unforgettable | jox

T’aimes pas le frisson qui te parcourt l’échine. T’aimes pas sentir tes poils qui se dressent sous le souffle glacé d’une bouche invisible. Femme bleue, vent froid qui trop doucement promène ses doigts sur tes nobles entrailles. Ses ongles ou ses griffes, (tu ne sais pas vraiment) s'immiscent toujours un peu plus loin, se promènent toujours un peu plus le long d’un chemin infernal. Non, t’aimes vraiment pas ce frisson invisible qui veut tout simplement dire que t’as pas fait les choses correctement, que t’as commis un faux pas, quelque part, un truc que tu vas devoir réparer rapidement ou plus tard. Sauf que plus tu attends plus elle est là, ricanant de tes pensées, de ces phrases qui surgissent plus haut et qui disent que tout va bien se passer. La Peur plante le Doute, elle laisse germer son enfant jusqu’à ce qu’il devienne assez grand, assez grand pour que tu agisses, assez grand pour que tu rugisses. Oxlène. Le nom t'écorcherait presque la langue. T’arrives pas à penser qu’il puisse être la source du problème qui te ronge depuis quelques heures. T’en rigolerais si tu ne prenais pas la situation trop au sérieux. Oxlène garçon-fumé, garçon-nuage, tu sais pas, mais tu l’avais jamais envisagé comme une épine sur laquelle tu pourrais t’écorcher. Oxlène, il est trop vague, il a rien de tranchant pourtant tu t’es piqué, sordide stupidité. Il a fallu que tu veuilles t’amuser, que tu veuilles te détendre un peu trop parce que tu sentais tout glisser, trop de trucs t’échapper, trop de trucs que tu pouvais pas supporter. Elle avait les lèvres trop sèches, la peau trop rêche, t’as pas pris ton pied, tu l’as bien vite jetée. Il te fallait quelque chose pour arrêter de penser parce que tu comprenais pas trop ce qui avait pu se passer. C’est vers Oxlène que tu t’es échoué, lui demandant s’il ne pouvait pas te prêter un peu de sa vapeur et de pluie aussi. T’as fumé, t’as bu et tu penses bien que tu t’étais complètement défoncé parce qu’il n’y a aucun souvenir qui veut bien remonter. Et toi, Joshua Blundell, tu veux pas qu’on sache que tu puisses te retrouver dans un tel état, ça teindrait ton image de nuances que tu ne veux pas connaître, tu veux pas qu’on puisse penser que tu puisses à ce point t’intoxiquer pour une raison ou une autre. Donc à ce Oxlène, t’allais gentiment lui demander de la fermer, de pas parler de cet événement qui pourrait t’exposer. C’est le milieu de la journée quand tu t’avances vers lui, à quelques pas de la cuisine. Tu lui tapes l’épaule pour qu’il sorte de ses songes. (de toute façon, Ox, il a toujours l’air de penser à quelque chose). “Oxlène est-ce que je pourrais te parler ? “ que tu laisses sortir avec un fin sourire que tu forces à peine. “En privée ?” la langue poursuite un peu plus durement, légèrement pressante, légèrement sifflante.  

Parfois, on te tire en soirée, on te dit “Viens, tu vas t’amuser”, on te dit “Fais péter la weed” et toi, tu t’en fous de garder ça pour toi alors tu partages et les mecs tombent comme des mouches. Le cliché veut que les asiat’ tiennent pas l’alcool et la drogue. Mais, tu sais pas si c’est ton côté américain qui joue, toi, tu te sens jamais dépassé par ça. Puis tes muscles se détendent, ton esprit s’ouvre et t’as l’impression de faire ressortir une autre facette de ta personne. Celle qui ressort uniquement quand les substances toxiques prennent le dessus. Puis t’es plus vraiment toi mais t’es vraiment là, cette fois. Et tu écoutes les gens, tu leurs donne ce qu’ils désirent et t’as l’impression de faire une bonne action. Finalement, tu t’réveilles à midi, dans ton lit, avec ton portable dans la main. T’es toujours dans le flou, après une soirée. Déjà qu’en étant sobre, tu t’rappelles pas de tout alors avec la gueule de bois, c’est p’t’être pire. Tu sais pas trop. Routine matinale, douche et brossage de dents, tu t’poses devant ton PC en te disant que t’avais pas fini Life Is Strange. Ox, tu devrais peut être bosser tes cours au lieu de jouer les bisexuelles avec des pouvoirs magiques, non ? Ouais t’as raison, pécho des meufs virtuelles aux cheveux bleus, c’est mieux. Tu joues. Encore. Et encore. Et encore. Puis là, c’est plus possible, t’as une sacrée dalle. Mais putain, Ox, est-ce que tu vas réussir à sauver Kate ? Elle est trop cute puis franchement, c’est quoi ces pouvoirs à la con qui serve à lécher le cul du prof mais pas à sauver la vie d’une tendre pucelle ? Si tu pouvais contrôler le temps, tu reviendrais probablement à avant-hier, pour pouvoir bouffer cette pizza double cheese pepperoni et boulettes de viande avec fromage dans la croûte et supplément sauce barbecue. Tu t’étais bien pété le bide, ce soir-là, putain. Pour couronner le tout, un bon p’tit joint et un grand verre de Nestea citron. La bonne base des familles, plaisir solitaire, devant The Dark Knight à répéter “Je suis Batman” à chaque fois qu’on voyait Christian Bale. Quelle soirée, franchement, y’a pas mieux. Avec un peu de chance, tu trouveras un paquet de dorito paprika dans ton placard de la cuisine. Peut être que Sun t’a laissé une surprise ? Ouais nan, c’est pas son truc, les surprises. Puis, elle aurait déjà tout bouffé, si elle t’avait ramené un truc à grailler. Deux secondes, Ox, on t’appelle. Regardes, on te tape l’épaule. Cheveux roux, bien musclé, tu le regardes dans les yeux. Il dit des trucs, toi, tu voies du cheddar fondu. T’as carrément la dalle, bordel. Il te pose une question. Merde, t’as pas écouté. “Hein, ouais, ok.”. T’as pas compris ce qu’il te voulait, le gosse de Poison Ivy, mais bon. C’est pas comme si tu te souciais des ennuis que tu pouvais attirer, après tout. Alors tu l’suis, tu fermes ta gueule et tu t’dis que finalement, un Macdo, c’est pas mal, comme dîner.

Il y a quelques secondes qui filent, quelques tic-tacs qui retentissent avant que l’autre te réponde. Peut-être qu’il va te dire qu’il n'a pas le temps, qu’il doit aller manger parce qu’il a, tu ne sais quel cours tout de suite après ou qu’il doit voir quelqu’un, il y a plusieurs raisons probables qui se mettent dans ton cerveau, plusieurs raisons valables qui voudraient que tu l’excuses mais clairement dans tous les cas, tu en aurais rien à foutre. Toi aussi, après tout, tu n’avais pas mille heures à perdre avec cette histoire qui t’avait déjà coûté un précieux temps d’appréhension. “Hein, ouais, ok.” C’est ce qu’il répond à ton plus grand étonnement, à ton plus grand contentement aussi.”Cool” Presque un murmure qui siffle dans l’air, agrandissant ton sourire pour dévoiler tes dents. Tu ne t’attendais pas à le voir si docile, non, tu t'attendais à plus quelque chose qui s'apparenterait à une certaine forme d’ennui ou de dédain, qu’il veuille rester dans son monde, à l’intérieur de sa tête qui doit sûrement être bien étrange. Mais il te suit, tu ne vas pas t’en plaindre.T’es pas sûr qu’il sache ce que tu lui veux, tu sais pas s’il réalise ce que tu serais capable de faire peut-être mais tu le comprends car après tout, il n'y a peut-être pas tant de personnes qui feraient tout un drame parce qu’ils se sont défoncés en présence d’un camarade particulier. Tu le guides dans les couloirs, ne pouvant t’empêché de lancer quelques regards derrière toi, tu sais pas, t’as l’impression qu’il pourrait s’envoler parce qu’il aurait soudainement eu un besoin plus urgent. Tu ne sais pas, t’arrives pas à comprendre comment il peut bien fonctionner ce gars. Il vole trop haut pour toi et tu ne dis clairement pas ça dans le bon sens du terme. Quand t’arrives devant la porte de ta chambre, t’ouvres puis tu le laisses passer en premier. “Je t’en prie”. Tu sais rester poli alors même que tu voudrais menacer sur-le-champ la personne qui se trouve en face de toi, alors même que tu projettes peut-être de le coller contre le mur en lui criant de se taire. Ça te rappelle ce que t’avais fait à la capitaine des cheerleaders de ton lycée qui à l’époque te servait de copine, faut dire que cette garce t’avait trompé. putain de traînée. Tu pouvais cependant pas te permettre de passer directement au poing avec Oxlene, car peut-être que parler suffirait à régler ce que tu prenais pour un problème. Tu lances un gros soupir en fermant la porte. “Oxlene est-ce que je pourrais te demander un petit service ?” t’as encore une voix qui semble sympa, mais tout dépendra de lui après. “Ce qui s’est passé hier, je voudrais que t’évites d’en parler s’il te plait. Que tu dises rien tout court en fait. Ça serait sympa de ta part, je te revaudrais ça ”  tu tentes l’esprit de camaraderie, toujours accompagné d'un bref dourire, ne mentionnant pas le fait en question sûrement parce qu’au fond, t’as honte d’avoir pu te laisser aller d’une telle manière. Tu le fixes, quelques pas vous séparent. Ne dis pas de conneries Oxlene, s’il te plaît.

Franchement, Ox. T’as regardé des tonnes et des tonnes de films où le héros s’faisait niquer sa race parce qu’il avait suivit un mec louche sans poser de questions. Et toi, à chaques fois, tu balançais tes chips sur l’écran en mode “Fais pas ça pov’ con”. Et c’est qui le con, là ? Oui, toi, t’as tout pigé. Enfin, pas tant que ça vu que tu le suis sans rien dire. Parfois, il se retourne vers toi, te surveille, mais toi, t’es encore avec Kate et le toit. Cette gamine mérite pas de mourir, c’est une créature fragile et toute mignonne. T’avais qu’une envie, c’était de lui faire des câlins et t’avais pas envie d’en faire à tout le monde, c’est vrai. Puis tu l'emmèneras bouffer de la pizza dans un resto’ italien un peu chic et- Ouais, tu t’emballes un peu, là, quand même. Ox, c’est un personnage de jeu, t’as si peu de vie que ça ? Ne réponds pas à cette question. Bref, en attendant, le rouquin t’ouvre la porte de sa chambre. C’est pas un peu flippant tout ça ? Genre il va faire comme dans Pulp Fiction, te menotter et t’enculer ? Ouais, nan, impossible. Ha ha. Ha ha. Mais dis donc, Ox, si t’as aussi peur que ça, pourquoi tu rentres dans sa putain de chambre comme si de rien n’était ? Bouffon, va. Tu déglutis quand il ferme la porte. Attends, Ox, peut être qu’il va te montrer un truc super cool, en fait ? Genre sa collection de figurines pop des meufs de DC ? Ouais, rêves pas trop, ce gars a une gueule de sportif, ça t’étonnes qu’il t’ait pas encore bousculer avec ses gros muscles de Clark Kent. Tu sais pas trop ce que tu fous ici, au final. T’écoutes un moment. Un service ? Peut être encore un de ces gars de tes cours qui pensent que puisque t’as des bonnes notes, tu vas faire leurs devoirs en mode brute du lycée ? Ouais, nan, t’espérais qu’il avait pas cette idée en tête parce que sérieux, tu fais même pas les tiens, alors te souvenir de faire ceux des autres, c’était trop. Il s’approche un peu. Toi, tu le regardes, l’air complètement détaché. T’as vraiment l’impression d’avoir déjà vu cette touffe orange quelque part. Y’avait pas beaucoup de héros de comics roux, en fait. Des super-vilains, à la limite, et encore, pas dans les bds. Y’avait le Pingouin dans Batman la série animée de 2004. Puis y’avait le Spinx dans Batman et Robin mais t’avais tellement pas envie de penser à ce film. Sérieux, des tétons sur les combi’s, les gars ?? Deux minutes, Ox, il te parle. Tu hausses un sourcils. Ce qu’il s’est passé hier ? Hier, t’as fait quoi déjà ? … Mais deux minutes. “Euh … Parce qu’on s’connait ?”. Merde, oublies pas ce que Sun t’a dit, ducon. “C’est quoi ton nom, déjà ?”. Ox, tu t’enfonces, putain.

Tu ne serais pas dire ce qu’il lui passe par la tête. C’est agaçant. Tu t’étais toujours dit en le regardant, en passant devant lui, que c’était sûrement pas quelqu'un que tu pourrais lire comme un livre ouvert. Non clairement pas, tu disais que Oxlene c’était illisible pas parce que ça serait trop raturé, que ça serait écrit trop petit, mais parce que ça manquerait de contenu. Oxlene, tu l'imaginais avec un cerveau fait de pages vierges ou tout du moins arrachés par tout ce qu’il pourrait se mettre dans le nez. Tu sais pas, c’est comme ça que tu le voyais en tout cas mais maintenant que t’es à quelques pas de lui, que t’es près, mais pas trop, (tu ne voudrais pas qu’il se sente mal à l’aise, pas encore) tu te permets d’avoir quelques doutes. Tes yeux qui tout sauf tendrement attendent de voir ses lèvres bouger sont quelques peu attirés par ses iris que tu pensais vide. Tu t’imaginais un regard lasse, trop tranquille, mais ça semble être tout le contraire. T’as l’impression qu’il pense à mille choses en même tant, qu’il est là sans l’être vraiment, submergé parce tout ce qu’il pourrait penser. Il y a tout un instant où t’as l’impression qu’il s’occupe d’autre(s) chose(s) puis soudainement il se focalise à nouveau sur toi, un air peu embêté sur son visage. Tu clignes des yeux. “Euh … Parce qu’on s’connait ?”. Tes poings se crispent, tes sourcils se froncent. Des signes qu’on pourrait apparenter à la colère même si ici, il reflète plus une sorte d’incrédulité comme si tu ne pouvais pas croire ce que Oxlene venait de lâcher. Il ne te connaît pas ? Ou du moins, il ne semble pas se rappeler de votre rencontre d’hier. Ah moins qu’il veule faire semblant, jouer au con. “C’est quoi ton nom, déjà ?”. Il n'y a pas de flottement. Tes jambes, elles sont directement actionnées dans sa direction, tout comme ta main, qui vient se poser sur son plexus solaire, le faisant reculer, le poussant pas trés délicatement. Le rouge qui monte au visage, t'aimes pas être pris un débile. “EST-CE QUE TU….” te fous de ma gueule. Tu continues dans ta tête. Tu te reprends avant de faire une connerie. T’avais pas à t’emporter tout de suite. Tu recules, enlevant ta main de son torse. “Non mais je rêve ! ” Tu lui tournes le dos, jetant les mains en l’air, laissant tout doucement un ricanement sortir de ta gorge. Est-ce qu’il essaye vraiment te faire croire qu’il ne te connaît pas alors que même toi t’avais eu l’attention d’au moins connaître son nom et que vous vous étiez côtoyés pas plus tard qu’hier. Puis même, t’es Joshua Blundell toute l’université doit avoir entendu parlé de toi au moins une fois. T’es pas quelqu’un qu’on oublie et ce gars voudrait te faire croire ça. “ Comme si...Tu sais vraiment pas qui je suis ? “ la voix n’est pas sérieuse, elle semble être empreinte d’un rire, comme si t’allais rigoler à tout instant à une blague que seul toi pouvais connaître. “Mon nom est Blundell, Joshua Blundell” que tu continues et Ox fait pas semblant que c’est la première fois que t’entends ce prénom quoi que si tu veux jouer, je pourrais peut-être essayé de t’accompagner. À moins qu’il se souvienne vraiment pas de toi, mais t’arrives pas à y croire. Tu voudrais bien qu’il ait oublié la soirée, mais pas ta renommée. “Ça te dit quelque chose ?".

Ok, Oxlene, restes calme. T’façon, c’est pas comme si tu comprenais grand chose à ce qu’il était en train de se passer. Clairement, le rouquin est pas content que tu l’ais oublié. Mais t’as fait quoi, Oxy ? Tu lui as roulé des pelles ? Ca s’est terminé sous la couette ou quoi ? Non, pas possible. D’ailleurs, est-ce que t’avais déjà couché avec un gars, dans ta vie ? Tu t’en souvenais pas. Peut être ? Non. Si ? T’avais déjà embrassé un gars, ou deux, pour essayer mais tu te souvenais pas que ça ait été plus loin que ça. Après, fille, garçon, pour toi, y’avait pas vraiment de différence. Tu finissais toujours par t’en foutre et pas vraiment savoir où te situer dans les orientations. Puis t’oubliais. C’était pratique, quand même, cette mémoire qui fonctionnait qu’une fois sur dix. De toutes façons, tu faisais pas attention à tes relations mais plutôt à celles de ta soeur. A savoir avec quelles connes elle va encore fricotter. T’as pas envie de la ramasser dans la baignoire une deuxième fois, ça, non. Ox, t’es encore parti trop loin et c’est quand le rouquin te pousse que tu reprends tes esprits. Quoi ? Tu sais pas ce que t’as dit pour le mettre dans un état pareil mais t’as l’impression qu’il peut te donner un coup d’tête à tout moment. Pourtant, extérieurement, t’as juste l’air chill. Le visage neutre, le regard fixé à son visage rougi, t’essaies de comprendre. Sun te dit souvent de t’expliquer. Mais c’est tellement chiant les explications. C’est pourtant pas compliqué de comprendre que tu fais pas attention à plein de détails, non ? Tu dis rien, tu t’contentes de le regarder, comme si la réponse était écrite sur son front. Le pire, c’est qu’il te disait vraiment quelque chose. C’était peut être un Osborn ? Après tout, t’avais une chance sur deux que ce soit un membre de cette colonie qui occupait le campus. Il insiste, il te demande si tu t’fous de lui. Tu le regardes simplement en haussant les épaules. T’as l’air d’être le genre de gars à déconner, franchement ? A la limite, quand t’étais défoncé, peut être, mais bon. Franchement, Oxy, à la limite, pour Billy et Ophélia, ok. Elles étaient soeurs et blondes. Mais des roux, y’en avait pas des masses dans ce bahut. Si ? Tu sais même plus. Puis toi, tu changes tellement de couleurs de cheveux que tu fais pas attention à ce genre de détails. Tu te souviens encore du bleu que tu portais au lycée. La période où tu jouais de la guitare et que t’avais un groupe avec deux trois potes. Ouais, sauf qu’ils t’ont viré au bout de deux semaines parce que t’oubliais toujours d’aller en répet’. T’as été blond aussi, récemment, quand t’es partit à la dernière comic con. C’était pas mal. Le noir type asiat des familles te va bien mais le bleu te manque. Tu devrais peut être le refaire, ouais. Attends, Ox, pose la colo dans un coin et concentres toi deux secondes. Joshua Blundell ? Joshua Blundell. Josuha. Blundell. “Ah.”. Ouais, ce nom, tu le connais un peu, quand même. “C’est toi Joshua ? Ah. Ok.”. Ouais, cool. Mais bon. C’était un gars influent, askip. Et qu’est-ce qu’il te veut ? Après tout, t’es personne. A part “T(ox)ico”. Tiens, nouveau surnom, ça t’plaisait bien, ça faisait super-vilain DC. Tu vas asperger Gotham City avec ton gaz planant, mouhahahaha. Ouais, nan, c’est trop un truc du Joker, ça. Focus, Ox, Focus. “Et donc ?”. Ouais, bon, Ox, faut travailler ton tact parce que là, c’est plus possible.