que tu me montres ce dont tu es capable. tu collais un peu plus ton corps au sien. tes mains, toujours jointes entre les siennes, étaient le seul obstacle qui vous empêchait de vous fondre complètement l'un dans l'autre. si je voulais vraiment que cela arrive, je te dirais peut être que j'ai une terrible envie de faire glisser mes lèvres sur chaque partie de ton corps, aussi intime soit-elle. tes lèvres effleuraient les siennes. tu avançais encore un peu, scellant avidement votre étreinte en quelques choses d'un peu plus charnel. et puis, tu t'écartais. il hésitait. mais, quelque chose nous dirait que ce n'est pas de cette façon que cela doit se passer. tu tentais de revenir à la raison. de rester mature. de rester pure. tu soupirais. reprenais. la balance du bien et du mal. qui suivre, qui ignorer. l'ange qui nous dirait de patienter, ou le démon qui nous incite à continuer? tu prenais une grande inspiration, plongeais ton visage dans ton cou, l'embrassant doucement, remontant jusqu'à son oreille. et là, dans un murmure que lui seul pouvait entendre, tu lançais l'ultime assaut. alors, que vas-tu faire? c'était votre décision mutuelle. tu avais donné ton feu-vert. à lui de te donner sa réponse. de te montrer quelle possibilité l'emportait.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




her mind was like early spring. (jona) Empty
MessageSujet: Re: her mind was like early spring. (jona)   her mind was like early spring. (jona) EmptyLun 30 Avr - 22:57



Tes doigts ne caressent plus avec simplicité ses mains, c'est avec beaucoup de sensualité que tu partages ce contact. Tu avais réussi à reprendre ton calme, ton souffle, mais en l'entendant, te voilà de nouveau perturbé. Tu t'attendais à cette éventualité, tu en avais surtout très envie. - Si j'étais tout à fait honnête, je te dirais que j'attends que tu m’emmènes chez toi, ou chez moi, n'importe quel lieu m'ira. Et que tu me montres ce dont tu es capable. En retenue, tu restes concentré arrêtant d'imaginer ce que tu pourrais faire avec, ne voulant pas te transformer en une bête sauvage. Ton regard se glisse sur ses lèvres buvant chaque parole. - Si je voulais vraiment que cela arrive, je te dirais peut-être que j'ai une terrible envie de faire glisser mes lèvres sur chaque partie de ton corps, aussi intime soit-elle. Vous voilà une nouvelle fois l'un contre l'autre, attiré par cet aimant. Tu laisses tes mains prendre le contrôle et caresser les courbes de son corps. Ton cerveau ne répond plus, tes envies ont pris le contrôle. Tu as envie d'elle, tu pourrais lui faire l'amour-là, dans cette ruelle, pourtant, tu ne réponds pas à ses dires. Tu réfléchis encore. - Mais, quelque chose nous dirait que ce n'est pas de cette façon que cela doit se passer. Les traits de ton visage deviennent plus durs, tes sourcils se froncent. - Vas-tu écouter ton esprit faible, qui te dit de t'arrêter, ou bien vas tu succomber à cette douce tentation. Ses lèvres contre ton cou, tu te perds, te laisses faire. - je ne veux pas me tromper et tout gâcher ! L'index relève son menton et ramène son visage en ta direction, avec ta main de libre, tu glisses une mèche derrière son oreille. Lèvre inférieure pincée, tu essayes d'oublier ce côté trop chaste que tu as depuis un moment, d'être trop responsable, de te poser toutes ces questions. - et en même temps.. je te veux ! La prononciation accentuée de cette phrase lui fait comprendre quel côté, il a choisi entre le bien et le mal. Un sourire avant de reprendre possession de ses lèvres. Baiser aussi passionné que le premier donné, tu lui montres que tu as envie d'elle. Tu n'as même plus envie d'attendre. Quelques pas en avant, tu la plaques contre le mur en la protégeant de tout risque et tu portes tes lèvres à son oreille lui chuchotant ces deux mots : - là, maintenant ! Tu mordilles le lobe de son oreille avant de descendre tes lèvres le long de son cou, tes mains se glissent sous ses vêtements, pouvant enfin être en contact direct avec sa peau. Monsieur Filipps n'existe plus, le père de trois enfants, l'homme de la quarantaine disparaît montrant une toute autre facette de ta personnalité. Sur ta lancée, tu caresses chaque partie de son corps, tu te laisses porter par ce désir qui a réussi à brûler ton âme. Tu n'entends même pas les pas, les gloussements de ces filles trop ivres, venant en votre direction. C'est en entendant une canette tombée à terre que tu te recules d'un geste brusque de Yona. Lorsque les parasites de ce moment unique passent leurs chemins, tu réalises que l'endroit n'est pas forcément approprié pour répondre à ses attentes. Tu poses ta veste sur ses épaules et tu l'embarques avec toi sans rien dire, pas besoin, un regard a suffit pour comprendre.

À peine la porte d'entrée franchit, tu reprends là où vous vous étiez arrêté. Tu retires la veste qu'elle a gardée sur ses épaules la laissant prendre place sur le sol. Tes mains sur ses hanches, tu l'embrasses et la soulèves très légèrement contre la porte que tu fermes d'un coup sec du pied. Une étreinte passionnée, tu dévores sa peau. Collé à elle, tu plonges ton regard dans ce regard marron qui te perturbe tant. Tu lui offres un regard sincère, désireux, lui procurant des frissons. Tu la soulèves d'avantage faisant passer ses jambes autour de ton bassin. Main posée sur son fessier, tu ne mets pas longtemps avant de l'emmènes en direction du divan. Tu l'allonges avec délicatesse et laisses tes lèvres descendre le long de son corps. Vêtements retirés, tu découvres enfin ce son corps. Tu en affiches même un air surpris. Comme si tu te fais déjà une bien belle idée de ce que tu y trouverais et qu'au final, c'est encore plus agréable que tu n'as pu te l'imaginer. Tu ne bouges plus, laissant ta main descendre le long de son corps, douce caresse. - tu es une femme magnifique ! Un sourire complice, tu ne mets pas longtemps avant de l'embrasser de nouveau, retrouvant vos vêtements éparpillés autour de vous.



sorry pour les fautes, j'arrive plus à me relire
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




her mind was like early spring. (jona) Empty
MessageSujet: Re: her mind was like early spring. (jona)   her mind was like early spring. (jona) EmptyMar 1 Mai - 0:42

l'alcool n'avait plus d'emprise sur vous. ici, maintenant, il n'y avait que lui, joseph filipps et toi, yona linton, pour vous porter garant de vos agissements. vous jouiez à chat, comme des adolescents en pleine effervescence. et c'était extrêmement rafraichissant. je ne veux pas me tromper et tout gacher.. tu soupirais presque. allait-il sincérement te rejeter, là tout de suite? peut être aurait-il raison, peut être était-ce la démarche à avoir. l'abstinence des sens jusqu'à savoir ce qu'il y avait exactement entre vous deux. peut être un rendez-vous, voire deux, avant de passer à l'acte. peut être un restaurant, un cinéma, une balade. tu ne savais pas. mais tu savais avec certitude que tu attendrais le jour où il se déciderait à poser ses mains sur toi avec une avidité déconcertante. et en même temps, je te veux. le timbre de sa voix trahissait son enthousiasme. et vos lèvres retrouvaient leur harmonie première. une étreinte, une danse entre vous, une envie d'absorber l'essence de l'autre par vos chairs scellées. et il t’enjoins à faire quelque pas en arrière, jusqu'à heurter le mur de cette ruelle inconnue. le mur froid fait frisonner les profondeurs de ton âme, malgré le feu ardent qui y brulait en cet instant. concentrée sur tes gestes, tu soupirais de détresse lorsqu'il arrachait ses lèvres aux tiennes, pour apporter la touche finale au paroxysme de ton désir. là, maintenant. des mots susurrés au creux de ton oreille, pour en suite baiser avec un mélange de sensualité et de férocité la peau fine de ton cou, laissant chacune de tes terminaisons nerveuses s'affolaient, pour finalement transformer ton cerveau en un feu d'artifice incessant. ses mains, ambitieuses, s'amusent à soulever les pendants de ton haut, pour aller caresser de plus près cette peau qui lui était interdite à la convoitise il y a pourtant à peine quelques heures. renversant ta tête en arrière, ton crâne tapait contre le mur. tu n'avais pas mal. c'était simplement les décharges électriques que son contact te procurait qui t'obligeaient de gesticuler. tu n'avais pas fait attention aux personnes qui passaient. à dire vrai, tes sens étaient engourdis, rien ne comptait; à part lui. et alors qu'il s'éloignait de toi en un bon lorsqu'il entendit le bruit de la canette à terre, tu ne pus t'empêcher d'éclater de rire. le voir ainsi gêné, ainsi troublé par la situation était surement la plus belle des réussites au monde. et ce regard, échangé en un rien de temps, qui voulait tout dire. non, vous n'attendriez pas le prochain rendez-vous. ni celui d'après. non, cela ne serait pas une erreur que de succomber. au contraire. cela serait surement la plus belle décision qu'il vous soit donné de prendre. non, vous ne feriez pas ça là. vous feriez ça dans un lien qui vous semble plus approprié. et c'était endroit était atteignable à pieds.

le silence tendu que vous aviez respecté lors de votre petit périple à pieds n'avait eu qu'une action: renforcer encore plus la sensation pressante de vous coller l'un à l'autre. et c'est ce qu'il s'est passé, avant même que la porte d'entrée ne soit fermé. il s'emparait de tes pensées, te volant à nouveau un baiser. puis un autre. et encore un. ne s'arrêtant pas. ce que tu ne voulais pas. dans un mouvement synchronisé, tu faisait un léger saut, pour agripper tes jambes à sa taille. instinctivement, il posait une main sur le haut de ta cuisse, pour stabiliser ta prise. c'est alors qu'il te posait sur le divan, t'allongeant de tout ton long, t'enlevant le peu de vêtements que tu avais avec hâte. tu te retrouvais alors en sous-vêtements, sous son regard. et tu fus frappé d'une certaine panique. car tu réalisais enfin que personne ne t'avait vu ainsi depuis un certain temps. et alors qu'il balayait ta physionomie de son regard vif, tu te relevais doucement, te mettant à sa hauteur. tu es une femme magnifique. tu souriais, tu l'embrassais. en hâte, il tentait de défaire les boutons de sa chemise. tu lui attrapais les mains. assieds-toi. il fronçait les sourcils. tu haussais les tiens. alors que ses mains retombaient sur ses flans et qu'il s'asseyait sur le divan, tu venais te mettre à genoux devant lui. te tenant sur tes genoux, ton visage était à peu près qu même niveau que le sien. vous n'étiez qu'à quelques centimètres l'un de l'autre, et tes mains s'afféraient sur les quelques boutons qui restaient à défaire. tu faisais alors glisser le bout de tissu, doucement, sur ses épaules, libérant à ta vue son torse tout entier. tes mains caressaient ses épaules, ses pectoraux, ses abdos. et alors que vous vous retrouvez là, à moitié nu l'un comme l'autre, tu prends une grande inspiration. te relevant, passant tes jambes de chaque coté des siennes, tu t'installes à califourchon sur cet homme que tu découvres sous un nouvel angle. il attrape instinctivement tes hanches, comme pour te stabiliser. tes bras, doucement mais surement, vont attraper l'agraphe du soutien-gorge qui maintient le peu de poitrine que tu possèdes. et tu la défais. faisant glisser les bretelles sur tes épaules, tu fais tomber à terre ce morceau de tissu, donnant une nouvelle part de ta personne à cet homme. tu approches à nouveau ton visage, observe un moment de répit. fais ce que tu veux de moi. et tu replonges tes lèvres dans les siennes, quitte à en perdre haleine.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





her mind was like early spring. (jona) Empty
MessageSujet: Re: her mind was like early spring. (jona)   her mind was like early spring. (jona) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
her mind was like early spring. (jona)
Revenir en haut 
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant
 Sujets similaires
-
» heaven, it feels like that (jona #2)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Ever true to Brown !  :: TEMPS MORTS :: FLASHBACKS :: RPS Terminés-
Sauter vers: