rollin' with the homies (CESAR)

Indépendante, elle c’est toujours débrouillée seule. • Indomptable, elle n’est pas facile à amadouée. Peut-être justement a cause de la vie qu’elle à eu. • Travailleuse, elle n’a pas eu d’enfance, ni d’adolescence. Elle a toujours dû travailler d’arrache pied pour y arrivée. • Brisée, de par sa vie. Elle n’a connu que le monde de par sa cruauté et non sa générosité. • Blasée, elle a du se forgé une carapace pour accepté la dur réalité de la vie. • Peu de confiance en soi, malgré tout ce que l’on pourrait croire se prostituée n’aide pas a avoir confiance en soi. Le sexe et la séduction n’a rien à voir avec la confiance. • Souriante, parce qu’il y a toujours pire que soi. • Réservée, elle ne s’ouvre pas facilement. Il faut de la patiente, et beaucoup de t’acte • Méfiante, vous me direz vu la vie qu’elle s’est payer vaut mieux. Elle ne fait pas confiance aux autres, après tout la confiance ça se gagne. • Toujours sur la défensive • Agressive, elle n’est pas vraiment dans l’agression physique mais davantage morale. Les paroles son la plus affutée des armes. C’est lié à son manque de confiance et sa méfiance. • Battante, parce que la vie aime donner des coups.

Ancienne Prostituée Hétérosexuelle, mais n'est pas fermé à la possibilité de partagé ses draps avec une demoiselle Serveuse à ses heures Étudiante en quatrième années de Sociologie Ici depuis septembre 2017

La vie n’est pas toujours rose, certaines personnes, on plus de chance que d’autres. Les fées ne se sont pas vraiment penchées sur mon berceau étant enfant. Je suis née dans un bordel, d’une mère beaucoup trop jeune et d’un père inconnu, client de passage lui aussi trop jeune pour affronter la réalité. J’ai grandi dans un monde d’adulte, dans un monde où tous les hommes sont des salopards. Ma mère est devenue prostituée lorsqu’elle n’avait que 14 ans, j’ai pointé le bout de mon nez à peine un an plus tard.

Malgré son envie d’arrêté, ce n’était pas si simple. Elle devait forcément travailler pour subvenir à mes besoins, mais ce qui a le plus empêché ma mère de fuir cette vie pour une vie meilleure ne serait-ce que pour ça fille nouveau-née. C’est Marius, son mac. Une fois qu’il a su que je serais une petite fille, il a vu en moi beaucoup de profit. Et de là, ma mère était prise au piège et par la même occasion moi aussi.

Marius m’a exploité au maximum de mes compétences. Toute ma jeunesse, de mon enfance à mon adolescence. Sans répits, j’ai vu passer tellement d’hommes, les uns après les autres. Les études n’étaient pas prioritaires, mais une fois qu’il a compris que les prostituées instruite et cultivée avait davantage de valeurs j’ai dû être assidue et être aussi douée à l’école que dans un lit.

À mes 16 ans, j’ai pris mes affaires et j’ai fugué avec un ami plus âgé qui ne voyait ce que je fessais comme une honte en vue que je n’avais guère le choix. Nous n’étions pas encore arrivés à la frontière que Marius avait déjà trouvé le moyen de me faire revenir. Mon seul point faible, ma faiblesse qui se trouve être ma seule famille est m'a mère. Mère prostituée et toxicomane à ses heures certes, mais cela reste ma maman, celle qui m’a mise au monde. Cette nuit-là, lorsque je suis rentrée Marius ma battue tellement fort, a coup de poing, de pieds, de batte de baseball. Il m’a laissé pour morte sur le bord d’une route. Lorsque je me suis réveillée quelques jours plus tard, je croyais m’en être sortie. Mais c’était en sous estimant Marius.

Cela n’empêche voyant l’aube de mes 18 ans arrivée, j’ai décidé de retenter l’expérience. Enfin, je devrais dire que l’on m’a vendu du rêve pour que je retrouve courage de fuir cette vie. Il s’appelle Raphaël, en voyage à Trondheim. Comment est-il arrivé dans un bordel ?! À cause d’un pari débile qu’il a perdu. C’est ainsi que l’on s’est rencontré, il est venu chaque jour payant une sommes exubérante pour seulement quelques heures pour ne rien faire. C’est lui qui m’a forcé la main, il m’a vendu le rêve américain. Pour une petite Norvégienne comme moi qui n’a rien connu, rien vu du monde, c’était facile.

J’ai donc pris le peu d’affaires que j’avais et sans me retourner, j’ai pris l’avion avec Raphaël. Il était censé reprendre l’université à la rentrée, mais cette année-là, il a fait tout l’inverse. On a voyagé, travaillé, exploré. En septembre 2017, il a repris les cours universitaire, après quatre ans a vagabondé. Je l’ai suivi, par amour, vous me direz. Et aujourd’hui là seule peur qui me hante est qu’il voie en moi une prostituée qu’il a sorti de son trou. C’est vrai, après tout, ici il y a tellement de jolies filles de son monde à lui.