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 that was then. (cebibi)

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2 participants
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Cesar Osborn
JE SUIS À PROVIDENCE
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Cesar Osborn


je suis à Providence depuis le : 06/04/2018 et j'ai rendu : 270

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MessageSujet: that was then. (cebibi)    that was then. (cebibi)  EmptyLun 25 Juin - 23:47

Les pas s’enchaînent sur le bitume sec de Providence. Les journées se font chaudes et longues, belles et éclairées. Elles reflètent mal avec l’état d’âme d’Osborn. Cesar, on le retrouve mou, moins souriant que d’habitude, souvent en colère et moins patient. Cesar, c’est redevenu un petit grincheux. Ça donne des vibes de son retour d’Espagne, quand il est revenu différent et plus froid. On dirait ce Cesar-là, celui qu’on n’apprécie pas. Il se dépense beaucoup ces temps-ci, pour se changer les idées et respirer. Il en a besoin. Cesar, aujourd’hui, il est resté dans sa chambre à broyer du noir. Quand c’est comme ça, il pense à tout. Il pense à son année passée en Europe, à ses amis de là-bas, à cette année qu’il a pu – de nouveau – passé avec les Chapins, à sa rencontre avec Jo jusqu’à la dispute avec sa sœur, avec Billy. Cesar, il aime pas y penser parce que ça le fait délirer. Il aime pas se dire qu’elle a choisit un garçon et qu’elle a mit son frère de côté pour vivre cette amourette qui n’a pas duré. Cesar, il déteste se rappeler qu’elle ne l’a pas recontacté et que les conversations ont été très brèves et froides. Puis, l’Osborn, il se dit qu’il aurait pas dû la laisser, qu’il aurait faire le premier pas. Il sait pas comment elle se porte, il n’a que des échos – Et parfois, ces échos ne lui font pas plaisir. Il se demande comment elle a réagi au départ de Felix, comment elle l’a vécu et puis, il aime se dire qu’il s’en fout, qu’il n’a plus à se mêler de cette histoire, de cette amourette qui a détruit la relation précieuse qu’ils avaient. Du gâchis, c’est ainsi qu’il voit ces semaines passées loin l’un de l’autre, à cause d’un garçon qui a fini par partir. Cesar broie du noir et Cesar, il a beau se dire que ça ne l’atteint pas, il ne sait pas mentir.

Le dîner a été organisé par les cousins, du moins, ils ont lancé l’idée. Et grâce à eux, Cesar, il s’est souvenu qu’il avait quelques affaires à aller chercher là-bas. Des affaires qu’il avait laissé à son retour d’Europe, des vêtements d’été, en grande partie. Et comme les températures se faisaient de plus en plus chaude, le brun avait jugé bon d’aller reprendre ses affaires. Vêtements pour lesquels il avait dépassé une fortune. Parce qu’il pensait devoir quelque chose à la mode parisienne, au départ. Mais surtout parce qu’il voulait séduire les espagnoles une fois arrivé à Madrid. Une fois arrivé à la demeure Osborn, Cesar ne prend pas la peine de sonner – La maison est souvent déserte dû à l’absence constante des parents et au fait que tout les enfants avaient un logement universitaire. Il sort ses clés, déverrouille la porte et sans trop s’attarder, il monte à l’étage, dans son ancienne chambre. C’est là qu’il passe la nuit quand il décide de loger dans cette demeure trop vide et déprimante. Cesar n’aime pas cette maison, elle lui rappelle des mauvais souvenirs. Cette maison, elle lui inflige les souvenirs où son lui, plus jeune, est seul dans sa chambre. Cette maison, elle lui donne cet arrière-goût que personne n’aimerait. Elle est toxique, cette foutue maison. Pire que celle de Californie. Cette maison, elle a été louée pour abriter des enfants sans parents, trop pris par leurs activités respectives. Il comprend n’a jamais compris la raison de cet achat si inutile. Acheter une maison pour ne jamais être dedans. Un si grand espace inhabité la plupart du temps. Cesar, il la brûlerait bien, avec plaisir même.

Il attrape ses vêtements, rangés dans une boîte dans cette armoire étouffée par le surplus de vêtements. Y’a un peu de poussière, il grimace et essuie tout ça avant de quitter la chambre sans regrets. Même pas une ou deux minutes sur son lit, même pas quatre ou cinq minutes à observer les photos – Elles sont vieilles et il n’arrive qu’à observer des enfants qui souriaient parce que c’était demandé comme un ordre. Il sort, il observe toutes ces portes fermées, chambres de ses frères et sœurs, avant de se stopper sur une porte en particulier qui est entrouverte. Cesar, il s’avance et il pousse cette porte, ne pensant pas tomber sur la chevelure blonde de sa sœur. Il aurait aimé observer cette chambre de jeune fille, il aurait aimé se souvenir des moments passés là avant que les garçons ne commencent à tout ruiner, avant que Billy ne se mette à grandir et devenir une femme – Femme qui n’avait, apparemment, pas besoin de lui dans sa vie. Mais elle est là et sa présence, elle ne lui permet pas de se souvenir. Parce qu’il ne peut pas juste l’ignorer, il n’est pas fort à ce jeu, même s’il aime prouver le contraire quand il y a des gens autour. Quand ils sont seuls, l’ignorer, ce n’est pas envisageable. « Billy ? » Il lance ça, dans le vent. Y’a rien d’autre qui veut sortir. C’est bizarre de redire son nom à voix haute, il a cette impression que ça fait bien longtemps qu’il ne l’a plus fait. Cesar, il a même pas le courage de lui demander ce qu’elle fait ici – Parce qu’aux dernières nouvelles, c’est encore sa maison et sa chambre, en particulier. Cesar, il reste à l’entrée de cette foutue chambre avec cette boîte poussiéreuse et bordel, ce qu’il peut avoir l’air con.
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Billy Osborn
JE SUIS À SINGAPOUR
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Billy Osborn


je suis à Providence depuis le : 05/04/2018 et j'ai rendu : 724

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MessageSujet: Re: that was then. (cebibi)    that was then. (cebibi)  EmptyMar 26 Juin - 1:52



Le goudron commençait à fondre et les rues étaient lourdes de sons parasites, tout ça Billy ne le remarquait pas, les lignes blanches sur les routes n’étaient pas celles qu’elle suivait du regard, la ville était monochrome et elle traversait le décor dénaturé le casque sur la tête la bombardant de substituts au contact social, celui qu’elle limitait à son téléphone depuis déjà trop de jours, s’étant retrouvée sous les yeux inquiets de ses proches, parfois, elle osait hausser les épaules comme pour retranscrire son isolement en simple rhume, maladie bénigne autant que ses médicament auraient été des placebos. Elle ne trouvait pas la place pour les paroles pleines de sens, ce qui faisait tout le fil de sa conversation c’était l’ordre de ses playlists et les chansons qu’elle choisissait de sacrifier pour d’autres.

La maison, c’était pas sa meilleure amie, elle pouvait pas dire que les murs étaient assez habillés, qu’elle y avait passé ses meilleures nuits (en fait c’était probablement les pires de toutes) et par moments elle croyait ne pas reconnaître les différents couloirs, mais au moins ici personne n’insistait pour parler, personne n’essayait de comprendre quelle tragédie avait pu la frapper, parfois elle se surprenait à rire plus ou moins nerveusement car vraiment ils s’obstinaient à rendre la chose plus grosse qu’elle n’était. Les silences avaient fini par s’accumuler, c’est vrai, mais elle n’était pas seule, en fait, elle considérait qu’un chagrin comme le sien était celui qu’il fallait vivre, parce que ça ne l’avait pas fendue en quatre, non ça l’avait seulement propulsée un pas de plus vers la réalité, une réalité à laquelle elle avait adoré échapper. 



Alors, la vérité, c’est peut-être cette chambre aux couleurs fades, les quelques morceaux d’elle étalés ça et là, et non c’est probablement pas suffisant, c’est même loin d’être suffisant de s’asseoir là, de chercher une réponse à toutes les questions qu’il ne fallait pas se poser mais elle ne voyait pas meilleur compagnie que l’endroit qui faisait le moins de sens au moment présent.
Elle l’entend pas avec sa musique sur les oreilles, c’est la nature étrange et humaine qui l’a fait se retourner, parce qu’elle a senti qu’il fallait que quelqu’un désactive le bouton mute de sa télévision en orages-pixels. Elle baisse les écouteurs, on entend encore les basses éclater dans l’air faiblement, ses paupières répondent à raison de deux battements irréguliers. « Salut. Désolée j'ai pas entendu. Tu disais? »
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