IL FAUT QUE CA BRILLE

@Babi Campbell @Abella Alves @Loren Dòmhnall

« Miss Campbell.. suivez moi je vous prie. » Elle est sortie de nul part, on ne savait même pas qu'elle était là. Pourtant sa voix raisonne encore dans le parc devant l'entrée du batiment ou les cours se passent. Elle fait la tête, comme toujours depuis quelques temps, et elle avance sans même vérifier que la jeune Campbell soit bien à sa suite. Elle se stoppe, les yeux se posant sur une nouvelle victime « Vous ! peut importe votre nom ! suivez moi ! » Si elle connait les noms des "cellules présidentielles" des différentes fraternités, elle ne connait pas le nom des petites étudiantes lambda. C'est dont à Abella, en pleine conversation, qu'elle lui ordonne de la suivre. Quelques pas, puis quelques minutes plus tard, les voilà devant le bâtiment des Goddards en compagnie du concierge qu'elle avait contacter un peu plus tôt. « Je compte sur vous, Monsieur Domhnall. Ils ne peuvent partir d'ici avant que le sol ne brille et que vous puissiez vous voir dedans. » Sur ces mots, la secrétaire de Brown sourit au concierge. Un sourire malsain mais tellement satisfait. Elle fait claquer ses talons, la tête bien droite pour finalement repartir et laisser ces nouvelles victimes en compagnie de ce concierge et des produits d'entretient.

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abella, elle était tranquillement en train de marcher dans le campus. elle avait terminée les cours pour aujourd'hui, la petite était encore à l'école alors elle ne savait pas quoi faire. à la recherche d'une tête connue, de quelque chose à faire. jusqu'à ce que Madame Thomas l'interpelle. sur le coup, la belle brune ne comprenait pas ce qu'il se passait, mais elle la suivait. il valait mieux éviter de contredire cette dame qui avait l'air vachement énervée. et d'un coup, elle se mettait à réfléchir à tout ce qu'elle avait fait ces derniers jours. il ne lui semblait pas qu'elle ait fait une connerie. et observant la personne qui l'accompagnait, il lui semblait que c'était la présidente des sears. elle ne la connaissait pas vraiment, mais elle connaissait juste le visage des présidents des confréries. comme tout le monde à vrai dire. arrivant auprès du concierge de l'université, elle comprenait rapidement qu'elle allait devoir faire le ménage. mais elle ne comprenait pas pourquoi. elle s'éloignait, les laissant en plan ici. tournant la tête vers @Loren Dòmhnall, elle était déjà énervée. « je peux savoir pourquoi c'est à nous de faire le ménage ? chez les goddard en plus ? c'est quoi ce délire ! » elle n'aimait pas être forcée à faire les choses la brésilienne, mais encore moins quand elle ne savait pas la raison de cette punition. elle n'avait rien fait de mal, jusqu'aux dernières nouvelles en tout cas.

Invité

Errance dans les couloirs. Des talons qui claquent, des bruits de portes grinçant d’usure, et une voix tonitruante qui réveille Babi enfouit dans ses pensées. Miss Thomas, lui demande de la suivre. « Bien sûr, Madame » obtembère Babi, sourire hypocrite s’esquissant sur ses lèvres. Faire bonne figure, l’illusion d’une élève docile et modèle. Babi peste, dans sa tête. La secrétaire hèle une autre personne, qui à son tour se met à suivre Madame Thomas, intriguée par ce qui leurs attend. Babi ne connait pas la jeune femme, elle ne lui adresse même pas un mot, un sourire, un regard. Elève lambda. Inexistante, insignifiante. Babi calme, commence petit à petit à sentir l’exaspération, le dégoût, l’ennui, qui monte, monte. Jusqu’à l’apothéose. La maison goddard, lui fait face. Ses poils s’hérissent, son aversion pour les rouges lui fait lever les yeux au ciel et afficher une mine répugnée. Mine répugnée qui s’amplifie quand le ménage fut annoncée.
Non. Non. Et non.
« Vous pouvez compter sur nous ! » cria Babi à l’encontre de Madame Thomas, le dos tourné. Alors que celle-ci s’éloignait, Babi effaca son sourire extravagant pour une moue scandalisée. « Pff quelle sorcière » souffla-t-elle. Ils se trouvèrent à trois. « Alors là... Hors de question que je nettoie même un millimètre de cette porcherie ! J’aimerais garder les mains propre et éviter toute contamination avec les microbes proliférés par ces ..godasses. ». Précieuse Babi croisa ses bras, le menton levé, le regard bas. Elle finit par prendre en considération le concierge et s’adressa à lui après l’indignation de la jeune dinan qui l’accompagnait. « Vous là… Monsieur.. C’est quoi votre nom déjà ? Enfin, bref. Vous êtes un genre d’homme à tout faire, non ? Ca fait partie de vos attributions de laver la merde des autres, non ? ». Babi, condescendante, le regarda sans ancune empathie. Princesse Babi, à faire des siennes.

@Abella Alves @Loren Dòmhnall